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Band of Brothers

Band of Brothers Part 76

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante seixième interview express, Fred à des choses à vous dire…

Bonjour Fred, présente-toi en quelques mots
Fred, 45 ans, fonctionnaire à l’éducation nationale, ex basketteur toujours passionné par les sneakers.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker ? (le sport, la curiosité du moment…)
Par la pratique du basket bien sûr, mais mon véritable engouement est né vers 1981/82 lorsque je jouais au … tennis! Grand fan de Ivan LENDL, j’ai acheté ses adidas, avant de me mettre au diapason de la mode de l’époque: stan smith et Americana.
Je n’ai acheté ma première paire de Baskets qu’en 1989 aux Etats Unis, une converse weapon. A partir de 1992, Jordan à profusion; je me souviens d’avoir trouvé dans une vieille boutique à Alicante,en 1993, une paire de 7 bordeaux bradée à 130 francs de  l’époque (20 euros!) et de l’époque où l’on trouvait des jordan chez décathlon (1993- 1995), voire chez André, et là encore souvent à des prix très abordables.

Tu portes aux pieds une paire de Jordan 11. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
La 11 est ma sneaker favorite, avec la 3 et la 9. Là encore, tout est lié à des souvenirs personnels: quand la 11 est sortie, je vivais au Niger, très compliqué de me la procurer, et j’ai souvent rêvé de pouvoir posséder la version low faite pour Jordan lui-même en 1996. C’est chose faite aujourd’hui, je m’en réjouis. C’est un modèle très simple et en même temps intemporel, le contraste du noir et du blanc vaut tous les codes couleur selon moi.

Te souviens-tu de ta première paire?
Non, cela remonte à trop loin!

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Les 2: si tu es passionné par quelque chose, tu veux posséder les objets qui font référence à ce thème et faire partager ta passion; à ce titre, c’est plus facile avec une sneaker qu’avec un tableau ou des timbres, tu portes ta passion sur toi!

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Pas grand-chose: j’ai souvent sollicité mon beau-frère qui a longtemps vécu aux Etas-Unis afin qu’il démarche pour moi, et j’ai campé 3 ou 4 fois…

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Le business, internet; jusqu’à mes 24/25 ans (1994), peu ou pas d’infos sur les sorties, pas de « buzz » avec des stars du show bizz portant les produits estampillés sportifs. Les sneakers sont des produits d’appel; j’ajouterais les effets du « crossover »: jusqu’aux années 90, les « baskets » étaient assez ethniquement marquées, et la mode zulu de la fin 80 n’avait pas arrangé les choses. Désormais, tout est mondial: tout le monde écoute du hip hop ou du R and B, tout le monde porte des sneakers, heureusement pour moi vu mon âge canonique!

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Je suis sélectif à cause des prix exorbitants parfois demandés, mais mon principe de base reste: si tu aimes une paire, tu doubles voire tu triples…. Addict non car je n’ai pas besoin d’être sevré, par nécessité je peux arrêter du jour au lendemain; pour moi, il ne peut y avoir d’addiction , ce n’est pas une maladie, il ne peut y avoir de dépendance physique, c’est juste une question de rapport à la mode, aux tendances et à l’importance ou pas qu’on y prête.

Le mot de la fin ?
Il faut savoir raison garder et laisser les sneakers à leur niveau, des objets de contentement , point.Et surtout les rocker !

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 78

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante dix huitième interview express, Haym Essy aka CouLouLou à des choses à vous dire…

Bonjour Haym aka Couloulou, présente-toi en quelques mots
Salut, Salam, Je me présente Malley aka Haym Essy aka CouLouLou pour les intimes j’ai 34ans je viens des Yvelines. Dans la vie je suis technicien dans le domaine de l’assainissement et des traitements des eaux chez EAV du groupe SARP Industrie. Je suis un ancien BBoy (danseur et breaker), Mc, Basketteur et sneakers addict bien évidemment…

Par quel biais es-tu venu à la sneaker ? (le sport, la curiosité du moment…)
Étant un jeune issu des quartiers, on avait les grands frères et les anciens qui avaient toujours aux piedx une paire de basket neuves classes et authentiques genre Adidas Stan Smith ou Reebok Classic, qui sublimait leur style vestimentaire pour se démarquer des autres. Nous avions envie de leur ressembler et c’est de là qu’a pris naissance mon amour pour les baskets…

Tu portes aux pieds une paire de Air Jordan 1 fragment, As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Je n’ai pas d’histoire particulière avec cette paire, j’ai fait ce choix là tout d’abord parce que c’est la numéro 1 de la gamme et pour moi c’est la paire de Air Jordan la plus simple, qui a de la classe, du style, de l’élégance et de l’authenticité. Elle se marie très bien avec mon style vestimentaire de tous les jours c’est mon coup coeur tout simplement.

Te souviens-tu de ta première paire?
Ouiiiiiii je m’en souviens très bien, c’était une paire de Nike Trainer blanche low (basse) avec la languette bleue marine que je m’étais offert moi même pour ma rentrée des classes en 5 ème. J’avais travaillé avec ma mère à l’époque pour un paysan pendant les grandes vacances d’été de Juillet à Août comme je ne partais pas en vacances plutôt que de rester à traîner dans le quartier à rien faire de mes journées, j’ai pris cette décision là de faire ce job d’été pour pouvoir m’acheter cette paire de Nike que j’avais remarqué depuis un bon moment dans le magasin de sport InterSport, et j’ai bien kiffé cette expérience vraiment cool.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je me dit pas collectionneur mais plutôt passionné car j’ai pas énormément de paire contrairement à certains adeptes de la sneakers. La plupart de ma collection de kicks a pris forme sur plusieurs années mais a débuté depuis mon enfance je dirais plus précisément quand j’ai commencé à pratiqué le basket-ball, je me suis mis vraiment à acheter de la sneaker.

