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Band of Brothers

Band of Brothers Part 66

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante sixième interview express, Franck a des choses à vous dire…

Bonjour Francky, présente-toi en quelques mots ?
Hello à tous, Franck ou Francky.Bee pour ceux qui me connaissent que via le net; j’ai 31ans, parisien et fier de l’être. Je suis également Country manager pour le SNEAKERNESS en France et entrepreneur en tout genre.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Depuis mon plus jeune age mon papa voyageait beaucoup vers les US , contrairement à beaucoup de kids je ne demandais pas de jouets ou autre mais seulement une paire de kicks provenant de chaque pays ou ville ou il se rendait.
Par la suite ma passion s’est accentuée lorsque j’ai eu la chance de voir la DREAM TEAM jouer lors de la finale des JO de Barcelone. A cette époque je vouais une pure admiration à Magic Johnson, Michael Jordan et Larry Bird. Pour la suite, j’ai toujours vécu à fond mes kiffs et la sneakers à ce jour en fait toujours partie !

Tu sembles brandir comme un trophée une NB 1500 CROOKED TONGUES x BLACKBEARD…. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Pas vraiment une histoire particulière. Cette paire datant de 2006 et limitée à 99 paires dans le monde est juste pour moi la  » perfection  » en terme de combo couleur. J’adore les sneakers noires, le suéde est  » buttery » et cette touche d’infrared néon qui vient pimenter le tout. J’ai la chance d ‘en avoir récupéré deux à l’ époque ou le mot édition limitée signifiait encore quelque chose.

Te souviens-tu de ta première paire?
Et comment !!!Une jordan 7 Raptors achetée chez INTERSPORT LA HUTTE un dimanche après midi, veille de mon 10éme anniversaire. Je crois que j’ai dormi avec la reupai au pied de mon lit pendant quelques jours, sans oser la porter. Aujourd’hui je l’ai encore mais sur des roues de rollers ahahah…

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
A vrai dire j’ai toujours eu la passion extrémiste des choses qui me plaisent au point de les ACCUMULER. Je pense qu’à ce stade il n’ y plus vraiment de terme approprié. J’aime vraiment les sneakers et la culture qui s’y rapporte mais avec l’age je me tourne vers d’autres collections telle que l’art contemporain ou les montres. Il est certain que je serais toujours attentif à ce que je porte aux pieds même si mon rythme de consommation n’est plus le même.

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Du stop jusqu’ à ROISSY CDG depuis Paris centre ( 4h30 du mat’, pas encore de métro ) pour chopper un vol à destination de Berlin en plein mois de décembre. Puis campout en mode solo sous la neige. Mais au final j’en garde un souvenir impérissable et cela m’a surtout permis de rencontrer une personne que j’ apprécie énormement et qui est importante dans ce game HIKMET ( fondateur de SOLEBOX BERLIN )

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
L’ effet de mode, la globalisation d’ un produit tendance, le sentiment d’ appartenance à une  » communauté « …
Je pense que le marché de la sneakers en terme économique ne s’est jamais aussi bien porté que ces 2-3 dernières années. Au dela de ça je déplore ( comme beaucoup d’autres je le pense ) que pour certains la sneaker ne représente pas plus qu’un objet mercantile et surtout une forme de pouvoir .Les mecs qui prennent leur pied à s’afficher avec des stocks ( sous entendu full size run voir plus lors de release pseudo limitée ) destinés à la revente ne me dérange pas plus que ça , mais je trouve simplement ridicule le fait qu’ il n’ y ait pas plus de plaisir que ça . Ce qui est rassurant c’ est que tout est cyclique et qu’ une fois la  » mode  » passée on pourra retrouver des vrais passionnés qui seront toujours la.

Selon ton experience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
C’est une réponse de vieux con que tu me demandes la mon cher Max ! Le clivage réside dans le fait qu’à une époque il fallait se bouger le cul, traverser des frontières, se stresser à fond des le lundi pour le vendredi ou samedi de la release ( 40 si tu me lis ! ) Puis les infos n’étaient pas aussi fluide et répandue qu’elles peuvent être de nos jours.
Les nouveaux « sneakers addict  » ont eux plus de facilité à se procurer des infos sur les quantités disponibles, faire jouer les réseaux sociaux pour obtenir leur paire ou bien encore mettre en place des camp out avec des listes closes plusieurs jours en avance. Je critique pas mais je trouve qu’ une fois de plus le kiff , l’adrénaline des sorties n’est plus vraiment comme avant.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
J’achete quasi plus rien. J’ai la chance de recevoir de la reconnaissance de la part de certaines marques que j’apprécie ou de la part de certains shops. Lorsque j’achète une paire c’est pour la porter direct et non en faire un  » investissement » pensant qu’elle vaudra 1000 fois le prix dans dix ans ( si elle est toujours entière ahah ). Le terme sneaker addict ne me correspond pas, je dirais plus que quand j’aime je ne compte pas ( prix ou quantité )

Depuis quelques années, tu sembles très impliqué dans le milieu de la kicks en France, as-tu de nouveaux projets en cours ?
Effectivement je m’implique dans certains projets lorsque le coeur m’en dit. Mes affinités avec RF ou la team SNEAKERFREAKER OU SNEAKERNESS me pousse à monter des projets et faire naitre des initiatives relatives au domaine de la sneakers. Sans trop en dire après le SNEAKERNESS PARIS qui se déroulera le week end du 06 et 07 septembre 2014, une autre grande surprise suivra dans les mois à venir qui je pense réjouira les européens. Je veux pas trop en dire mais ceux qui savent , savent !

Le mot de la fin ?
Soyez bien dans vos pompes , c’ est tout ce qui compte. Haters are motivators. Peace…

Crédit photos: Babylon
S.A

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Band of Brothers Part 49

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante neuvième interview express, Smail a des choses à vous dire…

Bonjour Smail, présente-toi en quelques mots
Bonjour à tous voilà donc moi c’est Smail 34 ans, né à Paris, mais j’ai grandi en Algérie. je bosse dans la prévention incendie de nuit. je chausse du 12/13.  je suis un fan de sneakers, comme beaucoup d’entre vous qui n’osez pas toujours le dire, mais il n’y a qu’à en parler avec des gens qui ne sont pas dedans pour vite s’en rendre compte que c’est une drogue dure … haha!!!

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Band of Brothers Part 57

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette cinquante septième interview express,  Solélé a des choses à vous dire…

Bonjour Solélé, présente toi en quelques mots.
Je ne vais pas donner mon vrai prénom car de toute façon on ne me croit jamais quand je le dis, donc on va rester sur Solélé. J’ai entamé le quart de siècle et contrairement à ce que l’on pourrait penser, car on peut me croiser assez souvent sur Paris, je n’y vis pas, je suis de Reims dans le 51 (à peine 2h de Paris).

Quel a été le facteur déclenchant de la passion pour la kicks?
Je ne sais pas du tout ce qui a déclenché cet engouement pour les sneakers. Aussi loin que je m’en souvienne, c’est-à-dire au collège, je sais que je demandais déjà des paires pour mes anniversaires ou Noël. Sur les 4 années du collège je me souviens avoir réussi à avoir une Air Max, une Dunk Low et une Adidas Superstar . A cette époque déjà je « flambais » car dans mon établissement personne ne connaissait ni n’avait ces paires. En effet, j’ai grandi dans la campagne profonde, sans grands frères, sans internet, sans chaines de clips pour m’inspirer. On n’avait pas tout ça avant. Si je demandais des baskets c’est parce que j’étais un vrai garçon manqué donc jogging et baskets autant que je le pouvais … Par la suite au lycée je me souviens que c’était l’époque des Air Force One j’en ai eu trois paires, on se moquait de moi car je m’habillais en baggy baskets comme les basketteurs ou comme les chanteurs américains qu’on voyait à la télé. Arrivée à la majorité, à la fac, et à la ville surtout lol, alors là j’ai pu commencer à me lâcher grâce aux magasins auxquels j’avais alors accès mais aussi avec internet. De plus, je devenais autonome donc je faisais ce que je voulais de mon argent, la maman n’était plus derrière pour dire oui, non, c’est trop cher, choisis autre chose, c’est pas beau, tu ne vas pas porter ça… Et depuis cela ne fait qu’empirer, c’est devenu une addiction, je passe plus de temps sur les sites de kicks que sur les sites pour femmes. Je suis en constante recherche de nouvelles paires à dégoter et au meilleur prix, mais aussi de vêtements pour assortir avec mes paires. Je dois donc dire merci à mon côté garçon manqué pour m’avoir fait tomber dedans depuis quelques années maintenant.

