C’est l’ingénieur Franck Rudy issue de la NASA qui fût à l’origine de cette petite révolution technologique, qui bouleversa les codes du marché et propulsa Nike vers les sommets sur le continent américain dans les années 80.
Mais elle ne fut pas développée pour les modèles running de la marque, mais à la demande des tennismen, sportifs têtes d’affiche marketing incontournables de l’époque. En effet, l’évolution du jeu et des matchs, de plus en plus longs et physiques, soumettent les joueurs à rude épreuve. Un tennisman peut parcourir près de 40 kms lors d’un tournoi de Grand Chelem, soit l’équivalent d’un marathon ! Le besoin d’avoir une chaussure avec plus d’amorti devient alors indispensable.
Nike a ainsi développé la Air Max pour répondre à cette problématique.
Et le premier modèle tennis à disposer de la Air Sole Technology fût la Nike Air Ace sortie en 1988. L’adaptation de cette technologie sur un modèle tennis a demandé 2 ans de travail. En effet, La midsole Air Max était initialement plus haute avec un fort drop qu’il a fallu retravailler pour le tennis.
C’est au final à travers la Air Max 1 que Nike décida de promouvoir cette technologie. Tout d’abord parce que le running est l’adn de la marque, que c’est une pratique planétaire et plus pertinente en terme de communication, mais surtout en raison du temps qu’il aura fallu à la marque pour adapter la Air Sole Technology sur ses modèles tennis.