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Je ne dirais pas de plus fou, mais on pourrait la classer dedans. A l’époque dans mes débuts de joueur de basket plus vers l’âge de mes 14 ans avec mon frère d’armes, mon acolyte Moussa aka Jenkins ont étaient inséparables on jouait pas mal on avait un niveau correct et souvent ont jouait sur le playground derrière l’école, là ou on côtoyait un grand frère qui s’appelait Alexandre fan de Larry Johnson, Mickael Jordan et de Scottie Pippen. Il avait toujours une jolie paire de basket quand il jouait. On fantasmait sur ses Pippen qu’il avait aux pieds. De plus il nous mettait la raclée quand on jouait tous les deux contre lui. Un jour, il nous a lancé le défi  suivant. On fait 5 match en 20 points si vous arrivez à me battre avec un écart de 5 point je vous promets de vous offrir vos premières véritables paires de chaussures pour jouer au basket. On étaient stupéfait de ce qu’il venait de nous dire, on n’a joué comme d’habitude sans trop se poser de questions. On a perdu les quatre premiers matchs…  « Vous voulez qu’on arrête ou qu’on continue ?? » On a poursuivi jusqu’au cinquième et dernier match, et là l’improbable s’est produit, on gagne le match de 6 points. On était content sans être content car on se demandait s’il était vraiment « sérieux » en ce qui concernait la récompense et là il nous dit avec sa grosse voix: bon les petits frères on part ou bien?? On lui répond où ça??? Chercher votre dû!!!! Vous avez gagné un match avec plus de 5 points d’écart c’était mes conditions je n’ai qu’une parole donc on va chez InterSport pour que je vous achetiez vos baskets, ça sera bien plus pratique que vos Reebok Classic… Ce jour j’ai eu mes baskets Nike Flight Pippen Blanche, signature shoes du joueur des Chicago Bulls Scottie Pippen.
j’étais aux anges et j’en ai fait bonne usage en jouant au basket en club et j’en brisé des chevilles (Crossover, Uncle Breakear) sur les parquets mdrrr… Un vrai kiff  empreint de nostalgie.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
De nos jours la sneaker est un peu un atout majeur de l’habillement, du style vestimentaire. Tu peux être habillé décontracté, simple avec style ou élégance et sport, il te suffit d’avoir une belle paire de sneakers à la mode que ce soit un Heat ou un Beater et la  tu mets des claques à chaque fois que tu marches les gens vont regarder tes pieds jusqu’à ce qu’il se fracture la nuque juste pour admirer ta paire que tu portes aux pieds. Il y a certaines sneakers qui sont devenus des objets très convoités, de luxe car une célébrité, star de la musique ou acteur, les mettent à leurs pieds lors d’une émission ou d’un événement et là ça devient un graal. C’est idem pour les femmes avec leurs chaussures à talons ou escarpins de marques comme Louboutin, Gucci ou Chanel et j’en passe…

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Avec le temps je suis devenu plus sélectif, je me laisse plus dominer par l’achat d’impulsion. Si j’ai pas le coup de coeur pour la paire je peux  faire l’impasse dessus et passer à côté sans regret. On peut dire que je suis un sneakers addict mais avec une certaine modération. Je rêverais d’avoir en ma possession certaines paires mais vu le prix de revente je préfère m’abstenir et faire la part des choses, et si je n’arrive pas à l’avoir à prix raisonnable, c’est pas grave… Ce terme est bien à la mode et pas que dans le domaine de la sneaker,  c’est un mot fort de sens qui représente bien chaque personne peu importe la chose à laquelle il est dépendant.

Le mot de la fin ?
Soyez vous même, kiffez aimer votre passion, faites vous plaisir on ne vit qu’une fois peu importe les que vous avez dans votre collection Heat ou Beater portez les swaggés. Et surtout n’oubliez pas qu’à la base les chaussures, les baskets c’est fait pour être mis aux pieds et non pas ranger dans leur boite pour prendre la poussière ou exposer comme des œuvres d’art dans une pièce.
Voila quoi hein #BandeDeCosson « Sneakers on your feet you now like me » haye peace!!!

S.A

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Band of Brothers Part 80

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième interview express, Vicha a des choses à vous dire…

Bonjour Vicha, présente-toi en quelques mots
Vicha, 6 us, 28 ans, ex-bboy, graffeur à mi-temps et accessoirement rappeur membre du groupe South Sidaz 13×7, en l’occurrence, amateur de la culture hip hop en général, d’où cette attirance pour la mode ainsi que la culture sneakers qui va avec.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker ? (le sport, la curiosité du moment…)
Depuis l’école primaire, du moins vers le cm2, quand je voyais mes potes en Nike, Adidas, Reebok ou Jordan, c’est à ce moment que j’ai commencé à vouloir porter des chaussures de marques mais mes parents s’en foutaient un peu des marques. Du coup j’étais souvent sponsorisé par Atemi et Decathlon, c’est seulement en 6ème que j’ai pu avoir ma première paire de marque pour la rentrée, que je devais garder toute l’année scolaire… Ensuite j’ai commencé à bosser vers l’âge de 18 ans, donc pour combler cette frustration vis à vis des baskets que mes parents ne pouvaient pas spécialement me payer. La suite logique des choses était de m’acheter des paires selon mes tendances du moment (Bboy : Adidas Gazelle, Puma Suede, Puma Clyde), (Skate : Vans Era, Vans Authentic) etc…

Tu portes aux pieds une paire de Nike Air Flow Magenta. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
J’ai découvert ce modèle quand j’ai vu les premières photos de leurs rééditions 2011 sur le net, j’ai demandé le nom de la paire et on m’a répondu « AIR FLOW  » un modèle de 1989 que Nike remet au goûts du jour. Je me suis dit un sacré blase pour une sacrée paire. J’aime beaucoup le design de cette paire avec son concept de pantoufle running, c’est pas une paire de ouf ni super rare mais tu ne la verras sûrement pas sur les pieds de Monsieur « Tout le monde ».

Te souviens-tu de ta première paire?
Cortez Sergio Tacchini Marron et logo blanc, quand les Cortez Nike étaient à la mode. Je me rappelle d’une photo de groupe super stylée de la Mafia Trece, la panoplie de l’époque (année 90), c’était Crewneck, jean brut et Cortez. La belle époque! D’ailleurs pas mal de jeunes d’aujourd’hui reprennent les codes vestimentaires des années 90.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je dirais plus un passionné car pour collectionner, il faut pouvoir l’assumer financièrement et ayant d’autre priorités, j’ai du calmer au niveau de la sneaker. Mais sa ne m’empêche pas de suivre les sorties, les collabs etc…

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
L’engouement vient des réseaux sociaux et de la mode. Les gens se suivent et sont au courant de tout en même temps, sans compter le fait qu’il y a de l’oseille à se faire de partout, que ce soit chez les marques, les acheteurs ou même les ressellers. Le sneaker game est entrain d’évoluer et comme tout, il faut savoir s’adapter au jeu.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de cœur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
J’aurais tendance à être plus sélectif qu’avant mais je ne suis pas à l’abri d’acheter sur un coup de tête ou un coup de cœur, et non, je ne me considère pas comme un sneaker addict, et comme toute les modes ce terme se fatiguera et reviendra dans 5 ou 10 ans. Et pour moi un sneaker addict, c’est une personne qui se réveille sneaker, mange sneaker ( blague nulle numéro 2 ) et dort sneaker. Les passionnés le savent et nous savons reconnaître un passionné quand on en voit un.