Tu sembles brandir comme un trophée une paire de Nike Air Zoom turf jet ? As-tu une histoire particulière avec cette paire?
Effectivement j’ai dans mes mains une Nike Air Zoom Turf jet 97 Quickstrike rouge que j’aime beaucoup. Est ce que j’ai une histoire particulière avec cette paire ? Non, pas forcément. Elle fait partie de ma petite collection et je l’aime autant que les autres. Tout comme pas mal de paires je l’ai acheté car j’ai eu le coup de coeur pour elle en la voyant en magasin. Un jour de soldes à Nike Châtelet, je descends là où on peut voir l’étalage des ID, je me retourne du côté où sont exposées certaines paires, les paires soldées pendant cette période et là coup de foudre avec cette Air Zoom Turf. Le coloris rouge, les « veines » sur le dessus de la paire, les plaques en métal sur les côtés, le scratch, une vraie paire d’ovnis comme je les aime. Je ne l’avais jamais vu avant, je ne connaissais pas son existence, ce fut une pure découverte, en plus à un très bon prix. D’ailleurs, je n’aime pas forcément avoir plusieurs coloris du même modèle mais en ce moment je recherche une seconde air zoom turf car j’aime vraiment beaucoup son design. C’est rare que je sois à la recherche d’une paire précise, un certain modèle peut être, mais jamais un coloris ou une édition spéciale par exemple, je marche beaucoup au feeling, au visuel, lors de mes nombreuses recherches ou séances shopping.

Te souviens-tu de ta première paire ?
Comme évoqué précédemment, aussi loin que je m’en souvienne, la première paire qui a marqué mon esprit fut une Air Max bleue marine avec le signe Nike en vert pâle. Je l’avais eu pour mon anniversaire et la rentrée en 5ème, j’avais alors 12 ans. Je ne sais pas si avant j’avais des baskets sans marques et qu’elles ne m’ont pas marqué lol mais voilà cette air max vraiment est mon premier souvenir. J’en étais fière. En vraie petite racaille des bacs à sable, je mettais mon pantalon dans les chaussettes. Combo chaussettes et air max je vous laisse imaginer le truc mdrrrrr.

Qu’est-ce qu’une sneaker pour toi? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style?
La sneaker tout comme toutes mes autres chaussures, mes habits, mes accessoires, font partie de moi. J’ai toujours eu un style un peu différent, décalé, et dans les sneakers j’arrive à m’épanouir en trouvant des paires farfelues. Je ne m’en sers pas pour faire du sport car je n’en pratique pas depuis 15 ans maintenant. De toute façon le terme sneaker a bien été inventé pour désigner justement la basket à usage quotidien, pas spécialement pour pratiquer un sport. C’est un accessoire de mode je l’avoue mais surtout et avant tout une passion, car derrière la paire il y a le plaisir de la recherche, le stress lors d’une enchère, d’un event, la découverte de nouveaux modèles au fur et à mesure.

Que pense-tu de la mode des sneakers à semelles compensées?
Des sneakers à semelles compensées ? Comment dire … euh est ce que l’on peut appeler cela des sneakers d’ailleurs ? Perso je ne suis pas du tout modèles femmes, le rose, le brillant, les choses girlys, ne sont pas du tout mon truc, d’ailleurs je suis contente de faire du 8 US et de pouvoir acheter des modèles hommes. Aujourd’hui c’est la mode, cela marche bien car les marques veulent atteindre un public plus large, plus féminin, plus jeune aussi, mais pas sur que d’ici même 2 ans on en voit encore. De plus, des baskets à talons, vraiment non ce n’est pas ma came. Après ça marche pas mal sinon toutes les marques n’en feraient pas. Sneakers compensées ou plates de toute façon depuis quelques mois c’est la tendance d’en porter. Après chacun ses goûts …

Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneakers pour femmes, les marques font elles assez d’effort pour séduire la gente féminine?
A l’heure actuelle, l’offre est bien suffisante je trouve. Depuis que c’est à la mode les marques font tout pour toucher le public féminin. Des coloris frais, du rose, du violet, du verni, du doré, de l’argenté, des coeurs, des noeuds et des semelles compensées. Il y a eu des associations avec des représentantes féminines, je pense notamment à Alicia Keys pour Reebok ou Teyanah Taylor pour Adidas. Donc biensur que les efforts fournis par les marques sont remarquables. Je ne vois pas ce qu’elles pourraient faire de plus. Les ID sont aussi là pour laisser place à l’imagination des jeunes filles/femmes qui veulent créer leur modèle girly.

Le mot de la fin ???
Achetez les paires que vous aimez, non pas celles « qu’il faut porter » !!!

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 64

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante quatrième interview express, Nicolas a des choses à vous dire…

Bonjour Nicolas, présente-toi en quelques mots.
Bonjour Max et bonjour à tous les lecteurs. Donc je m’appelle Nicolas, j’ai 33 ans, je chausse du 11/11.5 US voir du 12 US sur certaines paires, et je vis à Reims (51). Je suis passionné de voyages, de musique, et de basketball. Je suis également un très grand admirateur de Michael Jordan, et bien évidemment je suis dingue de sneakers !

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
C’est grâce au sport, la grande passion de ma mère que je suis tombé dedans ! Je suis le 3ème garçon d’une famille de 5 enfants et notre mère voulait absolument que l’on pratique une activité sportive, quelle qu’elle soit. Mes deux grands frères pratiquaient le football, le tennis et aussi la course à pied. Ma passion pour les sneakers à débutée vers mes 3 ans en voyant les paires qu’ils portaient, ce fût un véritable déclic ! Quant à moi j’ai commencé par faire un peu de football mais j’ai deux pieds gauches ! J’étais vraiment plus à l’aise avec les mains et tout naturellement je me suis orienté vers le basketball lorsque j’avais 6 ans.

Tu sembles brandir comme un trophée une Adidas Stan Smith, as-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix ? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Bien plus qu’un trophée, cette Adidas Stan Smith est une paire vraiment symbolique pour moi. Comme je le disais précédemment mes 2 grands frères étaient férus de sport, et c’est en voyant la Stan Smith de l’un d’eux que le coup de cœur à eu lieu, c’était en 1983. La forme, le blanc immaculé de la paire et les perforations du cuir sur les côtés formant les 3 bandes m’ont tout de suite plu ! Trois ans plus tard, en 1986, ma mère m’en offrait une paire. On les avaient trouvées chez Intermarché (c’était la belle époque où les supermarchés vendaient de la kicks !!!) et elles avaient coûtées 150 francs !

Te souviens-tu de ta première paire?
Oui je m’en souviens encore très bien, c’était une petite paire toute blanche, sans marque, avec 2 velcros sur le dessus et deux bandes noires sur le côté. Je devais avoir environ 3 ans et pour moi c’était les baskets qui faisaient courir super vite ! (rires)

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Avant tout je suis un passionné mais par la force des choses, les paires s’accumulant, je suis devenu collectionneur. Je porte absolument toutes mes paires, je les bichonne, j’en prends vraiment soins. Je me suis d’ailleurs aménagé une pièce de 35 m² afin de pouvoir toutes les stocker… et les admirer !!! Ma collection est composée à 90% de paires Bball, les 10 % restant sont de la running et du lifestyle. Beaucoup de marques la compose : Jordan, Nike, Adidas, Reebok, Pony, New Balance, AND 1, Converse, etc… Mais mon modèle de prédilection est et restera la Air Jordan 1. J’en possède une bonne cinquantaine de paires, soit environ un tiers de ma collection !!! J’aime son côté vintage, son design, et le fait que je puisse la porter avec presque tout ! Sans oublier son histoire, c’est la première, celle par laquelle tout à commencé ! Je collectionne aussi toutes sortes d’objets concernant Michael Jordan comme des jerseys, des figurines, des magazines, des matchs, etc… J’ai grandi avec la carrière et les exploits de MJ, et je me sens vraiment privilégié et très fier d’avoir connu cette période ! Il est pour moi ma 2ème plus grande source d’inspiration après mes parents.

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
En 1991 j’ai 11 ans et je fais mon entrée en 6ème. Mes parents m’avaient achetés pour l’occasion une paire sans marque qui était la copie parfaite de la Reebok Pump Omni Lite que portait Dee Brown lors du Slam Dunk Contest. Ma 1ère journée de cours se passe bien et en quittant je croise deux élèves de 4ème . L’un d’eux porte une paire de Jordan V « Fire Red » et l’autre la Reebok Pump de Dee Brown justement. D’un coup l’un d’eux me dit : -« T’as trop gonflé tes fausses Pump sale pauvre, elles vont exploser !!! » Je n’ai rien répondu et je suis rentré chez moi malgré les railleries, j’étais complétement dépité ! J’ai rangé ma fausse Pump au placard, ressorti et nettoyé une Puma running que mes parents m’avaient achetés en solde quelques mois plus tôt. Elles étaient encore en bon état et je me suis promis de ne plus porter de paires sans marque. Mais étant donné que mes parents n’avaient pas réellement les moyens de nous donner de l’argent de poche j’ai dû trouver une façon de pouvoir m’acheter moi-même mes paires. Et un jour un couple de retraités qui habitait mon quartier et qui connaissait bien mes parents me propose de me faire un peu d’argent de poche en échange de quelques petit travaux chez eux. Je tondais la pelouse, faisais de la peinture, de la pose de papier peint, etc… Ils étaient généreux, me payaient bien et très vite j’ai pu m’offrir ma première paire : la Air Jordan 6 Black/Infrared ! Je me souviendrais toujours de la tête du vendeur quand j’ai posé le sac plastique qui contenait les 899 francs que coûtait la paire, il était entièrement composé de pièces de 5, 10 et 20 francs !!! (rires) J’ai fait ça pendant 7 ans, pour pleins de personnes. J’ai pu m’offrir toutes les paires que je désirais, et ça m’à appris le goût de l’effort, du travail et la valeur de l’argent. C’est vraiment le truc le plus fou que j’ai pu faire car ça me prenait tout mon temps libre, au risque de ne pas bosser mes cours et rater mes études !