Le mot de la fin ?
Vicha Killazer, South Sidaz 13×7 (trezixet), un grand merci à Max pour le BOB et bonne continuation à tous, much love sur vous lectrices et lecteurs…

S.A

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Band of Brothers Part 84

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième quatrième interview express, Assad a des choses à vous dire…

Bonjour Assad, présente-toi en quelques mots
Salut, je m’appelle Assad, 30 ans. Fan de sneakers depuis les années 90.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
comme tous ceux de la génération 90 j’ai été fasciné par Jordan et toutes les sneakers emblématiques des années 90 qui m’ont fait rêver.

Tu portes aux pieds une paire de XI concord. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Une jordan XI concord, 72-10, que dire de plus ?Ps: en passant, j’ai été doublement fasciné par les jordans via le manga Slam Dunk de Takehiko Inoue. Dans un passage du manga, un collectionneur de basket offre la jordan 1 BRED à Hanamichi Sakuragi. Ce fut le graal qu’il me fallait absolument avoir.

Te souviens-tu de ta première paire?
Absolument, je me rappelle de ma première paire. Ma première paire fut la Air Max 90 Infrared qui reste mon modèle préféré de Air Max à ce jour.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je suis plus un passionné mais à force de voir des baskets on a envie de tous les avoir et de se transformer en collectionneur.

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Rien de très fou, mais j’ai payé très cher pour avoir des baskets quelques fois… Et je pense être le seul dans ce cas vu la raréfaction de certains produits.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
je pense que ce sont les réseaux sociaux et internet qui ont fait explosé le marché. Avant tu regardais dans la rubrique basket de 5 majeur sur ce qui sortait sur les parquets, puis ce fut le développement des forums et le grand chamboulement des réseaux sociaux qui a permis l’essor. Il y a une sorte de bulle spéculative autour du marché, tiendra-t-elle longtemps ou est-ce une réelle tendance à long terme ? je ne sais pas vraiment.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
oui peut être plus sélectif mais il m’arrive souvent d’acheter sur des coups de tête. Oui je me considère un sneakers addict. Un terme très à la mode mais qui veut dire un peu de tout et n’importe quoi.

Le mot de la fin ?
longue vie aux Kicks.

S.A

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Band of Brothers Part 87

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième septième interview express, Tony a des choses à vous dire…

Bonjour Roger, présente-toi en quelques mots
Tony aka Roger aka Le Kint aka Trop de Aka, 36 ans. curieux et touche à tout, passionné d’Anthropologie. J’oscille entre divers univers notamment tout ce qui touche à l’art et la création…

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Au plus loin que je me souvienne, la Sneaker a toujours fait partie de vie. Gamin, j’ai tout d’abord été fasciné par Dustin Hoffman dans Marathon Man, puis ce sont les sportifs qui m’ont fait rêver et attirer vers cet univers, tout d’abord les Tennis Men puis l’ultime déclic fin 80, début 90 quand j’ai découvert en parallèle le Basket-Ball d’une part (ce sport et tout ce qui s’y rattachait étant devenu une obsession, un mode de vie) et de l’autre, l’avènement de la culture hip-hop et les questionnements identitaire allant de paire avec l’adolescence, j’ai donc sauté à pieds joints dans l’univers de la sneaker.

Tu portes une paire d’Adidas Stan Smith aux pieds, as-tu une histoire particulière avec ce modèle ?
Il s’agit d’une paire d’Adidas Stan Smith, une réédition datant d’une dizaine d’années. Une histoire particulière non pas vraiment mais je dirais qu’avec les Runnings de la marque à la virgule, c’est certainement la paire qui me correspond le plus, son côté classique, rustique, sobre et intemporelle, font que c’est un modèle à part pour moi et que je me vois porter des Stan Smith toute ma vie.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Ma première paire non mais trois paires m’ont particulièrement marqué, les Adidas Nastase de ma prime jeunesse mais surtout ma première paire de L.A. Gear, un modèle féminin si je ne me trompe pas mais nous n’avions pas beaucoup de moyen et c’était le seul que je pouvais me permettre de m’acheter. L’autre paire m’ayant marqué à jamais est l’Air Pegasus de 93 que je me suis offert quand j’étais au lycée, avec j’avais réellement trouvé le style qui était le mien.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je serais plus passionné que collectionneur même si quand on est passionné, on se met souvent à collectionner, on ne s’en rend même pas compte c’est le regard des autres qui nous fait en prendre conscience. Je suis encore la risée de mes proches quand je me déplace avec mes bagages pleines de sneakers.

Qu’est-ce que la culture sneaker selon toi ?
Il y a t’il UNE Culture sneakers ? À partir du moment où la Sneaker a quitté les courts, pistes et autres terrains de jeu, tout un chacun a pu se l’approprier, dans un premier temps quelques initiés (le milieu Hip Hop notamment) mais ce que l’on appelait au début Sportwear est vite devenu est le Streetwear, la Sneaker est partout même si elle est appréhendée de manière très différentes par tout un chacun.

Le Hip hop et basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne la sneakers ? Comment expliques-tu la génese de ce phénomène ( cette transversalité) ?
Le Hip-Hop et le Basket-Ball sont partie prenante de l’évolution des mœurs, des changements sociétales de ses 30/40 dernières années. Un moyen d’expression, une visibilité, je parlais plus tôt de questionnements identitaires, beaucoup comme moi, ce sont reconnus ou trouvés à travers le basket-ball et le Hip-hop, les deux se sont nourris l’un de l’autre et devraient continuer ainsi durant longtemps encore, la société a évolué mais le sport et la culture reste avec l’éducation le seul moyen d’ascension sociale notamment pour les personnes issues des minorités.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Cet engouement est dû au fait que la Sneaker à l’image de beaucoup d’autre produits, en se démocratisant a aussi été détourné de son rôle premier, il y aura toujours des produits techniques, créés pour le sport mais les 3/4 des produits sur le marché est clairement destiné à Mr et Mme Tout le Monde et à un usage « récréatif ». La Sneaker est devenu un simple bien de consommation, d’où la perte niveau qualitatif et la hausse des prix. L’engouement pour les Rétros est aussi un signe, on joue avec la fibre sentimentale, en faisant moins bien mais en vendant toujours autant, voir plus.