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
L’engouement autour de la sneakers à toujours existé, je l’ai vécu moi-même dans les années 80/90 ! Tout le monde voulait sa paire de Pump, de Jordan ou même d’Ewing. Aujourd’hui avec l’explosion d’internet et des réseaux sociaux cette culture est exposée aux yeux de tout le monde ! Les clips musicaux et le buzz autour de personnalité comme Kanye West par exemple y sont aussi pour beaucoup. Les marques ont des stratégies bien rôdées pour nous pousser à la consommation, voir même la surconsommation !!! Quant aux modèles rétros qui ressortent je ne suis pas contre car cela permet de porter les modèles de notre enfance. Mais il en sort beaucoup trop, on frôle vraiment l’overdose, et forcément les gens ne peuvent plus suivre.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je suis devenu bien plus sélectif avec le temps, question de maturité. J’achète des paires moins flashy que celles que je pouvais porter au collège ou au lycée par exemple. La qualité des modèles actuels influe aussi beaucoup sur mes choix. Par contre j’ai eu dernièrement un véritable coup de cœur pour la ZX Flux de chez Adidas. J’étais septique au début, je l’ai essayée et depuis je l’ai adoptée ! Quant au terme sneakers addict je le trouve un peu trop galvaudé, les gens l’utilisent à tort et à travers. Être un vrai sneakers addict pour moi ce n’est pas seulement clicker ses paires sur internet, attendre tranquillement d’être livré et ensuite les stocker dans sa chambre !!! Si on veut se définir comme tel il faut d’abord connaître l’histoire des marques, celle des modèles les plus emblématiques, il faut partager avec d’autres passionnés , s’informer , ne pas avoir peur de faire de centaines voir des milliers de kilomètres pour acquérir une paire que l’on convoite plus que tout, chiner, se rendre aux events, etc… Toutes ces choses font le charme de cette passion, et grâce à cette dernière j’ai rencontré des personnes extraordinaires, d’ailleurs ils se reconnaîtront !

Le mot de la fin ?
Tout d’abord je voulais te remercier Max de m’avoir donné cette chance de m’exprimer sur cette passion qui nous unis tous ! Un grand merci également à ton photographe Franck pour son professionnalisme et la qualité de ses clichés. Et pour tous ceux qui liront cette interview je leur dirais juste de n’écouter que vos envies, pas celles des autres. Comme je le dit souvent : « Faire comme tout le monde c’est faire comme n’importe qui ! » Bref la hype c’est naze !!!
Peace & Love et longue vie à Sneakers Culture !

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 58

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette cinquante huitième interview express, Brasco a des choses à vous dire…

Bonjour Brasco, présente-toi en quelques mots.
Donc je m’appelle Brasco et j’habite Anvers en Belgique. Je bosse dans les réseaux sociaux. En gros je gère les différentes pages facebook et twitter de l’entreprise ou je travaille. En dehors des sneakers, ma drogue c’est l’encre et les snapback vintages.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Comme beaucoup je crois que c’est par le sport que je suis rentre dans le monde des sneakers. J’ai vu des images de Jordan quand j’avais 9 ans et j’ai trop aimé les chaussures qu’il avait aux pieds. La Jordan 3 fût la première paire que j’ai vu et elle m’as trop fait flipper. Après il y avait les grands du quartier qui avait aux pieds des air Max 1 et autres et voila quoi, on a vu, on est tombé amoureux. Après ça j’ai toujours aimé les sneakers que ce soit baskets ou running ou autres. Au début c’était pas facile pour un gamin de 12 ans d’avoir des paires mais quand on veut, on trouve moyen de se faire plaisir.

Tu sembles brandir comme un trophée une Converse All Star Chuck Taylor As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Entre moi et la Chuck Taylor c’est une histoire d’amour sans fin. Cette paire c’est toute une culture que ce soit sportif ou autre. En tant que Latino la Chuck Taylor c’est la paire par excellence suivi de la Nike Cortez. On dira que c’est mon côté Cali qui fait que cette paire j’en ai toujours au moins 2 ou 3 chez moi. De plus cette paire la c’est la Base de tout. Beaucoup disent que la AF1 et la running sont la base mais faut pas oublier que pendant les années 50 et 60 et 70 en NBA, ça jouait en All Star. Beaucoup de sports aux Etats-Unis se pratiquaient en All Star à cette époque. C’est une paire qui est faite pour tout les styles de vie. De plus elle est comfortable et facile à porter et passe avec un short, chino et jeans.

Te souviens-tu de ta première paire?
Pas exactement. Ca devait être une Cons en fin des années 80 quand j’ai commencé à jouer aux basket. Mais quel modèle exactement je serais plus trop. Par contre je me souviens de la première paire que j’ai acheté moi même. La Air Force Max en 92. Je me sentais trop fort cette saison la sur le terrain. J’avais vu la paire en vacances au Portugal et me souvenez de les avoir vu au pieds de Charles Barkley et je la voulais vraiment. J’ai directement dépensé les seules sous que j’avais. Mais les souvenirs que j’ai de cette paire me font encore rêver.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Un mélange des deux. On ne sait pas être collectionneur si il n’y a pas de passion pour ce qu’on collectionne. Je voudrais dire que cette passion c’est calmé mais un collectionneur se ment au moins une fois par semaine en se disant qu’il stop les sneakers. J’ai réussi à tourner le dos aux sneakers pendant 4 ans mais l’appel était trop fort pour que je reste loin d’elles. Mais bon à chaque fois que je regardé ma collection, ca me donné envie de m’y remettre. Quand on a une affinité avec n’importe quoi il est toujours difficile de prendre ses distances. Quand après tu te remets à relire l’histoire de certaines paires et qu’on te parle des paires de l’époque et que tu te souviens d’avoir vu jouer tels ou tels joueur avec à un moment tu craques et t’y retourne comme à la guerre. Pour citer ma série préférée: « Une guerre ne se termine jamais. » La passion des sneakers ne se terminera jamais. Elle diminuera surement à un moment ou un autre mais je crois que certains d’entre nous achèteront encore des paires quand on aura 65 ans.

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Je crois pas que j’ai fait quoi ce soit qui puisse être qualifié de fou.