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Avec l’âge, on évolue, je suis encore ce gamin qui se réveillait en pleine nuit pour voir si il n’avait pas rêvé et que ses Sneakers étaient bien en sa possession, mais les priorités ne sont plus les mêmes, les achats moins compulsifs et plus réfléchis, j’éprouve plus de plaisir transmettre ma passion a ma fille, la voir porter certaines paires que j’ai moi même porté, qu’à compiler les achats. Sneaker Addict, je ne sais pas. Je déteste les étiquettes et être rangé dans une case, la Sneaker fait bel et bien partie de ma vie mais j’ai des gardes fous et puis là encore, nous sommes tous différents.  Parmi ceux qui se proclament Sneakers Addicts, il y a une foule d’individus différents, une majorité de passionnés, d’autres y voyant une manière d’exister notamment avec les réseaux sociaux « Mes Paires », « Ma Collection », tout cela est à l’image de la société actuelle.

Le mot de la fin ?
Faites vous plaisir et merde, soyez vous même 😉

crédit photo Babylon 23

S.A

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Band of Brothers Part 88

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième huitième interview express, Fabrice alias selecta bisso a des choses à vous dire…

Bonjour Fabrice, présente-toi en quelques mots
Bonjour je m’appelle Fabrice aka Bisso aka selecta Bisso. Je viens de Guadeloupe plus précisément de Saint-Claude sur la Basse-Terre. Je suis en métropole ( Toulouse ) depuis 2001 ou je suis venu finir mes études STAPS à l’université de Rangeuil.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Je me suis intéressé à la sneaker au milieu des années 80 grâce à l’émission de Sidney « HIP-HOP ». j’ai été tout de suite impressionné par les breakers passant à l’émission . Avec mon voisin nous avons voulu imiter ce que nous avions vu à la télévision et ceci c’est réalisé par l’imitation des tenues et bien sur l’achat d’une paire de basket ressemblant à ce qui passait à la télé ! Heureusement cette paire ne devait pas être chère car nos parents ont tout de suite accepté de nous les acheter . Il s’agissait d’une Adidas Americana . Par la suite j’ai eu quelques paires plutôt basiques entre marques de qualité et moins bonnes qualités ( Adidas / Nicanto ). A l’adolescence vers 1989/1990 au collège je découvre et vois ma première Jordan ! la jordan IV !! portée par un élève arrivant de France ! Je suis scotché par la beauté et le prix de cette Jordan quand il me dit que ses parents lui ont acheté une paire à 900 francs ! Je demande dans l’année cette chaussure à mes parents qui tout de suite me demandent si je suis fou de demander une paire de chaussure à ce prix.

Tu portes aux pieds une paire de Gel Lyte 5. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Cela a été la première paire pour laquelle j’ai campé devant un magasin ( Sole by Rice and Beans ) à Toulouse. Ce camp out fut été très difficile car au mois d’octobre ou novembre dans le froid, dès le vendredi pour une sortie le samedi. Et au final cela aura valu le coup car je suis reparti avec ma paire sous le bras. Ce modèle, la Gel Lyte 5 est un modèle très confortable dans lequel je me sens à l’aise, la coupe me plait, le chausson est encore une fois confortable et agréable pour les pieds .

Te souviens-tu de ta première paire ?
Comme je l’ai dit plus haut ma première paire a été une Adidas Americana ! Cette paire a toute une histoire pour moi et aura marqué ma pré adolescence.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Hou là que dire ? On dira que je suis avant tout un passionné, un « kiffeur », quelqu’un qui apprécie les jolies choses que ça soit dans la sneaker ou dans d’autres domaines et qui par l’envie de se faire plaisir a accumulé quelques paires qui font que certaines personnes diraient aujourd’hui que je suis un collectionneur ! Mais je t’avoue que je ne pose pas cette question je suis avant tout quelqu’un qui veut se faire plaisir, échanger et partager avec des gens qui apprécient la sneaker.

Selon ton expérience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
Tu sais mon expérience n’est pas immense dans le milieu de la sneaker, je suis un passionné de sneaker depuis des années mais suis beaucoup plus actif ( dans ce milieu dit « de la sneaker » ) que depuis quelques temps ! Mais en tant qu’observateur attentif de ce qui se passe sur les réseaux sociaux ou lors de discussions passionnées avec des « sneakers addict ou sneakerhead  » je pense que certains clivages sont tout simplement normaux et dû tout simplement au temps qui passe et au fossé de génération qui évolue . Il s’agit de se respecter et le plus gros problème est peut être là, le manque de compréhension dans les méthodes utilisées, dans la façon de s’exprimer, le manque de respect que ça soit chez les « anciens » ou les « jeunes » pourrissent à certains moments une ambiance qui pourrait être beaucoup plus apaisée . Quoiqu’il en soit ce n’est pas non plus une zone de guerre des conflits apparaissent comme dans tous les milieux et s’apaisent souvent assez rapidement ! nous sommes dans une société de consommation, de « buzz », tout va très vite, apparait rapidement et disparaît aussitôt.

La musique et la basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne la sneakers ? Comment expliques-tu la génese de ce phénomène ( cette transversalité) ?
Très bonne question puisque l’une de mes grande passion est la musique. Je suis sélecteur (DJ) dans un sound system reggae/dancehall le Blackout Sound System qui est un sound très actif. Aujourd’hui et que j’ai crée avec selecta Tchalys en 2002. Je viens de Guadeloupe ou la musique a une place très important dans toutes les familles. J’ai assisté à de nombreux matchs de basket ou jouer dans des tournois de basket de rue ou la musique a toujours été présente ! Je crois que cela est une histoire de rythme que l’on retrouve dans le basket, la musique, le sport en général et la sneaker est à mon avis un élément majeur permettant d’arriver à ce rythme que cela soit pour se déplacer, danser, se défouler ! La musique avec la danse est une forme de sport et le sport est une musique, un rythme ! on parle bien de répéter ses gammes dans la musique et le sport non ? La sneaker me semble être un des outils communs à la musique comme au sport ! Enfin bref au final je ne peux expliquer la genèse de ce phénomène mais ta question m’a inspiré un fil conducteur : le rythme…

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Je pense que cela est un phénomène dû à notre façon de consommer. En effet aujourd’hui il suffit qu’une paire fasse le buzz sur les réseaux sociaux ou autres supports d’information, qu’un artiste fasse une photo avec une paire pour que cela attire toutes sortes de personnes avec des intérêts divers, la mode, le buzz, le business… Cela a à mon avis pousser les marques à vouloir faire encore plus de profit au détriment de la qualité ! Aujourd’hui nous sommes je le pense à peu près tous d’accord pour dire que les prix sont montés et que la qualité des produits a sérieusement diminué ! La sneakers est devenu un produit de consommation qui est fait pour être consommé rapidement et remplacé aussi vite au final. Pas besoin de s’attarder sur des détails, sur la qualité des matériaux…