Et si on parlait de resell… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le considères- tu comme néfaste ?
Le resell est un sujet assez difficile je trouve. Y a resell et y a resell. Dès fois cela permet en effet de mettre la main sur des paires plus difficile à avoir. Beaucoup de gens critiquent le resell mais c’est un hustle comme un autre. Je suis peut-être pas le plus grand fan du resell mais je respect le hustle. Bon maintenant y a des reselleurs sympas qui abusent pas avec les prix et avec qui y a moyen de négocier. Mais y a aussi les reselleurs à la mode qui croient qu’ils ont gagné Euro millions en vendant des paires general release à des prix de ouf. Et après t’as ceux qui de temps en temps vendent des modèles limités pour pouvoir s’offrir leur paire. Et ça je peux comprendre. Vu la vitesse à laquelle les releases se succèdent dès fois c’est la solution à fin de pouvoir s’offrir les paires qu’on veut. Considérer le resell en tant que néfaste c’est se mentir à soi même. Le resell est une nécessité je crois de nos jours. Beaucoup ont réussi à avoir leur paire grace au resell. faut pas oublier que pas tout le monde a l’occasion de camper ou d’être présent lors d’une release et à ce moment le resell est la pour t’aider. C’est juste à l’acheteur de trouver le meilleur prix. C’est pour ça que je dis que c’est un hustle. Sauf qu’un reselleur n’est pas sur un coin de rue à vendre ses paires mais derrière son ordinateur ou sa table.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Je me pose cette question aussi des fois. Quand je vois des gars de ma génération ou un peu plus jeune qui de nulle part s’affiche en tant que collectionneur ou sneaker addict tandis qu’ils n’ont que des releases de 2012 à maintenant ça me fait rire des fois. Les jeunes c’est une autre histoire. Beaucoup critiquent les jeunes mais pas tous le font parce que c’est devenu la mode de collectionner des sneakers. Certains d’entre eux sont comme nous l’étions y a 20 ans. On a tous commencé avec une paire suivi d’une deuxième et ainsi de suite. Donc critiquer un petit jeune qui n’a que 10 paires sans s’afficher et qui reste humble c’est juste hypocrite. Maintenant le gars qui n’as que 10 paires et qui s’affiche comme le Rick Ross du game il faut pas qu’il vienne pleurer après c’est faire mettre à sa place. Et après il y a ceux qui changent d’avis comme on change de chaussettes. Qui un mois ne veulent que des Jordans, le mois d’après revendent leur Jordans parce que tout à coup ca veut des AM1 et ainsi de suite. Mais je me dis que les stars de la musique et films y sont aussi pour quelque chose.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ?
Moi de nos jours une paire il faut qu’elle me fasse un effet de dingue quand je la vois. Si il n’y a pas cet effet la je prend plus. Avant c’était différent, j’acheté tout ce que j’aimé bien mais maintenant je réussi à m’abstenir des fois. Le terme sneaker addict de toute façon j’aime pas trop. Je préfère parler de collectionneur et non d’addict. Le mot addict à une connotation assez négative je trouve. Un addict dans le sens propre du mot passe par une mauvaise période si il n’a pas sa dose tandis que nous si on rate une paire on en souffre pas comme un addict qui essaie d’arrêter la drogue. Et bon un addict est le genre de personne qui vendrait tout pour avoir sa dose. Un passionné de la sneaker n’irait jamais aussi loin qu’a revendre sa télévision ou à dévaliser la maison de ses parents pour avoir de quoi se payer sa dose de sneakers. Pas encore en tout cas. Le terme est effectivement à la mode, une mode qui dure depuis trop longtemps à mon goût. Le terme est utilisé trop facilement. Tout le monde est un addict à en croire les réseaux sociaux. A croire qu’ils ne savent pas ce qu’un addict est. Je me considère pas un addict mais ça faudrait peut-être mieux demander à mon entourage parce que vu certains trucs que j’ai fait pour cacher des paires. Ou me faire livrer des paires en plus des excuses que j’ai balancé aux parents ou à mes ex copines quand je rentrais avec une nouvelle paire on pourrait dire que je suis addict. Mais non je suis pas addict.

Le mot de la fin ?
Il y a trop de cochons dans le sneakergame. (Ceux qui doivent comprendre, comprendront)

Crédit photos: Babylon

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Band of Brothers Part 53

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette cinquante troisième interview express, Yoan a des choses à vous dire…

Bonjour Yoan, présente-toi en quelques mots.
Salut à tous, je m’appelle Yoan, j’ai 35ans, sneaker addict, life addict, fan de basketball, de mangas, de graffitti, de bonnes bouffes et accésoirement de mode!

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment ?
C’est en grande partie le sport qui m’a amené à la sneaker dès mon plus jeune âge. Petit ce sont les baskets de mon père, fan de sport et notamment d’athlétisme, qui m’ont attiré vers la sneaker! J’ai du coup véritablement commencé par la Running pour faire comme le paternel et pour le design et le confort que ce type de sneaker pouvait représenter! A l’adolescence ça a été la découverte du Basketball et de la Nba qui ont accentué mon addiction pour la basket. Micheal Jordan et ces baskets non moins célèbres, m’a du coup « traumatisé » comme beaucoup de ma génération. Et c’est donc tout naturellement et dans la continuité que je me suis intéressé aux chaussures d’autres joueurs tels que Barkley, Pippen, Hardaway, Shaquille, Webber, Jason kidd. Toute nouvelle sortie était véritablement un évenement à cette époque et le sujet de prédilection des conversations sur le playground, hormis les scores et les performances des match du moment!

Tu sembles brandir comme un trophée une Air jordan 1. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
La Air jordan 1 White/black/red de 1985 ou communément appellé « Bulls »! L’histoire particulière avec cette paire réside dans le faite, simplement que c’est l’un des tous premiers coloris de Air jordan 1, que la Air jordan 1 soit la première de l’histoire de ces paires et qu’elle soit de 1985! Je l’ai choisi pour son coté emblématique à la fois dans l’histoire de la sneaker et du Basketball et pour son look particulièrement singulier! Coté Histoire de la sneaker, elle a autant bouleversé le monde de la sneaker, dans les années 90 notamment (dans ce que je considère comme l’âge d’or de la sneaker), que dans le monde du Basketball (et je parle du modèle et pas forcement du coloris). En effet pour la petite histoire, (et je vais pas mentir et me la raconter, je me suis documenté car même si je suis né en 1978, j’étais encore trop jeune pour me souvenir des scores et de la date exacte) Avril 1986, les Chicago Bulls rencontre en Playoffs Les Boston Celtics de Larry Bird, qui ont remporté 67 matchs dont 40 à domicile, et Sa Majesté qui revenait de Blessure, portera cette AJ1 et marquera 61 points sans battre les dit Celtics mais égalant le records Nba de points marqués en Playoffs détenu par Elgin Baylor en 1962! Coté Look, simple et efficace, qui se porte aisément avec tout et tous les styles vestimentaires tant au niveau de la forme que du coloris! Pour moi un « must have »!

Te souviens-tu de ta première paire?
Ouuu lala! Pas de la toute première parce que ça commence à dater, mais l’une des toutes premières que j’ai pu avoir, ou en tous cas digne de ce nom, car comme beaucoup de ma génération on a pas eu que des Hits étant petit (Atemi ou meme Mika pr ceux qui connaissent), c’est la Tubulaire de chez Adidas qui m’a particulièrement marqué et qui fut l’une de mes premières! Paire pour l’époque, futuriste, tant au niveau du design que de la technologie qui la caractérisait. En effet c’étais l’une de rares adidas de running exclusivement qui utilisait un système de gonflage à travers une valve au niveau du talon de la shoes et vendue du coup avec une petite pompe et une capsule d’air! A coté de ça j’ai eu la chance de porter, entre autres de la Pégasus, de l’Icarus, de la Huarache, de la Cortez de l’époque!

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je suis à la fois les deux! Collectionneur dans le sens ou j’ai pas mal de paires, plus qu’une personne lambda, et surtout beaucoup de modèles différents de style différents, d’univers différents. Ce qui fait de moi d’ailleurs un addict particulier car j’aime presqu’autant les running que les Bball! Un espèce de Boulimique! Du coup Passionné aussi dans le sens où ça fait partie intégrante de moi et de mon quotidien. J’aime ça depuis toujours, j’en suis même à mater les shoes que peuvent porter les acteurs, artistes ou autres animateurs télé, je me documente, je m’intéresse à l’histoire de la basket, de la sneaker, de ce qui la caractérise et c’est surtout un Véritable Kiffe de tous les instants!

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Rien de vraiment ouf si ce n’est au niveau de la somme que j’ai pu mettre sur une paire! C’est assez paradoxale et anecdotique en l’occurrence! Pour la petite histoire il s’agit de la Foamposite « Galaxy » que j’ai payé très au dessus du retail, mais que je ne regrette absolument pas! Quand je dis paradoxale et anecdotique c’est parce qu’a l’origine les Foam comme on les appelle communément, ne me parlais absolument pas et je m’étais juré de jamais en acheter mais c’était sans compter sur la « Galaxy » qui m’a ensorcelé et rendu dingue! C’est néanmoins la seule Foam que je possède et je ne pense pas franchir le pas une seconde fois, mais on sait jamais…

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la speaker ?
Essentiellement un phénomène de mode qui est directement lié à la mode et au matraquage des médias, aux surenchères des marques et à une certaine recherche d’identité chez beaucoup! Après perso, je pense que c’est lié au faite aussi que la mode est cyclique et que ce phénomène n’est vraiment pas nouveau et viens directement des années90 qui sont l’inspiration directe de la mode ou des modes de maintenant! Dans les années80-90 c’était, comme précédemment je l’ai dit, l’âge d’or de la sneaker ou en tous cas pour moi et pour beaucoup ce qui se faisait de mieux en matière de design et de matériaux! A l’époque c’étais déjà à la mode de porter de la basket mais c’était juste les mentalités qui étaient différentes de celles de maintenant. C’est pas comparable parce que les générations ne sont pas les mêmes! A cette époque il y avait certes beaucoup plus de vrais passionnés et y’en avait un peu moins qui le faisait pour le fun ou pour ce donner un genre. A l’époque nous aussi on faisait les beaux sauf qu’on avait un peu plus de respect et de valeurs que beaucoup de jeunes de maintenant. Les moeurs n’étaient pas les mêmes, l’économie n’était pas la même, le climat social n’étais pas le même! On est pas obliger de suivre ou de subir, l’essentiel est d’être soi même et fidèle à ces convictions et à ces gouts! Chaque homme chaque esprit!

Le marché de la sneaker quand à lui, c’est simple, c’est le reflet de notre société de consommation! Tout est fait pour qu’on consomme et c’est de pire en pire. Maintenant déplorer ou se lamenter sur ce qu’il se passe ne changera pas grand chose, par contre en être conscient devrais suffire à nous permettre de faire les bons choix et de nous situer ou de savoir ce que l’on veut et où on veut aller! Je le redis et surtout dans ce domaine on a le choix et faut juste l’assumer! Chacun est libre de consommer comme il l’entend, il faut juste se rappeler que la liberté des uns s’arrête là ou commence celles des autres!

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Plus sélectif je le suis devenu, on va dire par la maturité que je pense avoir, les années et on peut même dire par la force des choses! J’achete toujours sur des coups de coeur mais beaucoup moins sur des coup de tête! Budget oblige, car tu ne peux pas tout acheter, mais aussi par rapport au rendu même si on ne peut plus trop parler de qualité, tant que ça reste propre j’achète! Je sélectionne et je m’intéresse beaucoup plus aux « collabs » qu’avant, car on est pas toujours mais généralement pas dessus déçu du rendu, des matières et des matériaux employés! Et surtout il faut que je puisse et que j’ai les occasions de porter. Je n’achète presque essentiellement plus des sneakers que je ne pourrais porter dans la vie de tous les jours. Si être dingue, fan, inconditionnel de shoes quelqu’elles soient est être un sneaker addict alors j’en suis un! Le terme est à la mode, parce que comme je l’ai dit aussi précédemment, c’est un phénomène de mode! Pour beaucoup actuellement c’est le cas, parce qu’on voit de plus en plus des gens qui collectionne ou achète de la basket alors que jusqu’à lors ça ne les intéressait pas ou pour certains cas ils n’osaient pas. C’est d’ailleurs plébiscitée et accentuée par les médias, c’est devenue un phénomène de société, qui profite à toute une industrie et qui permet même à beaucoup d’exister socialement! Tous le monde s’y retrouve d’une manière ou d’une autre, les vrais addicts un peu moins mais l’intérêt du plus grand nombre passe avant celui de quelques uns mais que voulez vous! Comme j’ai dit l’essentiel c’est de savoir qui on est!

Le mot de la fin ?
Le mot de la fin: Enjoy, on a qu’une vie, ne pas la laisser nous consumer et la consumer autant que possible, serait l’idéale, kiffez ce que vous voulez mais ne pas oublier que comme l’a dit un personnage publique que je ne nommerais pas « Plaire à tous le monde c’est plaire à n’importe qui »! PEACE UP and ONE LOVE!

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Band of Brothers Part 50

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette cinquantième interview express, Myke a des choses à vous dire…

Bonjour myke, présente toi en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Mickaël mais on me surnomme Myke depuis toujours. J’ai 28 ans, et je bosse sur Paris depuis une dizaine d’années maintenant. Je suis consultant en immobilier de commerce. Depuis maintenant deux bonnes années. Je m’intéresse de près au monde de la sneakers, mais c’est une passion très récente comparée à beaucoup de « Sneakerhead ». Mon pied élastique accueille des paires allant du 6.5 au 7.5US.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
La Sneakers pour moi, c’est avant tout un rapport à l’enfance. Le parcours du combattant pour convaincre ma mère de me prendre la paire de mes rêves. Bon soyons honnête j’ai toujours du faire des concessions et je n’ai que très rarement eu la paire que je souhaitais vraiment. J’y suis revenu après mes 25 ans dans ma période « Nostalgie ». Envie Brutale de ranger les costards au placard, et de retrouver un style plus classique. Quand j’étais minot j’adorais les baskets blanches, mais comme je jouais au foot toute la journée, ma mère n’a jamais voulu m’en acheter. Trop salissant… Mon coup de cœur ça avait été les Air Max 1 Full White de 99. J’avais 14 ans à l’époque, et j’en rêvais vraiment. Je les voyais aux pieds des grands, et je les enviais beaucoup. Du coup aujourd’hui, Je les entasse. J’en ai 4 paires, sans compter les rééditions. Je pense que c’est cette frustration de gamin qui m’a poussé aujourd’hui à accumuler les paires de sneakers. Le choix matinal, bien que très compliqué est devenu un vrai plaisir quotidien.

 Tu sembles brandir comme un trophée la AJ IV DB ainsi qu’une Air Max . As-tu une histoire particulière avec ces paires ? Pourquoi ce choix ? qu’ apprécies-tu dans ces modèles ?
Alors oui, impossible de ne choisir qu’une paire, j’en ai donc pris deux pour deux raisons totalement différentes. La première, la Jordan 4 Doernbecher, c’est la première paire vraiment onéreuse sur laquelle j’ai craqué. J’ai été touché par le Programme de l’institut Doernbecher, et je trouvais cette paire vraiment particulière. J’ai profité d’un voyage de mes Parents à L.A pour les envoyer Chez Flight Club. Je vois encore la tête de mon père quand je lui ai donné 1000$ pour une paire de kicks. C’est à ce moment la que la « folie Sneakers » a commencé. A l’époque je ne portais que des Jordans, je les ai toutes revendu pour des Max 1, mais je n’ai jamais pu me séparer de celle la. La seconde paire c’est une Air Max 1 « Jewel ». C’est clairement ma paire préférée, j’ai totalement flashé sur ce modèle et son petit swoosh. Ca me permet également de parler du but que je me suis fixé il y a maintenant un an. L’idée est de réunir l’intégralité des différents modèles de Jewels. Il ne m’en manque plus que 5 à l’heure où j’écris. Mais elles ont une quinzaine d’année et c’est devenu très compliqué à trouver dans ma petite size.

Te souviens-tu de ta première paire?
J’ai le souvenir d’une paire qui a marqué mon enfance. C’était une Air Max Bw « Caméléon ». Elle était violette avec des reflets verts. J’étais complètement fan de ce modèle. J’adorerai la retrouver, même dans un état pitoyable, c’est vraiment LA paire qui à marqué mon enfance. S’ils la rééditent un jour, j’en prend au moins 4-5 paires, histoire qu’elle me suive pour mes vieux jours.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je dirais un peu des deux. Je suis avant tout passionné, je m’intéresse à l’histoire de la Sneakers et pour moi, ce n’est pas uniquement une question de possession. C’est aussi l’occasion d’échanger sur plein de sujets différents avec d’autres passionnés. La possibilité de rencontrer des personnes de tout horizons. S’il y a bien une chose qui nous rassemble tous, peu importe la religion, la couleur de peau, le milieu social ou professionnel, c’est bien notre paire de Basket ! Concernant le coté collectionneur, je pense que c’est ce qui me correspond le mieux. Je ne suis pas un simple consommateur. J’aime mes baskets, et tant qu’elles ne sont pas bousillées, ou remplacées par la même paire neuve, il est hors de question de m’en séparer. J’avoue que c’est un vrai bonheur d’avoir autant de choix le matin.

Pourquoi existe t-il un tel engouement pour la basket de nos jours ?
Je pense qu’encore une fois c’est quelque chose qui est lié à notre enfance. C’est extrêmement important chez les jeunes ce que l’on peut porter à nos pieds, et c’est vraiment l’accessoire qui nous défini le plus. Du coup très tot, les jeunes s’intéressent sans le savoir à la Sneakers. Une fois que l’on gagne nos premiers sous, on a tendance à se lâcher en se faisant vraiment plaisir. Il y a aussi 2 raisons à priori opposées mais qui poussent les gens à acheter telle ou telle paire : La mode d’un coté, et la volonté de se démarquer de l’autre.. Les uns veulent la paire du moment, les autres, une paire qu’ils ne croiseront pas aux pieds de tout le monde. Je me situe plutôt dans la seconde catégorie.

Et si on parlait de resell… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le consideres- tu comme néfaste ?
Haha, le resell, débat récurant chez les Sneakers Addicts. Je ne vais clairement pas faire de langue de bois, d’autant que ça m’arrive de plus en plus. Ca permet effectivement de finir par chopper une paire qu’on veut vraiment et qu’on à raté pour une raison X ou Y. Pour être honnête il n’y a que très peu de releases actuelles qui m’intéresse, le resell est donc pour moi un moyen de profiter de l’engouement autour de certaines paires pour faire des échanges intéressants voir un peu d’argent, dans le but de diminuer la factures des paires que j’achète. Perso, je paye souvent le prix fort, le prix de la rareté, qui est lié tout simplement à la loi de l’offre et de la demande. On a toujours tendance à jeter la pierre sur les reselleurs, mais il ne faut pas oublier, que c’est nous, acheteurs, qui fixe ces prix, si l’on était pas prêt à mettre des fortunes sur certaines paires par pure folie, alors le resell n’existerait pas, ou du moins, pas dans ces proportions. Je ne pense pas que ce soit si néfaste que ça, il fait parti du jeu, et je pense que ce phénomène se calmera rapidement de lui même. Ce n’est pas si simple de revendre des kicks, et beaucoup se retrouvent bêtement avec des paires sur les bras. Ceux la vont vite comprendre que ce n’est pas fait pour eux.