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
J’achète sur des coups de coeur en étant sélectif tout en essayant que cela ne soit pas des coups de tête ! Cela n’est pas évident mais j’y arrive quand même car il y a quand même une réalité économique derrière lol on ne peut pas tout acheter ! Comme je le disais plus haut je ne me considère pas vraiment dans une case  » sneakers addict « . Je suis juste un « kiffeur » qui prend du plaisir à partager ce qu’il aime et ce quelque soit le domaine ! je fais de même dans la musique et je n’ai pas besoins d’une étiquette qui enferme les gens dans une case et dans laquelle des règles seraient à respecter en tant que « sneakers addict »

Le mot de la fin ?
Je crois qu’il est important de ne pas se restreindre à une passion il faut s’ouvrir à pleins d’autres choses quitte à ce qu’il y ait une transversalité entre ce que l’on fait. Cela permet de rencontrer des gens, de discuter, d’échanger, de s’ouvrir au monde et surtout ne pas rester dans son petit monde « d’addict ». La sneaker devrait être pour chacun une ouverture, un moyen d’avancer… Le reggae-dancehal , le hip-hop sont aussi un passion, l’achat de disques vinyle, le plaisir du toucher, de l’odeur, de les jouer me font penser aussi à cette passion la sneakers ! Mais comme je le dis plus haut ceci doit rester un moyen d’échanger, d’aller vers les autres et ne pas rester enfermer, cloisonner .
Merci et longue vie à sneakers culture

crédit photo Pierre Ftt

S.A

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Band of Brothers Part 89

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quatre vingtième neuvième interview express, Laurent a des choses à vous dire…

Bonjour Laurent, présente toi en quelques mots ?
Je me prénomme Laurent (Lorenzo since 1998), j’ai 41 ans, né à St-Quentin (02). Cela fait 21 ans que ma passion s’allie à mon travail!

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Le sport est dominant depuis mes 8 ans (6 années de cyclisme), puis après 1 an sans licence, mon professeur d’EPS me parle de basket-ball, que ma taille, etc … Je signe au SQBB, je n’ai jamais touché un ballon, mais je me rends vite compte qu’un accessoire est primordial, les chaussures. Du coup, ma première année, je passe des CONVERSE CIMARRON au WEAPON et termine avec les ADIDAS STATUS. Quelle révolution technique ces billes au talon, même si en peu de temps elles finissent sur le sol ….. Puis vain ma « vraie » première paire, les AIR JORDAN V Blk/Silver, mais les 897 frs !. Vu le tarif, il n’est pas question d’en changer, et je termine par être obligé de mettre 3 paires chaussettes pour jouer, car le macadam a eu raison d’elle lors de l’été 1991. Les 3 enseignes sport de ma ville (SPORT 2000, ATHLET’S FOOT et INTERSPORT) ne répondent plus à mes attentes et la proximité avec Paris, fait que j’y vais régulièrement. Du coup, je découvre les shops comme EKIVOK, TIKARET, FOOT LOCKER, ALFA NY STORE, DOUBLE SOURCE et TOP BASKET. C’est dans ce dernier où j’ai effectué mon stage de vente en Mai 1993. Entre 1992 et 93, je vais en vacances à Marseille, et découvre le cours Belsunce avec ses nombreux magasins à prix réduits, et je ramène des LA GEAR CATAPULT et MVP (199 frs) pour des copains, et des AJ VII pour moi. Je commence aussi à rachèter des paires portées, je double mes favorites, je découpe les modèles une fois usés, bref je cherche à comprendre … Et me fais mon mur d’exposition dans ma chambre !

Tu sembles brandir comme un trophée une paire de Jordan 1, … As-tu une histoire particulière avec cette paire? Pourquoi ce choix ? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Cette paire a effectivement une histoire incroyable. Qui peut raconter que c’est sa maman qui en a fait l’achat ?. Moi je peux le dire aussi surprenant que cela puisse paraître. En Septembre 1993, je suis en vacances à Marseille et je téléphone chez moi pour prendre des nouvelles, et là ma maman me dit que ce matin elle est passée chez SPORT 2000 qui liquide avant fermeture définitive. Elle y a vu 2 paires de JORDAN blanche et bleue avec des ailes sur le côté !!!! Je n’en crois pas mes oreilles et lui demande de prendre les 2 paires, mais je n’aurai que le 8us car le 10 1/2us est déjà vendu …. Quelques années plus tard, un copain de mon quartier me parle d’une paire de JORDAN portée qu’il a dans la cave, et BINGO je récupère celle « râtée » lors de la liquidation !!!…Donc outre le côté épuré, esthétique, rare et tout autre superlatif, c’est la raison pour laquelle j’ai choisis cette paire.

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire dont je me souviens parfaitement bien est une Le Coq Sportif VARIOSPEED navy que j’ai eu début 1985, et que j’ai bêtement arraché sur l’avant pied dans un manège de fête foraine en Novembre, la semelle s’étant prise dans l’escalator.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Si je me définis comme un maniaco fétichiste qui sent sytématiquement chaque paire, qui aime que le laçage soit bien à plat, qui double pour éviter de salir sa semelle et qui préfère prendre autre chose que son 13 pur éviter de porter son achat te suffit ?….

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Quel que soit le secteur, les marques surfent sur le « sentimental », le retour à l’âge « d’insouciance », retour à la « jeunesse », etc… La télévision, les réseaux sociaux, etc… font que la sneaker est partout, même les grandes marques de couturiers (DIOR, MARGIELA, etc..) s’y sont mis à reprendre des vieux modèles, comme par exemple la German Army Trainer. C’est un marché qui se porte bien, et je m’en rends compte chaque jour avec mes clients. La sneaker s’est démocratisée, le temps où nous portions qu’ une paire de running, de basket ou de tennis pour pratiquer un sport est révolu. Nous vivons depuis quelques temps ce qui se passe outre-atlantique depuis. Nous sommes en retard, mais il n’y a plus le décalage du passé, où nous disions tout est mieux là-bas! En Europe, nous avons désormais nos exclusivités sur le modèle ou le code couleur. Un simple exemple, la DUNK low ou high de T.P, SMU de chez COURIR s’est très bien vendu sur le net aux US !. Le marché n’est pas près de s’essouffler et ce grâce ou à cause des marques qui visent juste pour les nouveaux consommateurs, et pour les anciens comme les quadragénaires qui n’ont plus la même priorité, et qui chipotent sur le shape, les matéraiux, etc .. j’en fais parti !!!.