Te considéres- tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Cette expression est vraiment utilisée à toutes les sauces. Il me semble que dans mon cas personnel, le terme d’addict parait me correspondre assez bien. J’ai tendance à être très compulsif sur mes achats, mais j’ai appris à être plus sélectif. Je me suis fixé quelques priorités, sur lesquelles je saute si le prix n’est pas complètement absurde. Pour le reste je suis devenu plus raisonnable. Mais je pense que pour beaucoup de gens, c’est juste une manière de se donner un genre alors qu’ils n’ont que 8 paires à la maison. Etre un sneakers Addict à mes yeux, c’est « a way of life », tu y penses quotidiennement, à la recherche de la petite perle, ou en attente du prochain colis.

Le mot de la fin ?
L’engouement autour de la basket fait bouger les choses très rapidement en France. Nous avons désormais des évents autours de la sneakers, des vendeurs reconnus, de la customisation de haut niveau « made in France », de plus en plus de personnes s’intéressant de près ou de loin à cette culture. Alors oui le marché change, mais est ce si néfaste que ça ? Pour notre santé financière, sans aucun doute, mais voir notre communauté grandir et se développer me paraît être une très bonne chose pour tout le monde.

Crédit photos: Babylon

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Band of Brothers Part 37

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette trente septième interview express, Jon a des choses à vous dire…

Bonjour Jon, présente toi en quelques mots ?
Bonjour! Je suis Jon AlonePRDZ. Ça se prononce « Alone Prodz ». Ce n’est pas mon vrai nom, c’est un pseudo qui me caractérise bien. Quelqu’un d’un peu solitaire, qui mène ses affaires et ses projets généralement seul. Pour autant, je suis très sociable, j’aime échanger et rencontrer du monde. J’ai la quarantaine, je suis marié et père de famille. Je suis originaire de Nice, mais j’ai vécu un peu partout : Banlieue de Lyon, de Saint Etienne, Annecy, Marseille, Le Mans, Paris 18eme. Aujourd’hui je suis installé dans l’Est de la France. C’est une région qui ouvre des espaces intéressants du fait de sa proximité avec l’Allemagne, la Belgique ou le Luxembourg.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
J’ai grandi dans les années 80, dans ces quartiers dit « populaires ». Ce n’est pas le sport, Jordan, la NBA, la mode ou le minitel qui m’ont fait aimé les « sneakers ». Terme d’ailleurs totalement inconnu à cette époque où l’on mangeait des Treets et des Raiders! Pour nous c’était des baskets et basta. Ni « sneakers », ni « kicks » ou « heat ». Juste des baskets! Les « grands » autour de moi portaient du Ellesse, du Lacoste, du Tacchini, du Fila. Et pour ce qui est des baskets, Adidas menait la danse. N’oublions pas qu’en France, du début jusqu’au milieu de cette décennie, c’est Adidas le numéro 1. Tobacco, Rod Laver, Stan Smith, Nastase, Abdul Jabbar, Top Ten, Americana, Forum, Decade et toute leur gamme running sont les modèles que tu croisais le plus. Cela cassait totalement les codes vestimentaires alors en vigueur. Les « vieux » ne mettaient jamais de «tennis», comme il disaient. Pour la jeunesse de l’époque, c’était le début du « streetwear » version française : Polo ou pull de marque, veste ou bas de survet’, doudoune, aviateur, Bombardier, K-Way, bonnet roulé, Levi’s, Loïs, velours et paire de baskets. On commençait à mélanger des pièces « classiques » et des pièces sport. Ça peut paraitre cliché mais c’était vraiment ça! Plus tard viendront les Lendl, les Edberg, les ZX et le système Torsion décliné sur le running ou le BBall. À cette période, Nike était encore très loin d’être « LA » marque qu’il fallait porter. Le Coq Sportif, Ligne 7, Noël ou TBS étaient aussi des marques que tu voyais un peu. Les 80’s c’était aussi toute une époque où le culte du corps commençait à prendre de l’ampleur. C’était le développement massif des salles de musculation, du fitness et du running. Il y avait un côté « sport » qui rentrait dans la société française. C’est donc par ce biais que je suis venu aux baskets. C’était la culture de mon quartier, de mon époque. Je ne suis que le produit de mon environnement. J’étais un gosse qui faisait du BMX en bas de chez lui avec ses potes et qui rêvait de porter ce que les grands avaient aux pieds. C’était un pur truc de mecs! Tu ne voyais pas les filles en baskets , sauf lors des séances de sport à l’école. Et encore. Alors qu’aujourd’hui il est devenu chose courant de croiser tout un tas de nanas dans les boutiques spécialisées, sur les forums, les pages, les groupes ou bien encore sur des events. Ça aussi c’est un truc qui a changé et les marques l’ont très bien compris. L’année 1983 allait aussi beaucoup amener. Le dimanche après midi, il y avait l’émission de Sidney, « Hip-Hop » sur TF1.

On ne savait pas vraiment encore ce que c’était, ni tout ce qui allait en découler, mais on a accroché direct. Ça nous parlait. Ça nous changeait de Champs Elysées, de Guy Lux, Dalida, Sardou et Hallyday! Tout mon quartier regardait. L’émission terminée, on se rejoignait en bas pour se « rouler par terre ». Les mecs que l’on voyait à l’écran nous ressemblaient et portaient majoritairement des baskets. On y voyait de la Clyde, de la Cortez, de la Superstar. À l’époque tu voyais un peu des baskets dans « Starsky & Hutch » ou dans « Arnold et Willy ». Il n’y avait ni internet ni magazines spécialisés. La culture hip-hop à fait beaucoup pour la culture « sneakers » en France. C’est indéniable. Sans le Hip-Hop, pas mal de shops ou de marques ne se seraient pas développés de la sorte. Surtout les shops sneakers tels que nous les connaissons aujourd’hui. Car je n’oublie pas, qu’à cette époque, en dehors d’ Intersport / La Hutte, Athlete’s Foot et le magasin du coin de ta rue, celui qui vendait des Mephisto à ton prof d’EMT: ben y’avait rien du tout! Pas de Foot Locker, de Size?, de Nike et Adidas Store ou la multitude d’indépendants que l’on connait tous. Que les releases ne se bousculaient pas toutes les semaines dans les vitrines. T’avais des nouveaux modèles 2,3 fois par an. Pas tous les 7 jours comme aujourd’hui. Dans les 90’s, les Jordan c’était une par an aussi. Déclinée sur 2 ou 3 coloris. Sans plus. Les mômes de 2013 sont grassement servi à ce niveau. Tant mieux pour eux. Tant mieux pour nous aussi.

Tu sembles brandir comme un trophée la Air Max 1 OG « Dark Obsidian » et une Asics Gel lyte 3, As-tu une histoire particulière avec ces paires ? Pourquoi ce choix ? qu’ apprécies-tu dans ces modèles ?
En fait je suis venu avec deux paires. Deux running parce que c’est vraiment ma came. Une GR, la retro 2013 Air Max 1 OG « Dark Obsidian » et une Asics Gel Lyte 3 dans son coloris OG « Purple / Orange / White » sortie chez Kith. Concernant l’AM1, ce coloris fût mon premier sur ce shape, ma première paire d’Air Max 87. Tout simplement. Mon père me les avait offerte pour mes 14 ans. J’ai donc eu l’OG. J’ai adoré cette paire. J’avais l’impression d’avoir un trésor aux pieds. J’avais eu ma première Nike Air avec la Windrunner 86. Modèle dont j’attends désespérément qu’il soit « rétro ». Mais la 87, c’était un truc de fou avec cette bulle d’air apparente. Elle était magique pour moi. Je regardais à travers la bulle, j’appuyais dessus, j’essayais de comprendre comment ils avaient pu enfermer de l’air à l’intérieur. Quand je la mettais, en plus de la kiffer, elle me faisait penser à mon père que je ne voyais pas tout le temps, mes parents étant divorcés. C’était vraiment particulier. Mon père est mort cette année dans des conditions difficiles. Cette paire est ressorti au même moment. Comme ça! Certains trouveront peut être ça stupide, mais mes convictions font que je ne crois pas au hasard. Je crois aux signes. Alors je l’ai triplée! J’en porte une et j’en conserve deux autres précieusement.