Le rétro est à l’honneur chez les marques depuis plus de 10 ans. Que penses-tu de la qualité de ces produits ?
Alors là je ne me fais pas l’avocat du diable, mais je pense que pour des raisons écologiques il n’est plus possible de refaire la même chose que par le passé au niveau des collages, donc la chaussure est moins résistante. De plus des matériaux ne doivent plus exister, c’est fini l’époque de passer du cirage sur le durabuck pour que sa paire de AJ V ou VI, VII soit en cuir. Et sommes-nous réellement concerné par les ré-éditions?, combien de modèles phares à nos yeux ressortent ?. Si je prends l’exemple de la AJVI blk/infra, une différence énorme sur l’infra, mais une très belle réalisation pour la forme et surtout le retour du 3M non présent sur la 2001 !. Je ne suis pas obtu, et comprends les avis de chacun . Et puis les « anciens » représentent combien de part de marché par rapport à la nouvelle génération de consommateur, je rebondis pour répondre à ta question suivante.

Selon ton expérience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
Cette séparation, différenciation est normale. Bon nombre de personnes n’acceptent pas que les « jeunes » bousculent les « anciens ». Ce n’est pas l’élève qui prend la place du professeur. Mais je me rends compte au quotidien, que notre rôle est de redescendre l’information, d’expliquer, d’affirmer pour éduquer sur ce qui s’est fait avant pour qu’il en profite maintenant. C’est sur que d’entendre dire que Le Coq Sportif avec sa ARTHUR ASHE a copié la STAN SMITH c’est dur !. Et quand des personnes qui ont la moitié de mon âge me disent que les prix sont élevés, je leur fais la conversion en Frs, puis leur donne le SMIC de l’époque… bref l’éducaction !

Le mot de la fin ?
Le mot de la fin est du poète et peintre William BLAKE : NO BIRD SOARS TOO HIGH IF HE SOARS WITH IS OWN WINGS !

S.A

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Band of Brothers Part 61

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette soixante deuxième interview express, Maxime et Valentin ont des choses à vous dire…

Bonjour Maxime, Valentin présentez vous en quelques mots.
Maxime et Valentin, chasseurs de vintage et fondateurs de Snapster.fr

Parle nous de Snapster.fr , comment t’es venue l’idée de cette marque (genèse, concept, aboutissement…) ?
Il y a plus de 6 ans, on a commencé par collectionner les vestes Starter par nostalgie puis on a fini par en vendre sur le net. On commandait aux USA et pour diminuer les frais de port on en prenait une ou deux pas forcement à notre taille. C’était la période NEW ERA (fitted) mais certains de ceux qui nous achetaient les vestes nous demandaient si on avait pas des casquettes avec des « attaches en plastique » comme dans les années 90. Aux États-Unis, ils appelaient ça des snapbacks. Et snapback/Starter ça a donné Snap-ster. Le bouche à oreille a bien fonctionné et on recevait des dizaines de mails par semaine pour des vestes. On a monté le site de vente en ligne avant la vague des rééditions et par la suite, on a développé nos propres produits. La finalité aujourd’hui c’est de sortir nos propres produits, guidés par notre amour du vintage et faire de Snapster une marque parisienne aux influences hip-hop culture.

Qui sont tes clients ? Qui cibles-tu le plus avec ta marque (les passionnés ? les hypeux ? les nostalgiques ?)
Depuis nos débuts, on touche deux types de personnes : la génération 15-20 ans qui a découvert Starter avec Tyga dans « Cali Love » et les nostalgiques 30-40 ans qui veulent retrouver ce qu’ils avaient ou ont toujours voulu avoir quand ils étaient petits. Mais au final, on se rend compte avec les remises en main propre que tout le monde peut porter une casquette et on peut être surpris par le client…

Quels sont tes produits best seller ?
On a eu une grosse période où les rééditions de snapbacks se vendaient très bien mais en ce moment c’est les vestes et les bonnets, surtout les camos.

Vous êtes pas si nombreux dans ton créneau, est-ce important pour toi de te distinguer de la concurrence ? si oui comment t’y prends-tu ?
Quand on a débuté, ce n’était pas très difficile sachant qu ‘on était les seuls à vendre des snapbacks et qu’il n’y avait que du vintage. La concurrence est arrivé avec les rééditions et la vague de Mitchell and Ness qui a deferlé sur la capitale. On se différencie du coup en gardant une priorité sur le vintage. On aime toujours autant chercher les raretés qu’avant.

Aujourd’hui beaucoup d’amateurs de sneakers assortissent systématiquement un accessoire à leur basket, est-ce que ce phénomène a impacté ton business ?
Beaucoup. Les Chicago Bulls est l’équipe la plus vendue et de très loin et c’est lié à l’explosion des Jordan. Quand la snapback est devenu populaire, les clients nous demandaient une fois sur deux si on ne vendait pas des Jordan. On a pensé à une époque faire dans les sneakers vintage mais on s’est vite rendu compte que c’était pas évident (état, taille, conditionnement) et qu’il y avait des gens bien plus qualifié que nous.

Parlons sneaker, par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
C’est depuis qu’on est petit. On a toujours été fascinés pars les baskets. J’avais vu Shaq au zénith en 93 et il avait balancé sa Shaq Attaq I en 57 dans le public. Elle était tombée deux rangs devant moi et je ressens encore de la frustration quand j’y pense. Je me suis vengé dès que j’ai pu financièrement.

Te souviens-tu de ta première paire?
C’était des Jordan VIII aquas. Achetée dans le centre de la France pendant les vacances, aux vendeurs d’ « articles de sports » de la ville . Heureusement, que mon anniversaire n’était pas loin. J’ai du les demander tous les jours pendant 2 semaines…

Selon toi, pourquoi existe t-il un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ?
Je pense qu’il y a toujours eu cet engouement. A chaque rentrée scolaire, tout le monde voulait dégainer la paire inédite. Il y en a qui arrivaient avec des Barkley en primaire, des Triax 96 Olympics ou des Uptempo au collège… J’ai le souvenir que c’était le cas à tous les âges. En même temps, la chaussure est un bel objet, un accessoire très personnel et je pense qu’en France, on a une culture du vêtement. Personne ne se moque de ce qu’il a son pied que se soit pour le style et/ou le confort. Les filles sont devenues une cible importante aussi.

Le mot de la fin ?
Soyons raisonnable mais faisons-nous plaisir !