Certes, on a tous le même avis sur ce shape version 2013, mais je m’en fous royalement. Elles sont bien plus qu’une simple paire de pompes pour moi. Pour l’Asics, c’est plus pour un petit « coup de gueule ». Mais un truc gentil, pas un truc de hater. Parce que c’est un shape que j’adore. Mais, c’est un shape qui devient de plus en plus à la mode. Longtemps décrié ou moqué à cause de son système de languette, il attire aujourd’hui pas mal de monde. C’est même un phénomène qui me dépasse de plus en plus tellement il me parait soudain. J’en possède 25 paires, 25 coloris différents. J’ai quelques heats et des GR. Ce n’est donc pas le genre de « collection » que l’on fait en 3 semaines. La Gel Lyte 3 est sortie pour la première fois en 1991 avant d’être « rétro » par Asics à partir de 2006. Longtemps, j’ai pu acheter ce chausson sans jamais me soucier de savoir comment j’allais me procurer une paire fraichement sortie. Sans avoir à courir en Allemagne 1 mois avant la sortie pour mettre de coté une paire à ma taille. Je dis chausson car le confort est incroyable et c’est le meilleur « true to size » que je connaisse. Mais depuis quelques temps, c’est devenu une mission cette pompe! Surtout les collabs entre Asics et Ronnie Fieg. C’est vrai que les modèles de Fieg chez Asics sont toujours une réussite. Tant au niveau du choix des coloris, que des matières. Mais je crois que la hype et le groupe Facebook « Asics Gel Lyte 3 » ont poussé le bouchon trop loin. Il suffit de se rendre sur le site de Kith un jour de release pour s’en rendre compte. La paire que j’ai dans les mains est probablement la dernière paire que j’ai réussi à coper chez eux sans prise de tête. Pour tout te dire, je l’ai même doublée. En ligne et au calme. Incroyable. Mais depuis, c’est, je crois, devenu impossible. Ronnie Fieg est le seul homme capable de changer la face du monde avec un « rope lace »! Ahahahahahah! C’est une très belle réussite. C’est très très fort. D’ailleurs je pense qu’il y a un marché à prendre sur le « rope lace ».

Te souviens-tu de ta première paire?
Ah oui! Très très bien! Elle était Bleu marine et bleu ciel. En nylon et nubuck. C’était une running Arthis! C’était la marque de Carrefour! Mais j’étais content! J’avais une running que je trouvais belle. Et la running c’est la base non?! Plus sérieusement, ma première pompe de marque c’est une Stan Smith. La vraie. Celle avec la languette fine en cuir et la tête de Smith dessus. Probablement très influencé par ce que je voyais autour de moi. C’était un samedi après midi. Je chaussais du 36 mais la dernière paire en magasin était du 35. J’ai pris la tête à ma mère, qui logiquement refusait d’acheter une chaussure trop petite, en lui disant que: « Non, ça va! C’est ma taille j’te jure ». Et le vendeur qui disait: « C’est un modèle qui bouge beaucoup madame. Vous verrez! » Ahahahahah!!! La force de vente du mec! Magnifique! Un grand moment. J’ai finalement eu la paire, pas mal d’ampoules, mais j’étais vraiment heureux. J’étais comme les grands de mon quartier. J’avais une Stan Smith!

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Forcement un peu des deux! Comme tout le monde je pense. Mais je pencherai plus pour le côté passionné. Je me fiche de ce que pense les autres de tel ou tel shape, de telle ou telle release. J’achète ce qui me fait plaisir. Comme cette retro AM1 avec laquelle je suis venu. Quelque chose que je vais trouver à mon gout. GR ou pas. Je ne suis pas un chasseur de heat. Je m’en moque royalement. Si je veux vraiment un heat, j’ai aujourd’hui assez de réseau pour réussir à mettre la main dessus. Mais ce sera avant tout parce que je trouve le produit vraiment top. Ce qui est loin d’être, à mon avis, le cas de tout ce que l’on place ou vend sous cette appellation. Je n’achète des baskets que pour moi. Pas pour les autres, ni pour la communauté. Mon plaisir je le prends en appréciant tout ce qui se trouve dans mes boites. Pas en cherchant à être « quelqu’un » parce que je porte ceci ou cela. Passionné aussi parce que, grâce à ce délire, j’ai pu rencontrer plein de gens intéressants et passionnants qui m’ont tous enrichi de quelque chose à leur façon. La basket peut être un lien pour se connecter. Je trouve ça super. C’est même le plus intéressant dans tout ça. Surtout si cela permet de découvrir d’autres choses. Ne parler que de baskets autour d’une table pendant des heures ce n’est pas ce qui me fait le plus rêver. Surtout que 9 fois sur 10, on retombe rapidement sur tous les poncifs et les lieux communs de ce sujet. Ça devient très très vite chiant. Si en plus, t’en as un qui veut étaler sa « culture », alors là ça devient infernal! On a une passion en commun. Okay. On peut en parler. Mais pas que…

Pourquoi existe t-il un tel engouement pour la basket de nos jours ?
Selon moi, c’est parce que nous, je veux dire ma génération, sommes désormais les adultes et les décideurs de cette époque. Nous avons acquis un pouvoir d’achat et nous avons imposé notre mode de vie et de consommation. Nous portons des baskets. Nos petits frères, nos petites soeurs portent des baskets. Nos enfants, portent des baskets. Ils sont élevés de la sorte,avec ce genre de « chaussures » aux pieds. Mon fils qui à 11 ans connait déjà pas mal de choses sur le sujet. Des choses que je lui retransmets. Quand il me questionne dessus, je lui en parle mais je ne lui impose rien. Il n’y a rien de plus naze que ces parents qui forcent leurs enfants à aimer les mêmes choses qu’eux. Une fois adulte, il sera très probablement à son tour consommateur. Pour lui, avoir une paire de baskets aux pieds est quelque chose de normal. Pour ses potes aussi. Ça n’a absolument rien d’extraordinaire comme à mon époque. Quand j’étais enfant, mes parents ne portaient pas de Nike ou des Reebok pour aller au boulot ou à une soirée entre amis. C’était chaussure en cuir, point barre! Les personnalités de l’époque n’étaient pas sous contrat avec des marques. Les couturiers ne signaient pas des collabs. Tu n’avais pas autant de publicité sur le sujet! De nos jours, certains se marient même en baskets! J’imagine à l’époque l’image qu’aurait renvoyé le couple qui se serait marié de la sorte… Si on ajoute à ça l’explosion du net et de la sur-information, on arrive à quelque chose qui devient, vu a travers ce prisme, énorme. On voit de la basket partout. Dans les magazines féminins, dans les films, les séries, les emissions télé, les clips. C’est devenu incontournable. Ma génération est responsable de tout ce joyeux bordel! Pour autant il manque encore une étape pour qu’en France nous soyons définitivement plongé dans le « sneakers way of life »: Les petits vieux qui poussent leur Caddie en running! Comme ceux que tu peux croiser dans un supermarché aux États Unis. Je pense que nous serons les premiers!

Et si on parlait de recel… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le consideres- tu comme néfaste ?
C’est un vaste sujet qui fait encore couler pas mal d’encre. Tout d’abord, j’aimerais donner mon avis sur un truc que j’entends, ou lis très souvent à ce sujet. Le fameux: « De toute façon ça a toujours existé ». De quel « toujours » parle -t-on? À partir de quand, ceux qui parlent de la sorte ont commencé à acheter des baskets? Car non, en France ça n’a pas toujours existé. Tu n’achetais pas 2 fois son prix une paire, à un pote ou un inconnu, parce que cette paire ne se trouvait plus au magasin près de chez toi. C’est des conneries de raconter ça aux plus jeunes. Il ne faut pas oublier, qu’avant les QuickStrike, HyperStrike, Family and Friends, Limited, Ultra Limited, les collabs, il n’y avait que des GR! Rien d’autre. On n’appelait même pas ça GR. C’était juste ce qui sortait. Il n’y avait pas 50 solutions. Ou tu avais de l’argent ou tu n’en avais pas! Ou ton revendeur avait le modèle, ou il ne l’avait pas! Au mieux, t’avais un cousin qui pouvait l’acheter pour toi dans son bled et te l’envoyer par la Poste… Mais il ne te demandait certainement pas un billet pour ça! Oui, t’avais bien quelques mecs qui rachetaient des vieilles paires déjà défoncées à d’autres parce qu’il galéraient vraiment niveau thunes!

Mais pour moi, ça c’était de la brocante! Pas du resell. Qui doublait, triplait les paires à l’époque? 0, 2,5 ou 10 gars en France? Je n’en sais rien. Du moins je n’en ai jamais connu. Mais si cela se faisait, c’était soit des mecs plus vieux, avec un fort pouvoir d’achat, soit des mecs avec des parents aisés. Qui pouvait dépenser 3000 francs (500€) à 15 ans en 1990 pour acheter plusieurs Jordan V afin de les revendre plus cher??? Franchement j’vois pas. Alors, s’il vous plait , arrêtez avec ce « toujours »! Quand ce phénomène a commencé à se développer chez nous, je me suis dit « Pourquoi pas? ». Après tout, on en retrouve dans tous les domaines où il y a des collectionneurs. Dernièrement j’ai mis la main sur l’Asics Gel Lyte 3 « Knicks » du pack ECP. DS. Je l’avais loupée le jour de la release. Je l’ai financée en revendant des paires DS qui dormaient dans mes placards. Au prix retail ou bien avec 30€ de bénef par ici, 50€ de bénef par là. Et j’ai eu cette paire 8 mois plus tard grâce à un reseller. Le principe est sympa non? C’est comme un petit placement financier à plus ou moins long terme. Avec des potes on plaisante autour de ça en parlant de « bonne soupe », de « bicraving ». Est ce que cela fait de moi un horrible personnage? Je ne pense pas. Ce qui est devenu petit à petit plus pénible, c’est la multiplication à outrance des mecs qui font ça. Le coté automatique, systématique sur beaucoup trop de releases. Avec des prix absolument incroyables et une sur-évaluation de pas mal de modèles. Un grand nombre de pages ou de groupe sont dédiés à ce système sur le net. C’est, il est vrai, quelque chose que j’ai condamné. Mais bon, finalement, tout le monde semble y trouver son compte puisque tôt ou tard les paires se revendent malgré les cris et les plaintes. Ça gueule beaucoup sur les réseaux sociaux à ce sujet. Mais les même s’empressent d’aller chez Flight Club à peine le pied posé à New-York! Qu’est ce que Flight Club sinon un magasin de resell? Ils trouvent que ceux qui font ça chez nous sont la honte, l’infamie de ce game…Alors que Flight Club avec ses prix de dingos, ça passe!, C’est un endroit formidable! « Quoi???? T’as pas été chez Flight Cluuuuub???? »… Étonnant non?! J’aime bien Flight Club. Mais j’y vais comme on va au musée. Je n’y ai jamais rien acheté. Je crois que ceux qui resellent ne sont pas ceux qu’il faut blamer. Ceux qui hurlent au scandale devraient plutôt se poser les bonnes questions sur les magasins qui laissent 1 ou 2 personnes repartir avec un lot de 12 ou 24 paires au nez et à la barbe des autres. Je pense que c’est la « nouvelle » génération qui se sent le plus frustrée. Parce qu’elle est inondée d’informations mais se trouve totalement dépourvue au moment de la sortie. La mienne connaissait ce genre de pénurie et d’indisponibilité depuis le début. Quand de simples GR étaient rares par manque d’un bon et important réseau de magasins à travers la France. Alors, perso, je ne suis ni frustré ni aigri. Plus rien ne me dérange à ce sujet. Il fait désormais partie intégrante de la chose. Et puis il y a toujours moyen de discuter et de lowballer un prix, Toujours.

Selon ton experience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
Y’a pas vraiment de clivage au sens strict. Il y a plus des façons différentes de se comporter, de communiquer, de prendre les choses de telle ou telle façon. Parfois ma génération est choquée alors que cela parait anodin pour les plus jeunes. Je pense que chacun doit vivre sa passion telle qu’il l’entend. Sans avoir à subir le dictat des autres, les avis tranchés et les railleries. Personne n’est au dessus de la mêlée. Nous formons un ensemble hétéroclite. il ne faut pas s’enorgueillir de tout savoir lorsqu’on ne vit que par le 2.0 et ce à n’importe quel âge!

Te considéres- tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je ne me considère comme rien du tout. Tout ce que je sais, c’est que j’’étais là avant que toutes ces expressions ne traversent l’Atlantique. Elles ne m’ont pas définies, elles ne m’ont pas fait. Je suis juste quelqu’un qui aime les baskets comme d’autres aiment les voitures ou la BD. Rien d’autre. Sans gloire ni prétention. Le mot « addict » je n’y arrive pas. Il me renvoie un truc négatif. Y’a des addicts au crack, au sexe, au jeu. Ça relève de la médecine et Dieu merci je ne suis pas malade. Après, c’est juste mon avis. Chacun s’appelle comme il veut ou se retrouve dans ce qu’il veut. À la limite, au milieu de toutes ces appellations sans aucun intérêt, je crois que « sneakers enthousiast » est celle qui me conviendrai le mieux. Parce que dans « enthousiast » , il y a du positif, de la joie, de l’entrain, du sourire. C’est festif!

Le mot de la fin ???
Quittez cette loupe déformante qu’est le 2.0! Soyez curieux! Enfilez une paire et sortez de chez vous! Partez à la découverte des gens, des choses qui vous intéressent. Faites vous votre propre avis. Affirmez vous et ne laissez personne vous dicter vos goûts ou vos choix. On a qu’une seule vie, mais on peut en vivre cent. Ne restez pas enfermé. Dans rien. Vivez en paix avec vous même. Vous vivrez en paix avec les autres. Souriez!

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 35

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette trente cinquième interview express, Mélanie a des choses à vous dire…

Bonjour Melanie, présente toi en quelques mots.
Salut!! Je suis donc Mélanie j’ai 27 ans ( euhh…bon ok 31, mais chuut!), je ne suis ni une addict, ni une collectionneuse, je porterai sans doute des baskets toute ma vie, simplement j’aime la basket.

Quel a été le facteur déclenchant de la passion pour la kicks?
Au lycée, avec un super pote de l’époque on adorait mater les clips hip hop et R&B sur MTV et MCM, quelque chose nous fascinait autour de la sape et de la basket, on pouvait passer des heures à parler de la paire de basket que portait machin chose chouette! Puis on filait dès qu’on pouvait à Châtelet faire le tour des boutiques pour essayer de repérer des paires ( et à cette époque il y avait évidemment pas tout ce qu’on voyait dans les clips et ne parlons pas des paires en ma taille!) et évidement on regardait plus qu’on achetait!

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire de basket devait être une paire du supermarché sans doute, mais ma toute première paire de marque était une Jordan ( impossible de me rappeler laquelle) que ma tante avait m’avait offerte pour car elle était devenu trop petite, je savais qui était Michael Jordan mais je n’avais aucune idée de ce que pouvait être ( ou ce que deviendrait ) cette paire surtout que la mode au collège était une paire de Fila. C’est un garçon de ma classe qui faisait du basket qui m’a fait  » whaou c’est une Jordan c’est cool! ». Mais par la suite je n’ai pas porté de basket jusqu’au lycée ( je préférais les dr Martens! )

Que pense-tu de la mode des sneakers à semelles compensées?
Disons que je me rappelle des No Name et des Buffalos, donc c’est juste un recommencement, après c’est une idée qui permet à certaines nanas qui ne portaient pas de baskets d’avoir un style moins stricts, ou à des nanas comme moi quasi- toujours en baskets d’être un peu moins garçon manqué. J’en ai porté une paire 2 ou 3 fois, mais finalement je préfère être à plat dans mes baskets!

Tu sembles brandir comme un trophé une paire de vans, as-tu une histoire particulière avec cette paire?
La vans c’est juste la paire la plus simple qui puisse exister, la paire qui peut être déclinée en 100000000 façons tant les imprimés et les coloris peuvent être combinés. La Vans est cool, elle sent le soleil, je me vois bien sur un beach cruiser longeant les côtes de Californie ( ahahahha RI-DI-CU-LE!!!). Pour ce qui est de la Hello Kitty, j’ai eu un coup de coeur en la voyant sur le net, malheureusement elle n’était plus disponible à ma taille je crois, et j’ai cherché en vain, une saison est passée et l’hiver aidant je l’avais oubliée, puis un jour en faisant mon shopping à Londres je suis tombée dessus « par hasard », surprise il y avait ma taille!!! L’imprimé est juste top, c’est mon côté petite fille je crois bien!

Qu’est-ce qu’une sneacker pour toi? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style?
La basket c’est un mode de vie, c’est aussi la mode, mais en même temps c’est indémodable. Je suis au courant des paires qui sortent grâce au réseaux sociaux, mais je ne cours pas ( ou très très rarement) après une paire quand elle sort, vraiment! Après je marche au coup de coeur, je peux ne pas être fan d’un modèle mais craquer pour un coloris par exemple. Ce n’est pas la basket qui donne un style, enfin je crois, disons que je ne me pose pas vraiment la question!! Tout le monde porte des baskets maintenant, ce n’est plus réservé à la pratique d’un sport, ou à une catégorie d’âge par exemple, c’est devenu une pièce commune à l’habillement au même titre que le jean!

Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneakers pour femmes, les marques font elles assez d’effort pour séduire la gente féminime?
Avant c’était difficile en effet, les paires qui me plaisaient ne commençaient pas avant le 38.5, alors on devait faire avec les modèles enfants pas toujours forcément très féminin. Depuis quelques années les marquent font des efforts assez important, que ce soit au niveau des coloris, des formes avec les compensées, ou des formes plus fines etc.. par contre sur certaines réeditions ou certaines collaborations très attendues ils oublient parfois les petits pieds ce qui est bien dommage, mais ça va je suis pas trop frustrée pour autant! Ah si parfois ils confondent petite fille et femme pour leur choix de coloris!

Le mot de la fin ?
Portez ce que vous aimez, aimez ce que vous portez! Et surtout ce n’est que de la basket, gardons les pieds sur terre!

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 33

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette trente troisième interview express, Amelie a des choses à vous dire…

Bonjour Amélie, présente toi en quelques mots ?
Bonjour, je me présente Amélie

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