Crédit photos: Babylon
S.A

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Band of Brothers Part 41

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante et unième interview express, Deb a des choses à vous dire…

Bonjour Deb, présente toi en quelques mots.
Bonjour Sneakers Culture alors moi c’est Deb , 37 ans, j’habite Toulon ( depuis peu ), je suis originaire du Nord de la France. Je travaille dans la restauration, et je suis naturellement passionnée de kicks essentiellement la Air Max, je chausse idéalement du 39 (chose pas toujours facile à trouver ) donc je me rabat souvent sur la taille 40 .

Quel a été le facteur déclenchant de la passion pour la kicks?
Le facteur déclenchant à était le jour ou en rentrant de l’école je suis passé devant la vitrine de Chausport ou je tombe littéralement amoureuse de la Air Max BW Persian j’étais au collège nous sommes en 1991 impossible pour ma mère de sortir 799 francs (si mes souvenirs sont bons ) surtout pour une « vulgaire paire de basket qui fait garçon… » ce que je comprenais tous à fait à l’époque, car nous étions 5 enfants seuls avec notre mère … J’ai donc essayé d’oublier ce modèle jusqu’au jour ou un ami proche m’offre sa paire, il ne la portait pas. J’étais la plus heureuse du monde, j’ai du la rocker pendant trois années au moins. Et depuis je l’ai racheté à chaque réédition je dois en avoir encore 3 neuves en boîte tellement ce colorie m’a marqué Voilà donc le déclenchement de ma passion. Malheureusement la qualité ne suit plus, mais la c’est un autre sujet …

Tu sembles brandir comme un trophé une paire de Air Max one USA ? As-tu une histoire particulière avec cette paire? De plus tu es une grande fan de Air max, dis moi comment en es-tu venu à collectionner ces paires ?
La AM1 USA comment vous dire, voila une paire qui me tiens à cœur, j’ai tellement embêté mon monde (particulièrement la Communauté de Sneakers addict ) avec cette paire que jamais je n’aurais pas pensé la trouver un jour à ma taille 5 ans après sa sortie . En 2003 l’année de sa release, j’ai pu enfin accomplir mon rêve « d’aller à New York » c’est un souvenir que je lie à cette paire voila tout. Alors qu’à l’époque, je ne m’intéressais pas vraiment aux modèles AM1 j’étais omnibulé par la requin de toutes les façons, j’habitais un petit patelin en Isère ou le 1er shop de Sneakers du coin était à plus de 35km ,alors autant vous dire que des sorties j’en ai loupé, puis l’arrivée d’internet a changé ma vie, j’ai donc commencé à me faire plaisir. La Air Max a toujours fait partie de ma vie… L’idée de collectionner ces paires est arrivé à l’époque ou enfin je travaillais et que je pouvais me les acheter. En 1998 arrive la « Air Max plus « alias  la TN encore la un sacrée coup de cœur !!! chaque occasion de me rendre à un Foot locker, je m’achetais un nouveau colorie puis encore une fois Grace à internet, les forums je m’aperçois que je ne suis pas la seule dans ce délire et toute celle que je n’avais pas pu avoir,  j’arrive enfin à les retrouver !!! Et au fur et à mesure les paires se sont accumulées chez moi d’ou l’idée d’en faire une collection.

Te souviens-tu de ta première paire? Oui bien sur !!!
C’était une Adidas Nastase, je devais avoir une dizaine d’années, je me souviens en avoir était fière et me demander qui était ce drôle de Monsieur sur mes languettes… J’avoue n’avoir jamais été une grand fan de tennis.

Qu’est-ce qu’une sneaker pour toi? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style?
Je porte des kicks toute l’année, au travail, dans la vie de tous les jours d’ailleurs je suis bien souvent embêter car je ne sais pas m’en passer et quant il faut un minimum s’habiller, je n’ai pas de chaussures à mettre.  Elles me sont donc tellement utiles, puis il faut avouer que porter une Sneakers est devenu tellement banal, des gens se marient en Jordan de nos jours, des jeunes se passionnent de plus en plus tôt « c’est Swag  » comme dirait mes nièces ou, c’est la hype ! enfin tatie ??? Ah bon ??? (Je suis sûrement trop vielle pour ça ) en même temps suffit de voir l’effet de la Yeezy pour mieux comprendre !! Kanye West ect .. C’est pas forcément ce que j’écoute, puis toutes ces dernières paires sorties qui visent ces jeunes avec des CW affreux donc effet de mode ? Oui sûrement ! moi même j’ai essayé de voir un peu plus loin que la marque au fameux Swoosh mais finalement non, la Air Max est belle est bien la paire qui fait mon style, qui fait que c’est mon mode de vie à moi et un colorie suffit à me retourner la tête, à imaginer le matching color avec, pourvu qu’il y est ce fameux coussin d’air ! Malheureusement comme je vous disais plus haut la marque cible les ventes en quantités au détriment de faire de la qualité, c’est bien dommage un AIR MAX BW suffit de regarder on en trouve quasiment plus et si on en trouve la qualité n’y est plus et depuis 2009 j’ai décidément arrêté d’acheter même ce modèle a marqué ma jeunesse.

Que pense-tu de la mode des sneakers à semelles compensées?
Hahaha je suis désolée , je suis vraiment pas la personne qui peut répondre à cette question, tout ce que je peux dire c’est qu’ il en faut pour tout les goûts…

Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneakers pour femmes, les marques font elles assez d’effort pour séduire la gente féminine?
Personnellement ma réponse va beaucoup ressembler à celle du dessus, en général rien que les CW femmes ont tendance à beaucoup moins me plaire que les CW hommes, je porte du 40 je peu donc je peux trouver mon bonheur avec les modèles hommes, le plus dommage est que bien souvent je ne trouve pas de 39. Alors je pense pas que les marques veulent réellement séduire la gente féminine, c’est mon point de vue.

Le mot de la fin ???
Comme dirait quelqu’un que j’apprécie énormément « il faut croire au possible  » juste avec un peu de patience mais faites vous plaisir rocker vos paires le plus vite possible Merci à vous Enjoyyyyyyyyyyyyyyy

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 52

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour ce cinquante deuxième interview express, Angel a des choses à vous dire…

Bonjour Angel, présente-toi en quelques mots.
Salut Max, les gens m’appelle Angel pour Angel Face, c’est mon nom de DJ depuis 1996. J’ai 33 ans, 2 enfants, salarié dans le commerce et Nike Head (260 paires) depuis toujours, en particulier Agassi (100 paires). Je suis collectionneur de vinyls et un grand fan du Wu Tang. Et très heureux de participer à ton concept : « Brand Of Brothers ».

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
J’ai pratiqué le tennis dés l’age de 6/7 ans. J’ai donc du acheter l’équipement qui va avec. Et Agassi est arrivé rapidement dans ma vie, vers 9/10 ans je crois. A l’époque j’adorais Jordan aussi et j’ai eu quelques unes de ces paires. Je me souviens de mes Pippen, Barkley, Robinson…J’adorais aussi les running Nike (AM 93/Triax/Pegasus…).

Tu sembles brandir comme un trophée une paire de Nike Air Tech Challenge Hybrid « Sample ». As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
C’est une ATC Hybrid Sample. Je n’en ai vu que 2 dans ma vie. J’ai eu la chance d’en choper une au passage. C’est un Grail ! J’adore cette paire, c’est un mélange des Air Tech Challenge I, II, III et IV ainsi que la Air Flare pour le swoosh. D’ailleurs je viens de clicker la nouvelle hybrid, j’ai hâte de la recevoir !

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire d’Agassi devait etre une Air Challenge Low de 1992. A l’époque mes parents ne pouvaient pas mettre 600/800Francs pour une paire de tennis alors j’ai cotisé en travaillant l’été. En général, quand venez le moment d’acheter une nouvelle paire avec mes parents, j’arrivais toujours à repartir avec une paire de Nike Air, mais très rarement des Agassi. La paire de mon enfance qui m’a le plus marqué est la Air Challenge LWP (darkTeal) de 1995, c’était en vacances avec mes parents. je me souviens encore de ce jours. je ne voulais pas croire qu’elle était à moi ! J’ai mis plusieurs heures avant de les chausser, par peur de les abimer.

Tu possèdes une impressionnante collection de Nike Air Tech challenge, pourrais-tu nous en parler ?
En fait, c’est en 2006/2007 que j’ai eu l’envie de retrouver toutes les paires que j’ai eu étant gamin et de trouver celles que je n’ai jamais pu m’offrir. La première de la serie était la ATC III Rétro Yellow/Black. Il m’a fallu 7 ans pour me constituer cette collection d’une centaine de paires d’Agassi. Je possède aussi pas mal de textiles et accessoires.

Comment t’ai venu l’idée de proposer ce museum itinerant dédié à la Nike Air Tech Challenge, est-ce par nostalgie ou par pur opportunisme ?
En fait, j’ai envie de partager maintenant. C’est comme un DJ qui s’entraine pendant des années chez lui, un moment il a envie de sortir de sa chambre et de rencontrer le public. Ma chance est qu’Agassi soit résigné chez Nike et que mon concept d’Expo n’est pas très développé. Je viens de faire ma première à Charleroi pour le SNKRS Belgium et les gens ont kiffé ! J’ai croisé des centaines de personnes et toutes ces personnes avaient sa petite histoire liée à une paire d’Agassi. Certains avaient plus de 50 ans ! J’ai pris un pied énorme pendant cette journée ! En plus certains pontes de la sneaker en France sont venus me voir et leurs retours étaient plutôt bons ! En particulier toi Max, Dgé de la Boite Collector, Arnaud MyKicks, Throwback Sneakers, Rudnes Custom, Larry Deadstock, Hichem OG… Merci à quelques uns de mes fidèles contacts sur Facebook d’être passé aussi, je pense à Nicolas H, Damien Sneakers, Jtreize Chinois… J’ai crée le site www.thetechchallengeclub.com en octobre 2013, le Facebook en janvier 2014 et me voila en couverture de SneakerFreaker en mai. Et entrain de répondre à tes questions ! Ca va trés vite !

Ta collection a tourné sur pas mal de réseaux sociaux, comment a t-elle été accueillie ? T’attendais-tu à de telles retombées ?

Oui, en effet, pas mal de réseaux sociaux ont partagé ma collection depuis l’expo de Charleroi. C’est une vraie surprise ! Je ne m’attendais pas à autant de retours positifs !! En plus, quelques jours après l’expo, j’apprends que je fais la couv’ du Sneakerfreaker Issue30 spécial Agassi ! Dans lequel j’ai un méga reportage de 24 pages sur ma collection. SneakerFreaker, SoleCollector, SneakerNews et SoleChasers ont également réalisé des reports sur l’expo ! J’en reviens toujours pas ! J’ai vu la fréquentation de mon site www.TheTechChallengeClub.com explosée ! Je suis contacté presque tous les jours par des gens du monde entier ! Hier soir encore, j’étais avec un gars d’Afrique du Sud

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Pour le moment rien d’extravagant, à part me réveiller en pleine nuit pour placer une enchère de dernière minute ! Par contre, pour la ATC II Rolland Garros, je suis prêt a plus d’excentricité…

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je suis un passionné/collectionneur. Depuis tout petit je suis passionné par Agassi, ce fut mon premier modèle, mon héro. Je me suis identifié à lui tout de suite donc logiquement j’ai voulu lui ressembler. Et j’ai commencé à acheter ses tenues et ses shoes… Mais à l’époque j’étais passionné/consommateur et mes paires finissaient usées à la poubelle. Et on avait qu’une seule paire à la fois ! C’est impensable aujourd’hui ! Aujourd’hui les choses sont différentes, chaque paire à son importance, c’est un objet de valeur. La moindre tache est automatiquement lavée, on scrute les flaques d’eau, on check la météo…Tout le monde à sa collection, petite ou grande. La sneaker est devenu le signe extérieur d’appartenance le plus important.

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Il y a toujours eu cet engouement autour de la sneaker, surtout depuis la fameuse Jordan 1 de 1984 et l’effet « RUN DMC/My Adidas » de 1986. Le Hip Hop a contribué fortement a son developement. La grosse différence maintenant est qu’internet existe. Aujourd’hui, tout est accessible à tout le monde. Chacun peut avoir accès aux mêmes paires, au même moment et au même endroit. A l’époque, venant d’une ville moyenne dans l’Aisne, le choix était ultra limité ! Il fallait voyager pour trouver LA PAIRE. La demande a explosée et les marques sont créatives. En ce moment la mode c’est le rétro, tant mieux, ça permet aux anciens de retrouver des modèles d’enfance et au plus jeunes de découvrir l’histoire de la sneaker. Tout le monde y trouve son compte. Ca n’empêche pas de scruter quelques OG aussi…

Le mot de la fin ?
Un grand merci à toute l’équipe de 2T2C : Beninho, Ben, Bertrand, Karim, Ludo, Kolt. Retrouvez TheTechChallengeClub sur le SneakerFreaker#30 pour un mega reportage. Merci à toi Max pour cet entretien et longue vie à Sneaker Culture ! Big Up à ton photographe Oublié Mwen. Peace

Crédit photos: Babylon

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