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LE SAVIEZ VOUS… Quand John Mc Enroe attack Nike

La Mc Attack en 1984 est la première signature shoe de John Mac Enroe, le modèle est associée à une ligne textile et à un logo…Cette paire est la première chaussure de tennis avec une tige mi-hauteur, ce qui est une petite révolution dans le monde du tennis des années 80.

D’un point technologique, la paire est un mix de ce que Nike avait déjà développé pour les sports indoor.
Pour la découpe de la chaussure c’est encore la Nike Challenge Court qui a été choisie comme base de départ. Le modèle ensuite a été élaboré avec ce que Nike faisait de mieux en terme d’ajustement de pied, notamment dans ses modèles volley-ball.

On retrouve donc sur la Mac Attack des empiècements spécifiques, plus aboutis et performants pour maintien, que Nike jusqu’alors ne proposait pas sur ses modèles tennis. Son coloris atypique pour ce sport (face aux modèles classiques tout blancs qui constituaient l’essentiel des chaussures de tennis de l’époque), son design unique, ses avancées technologiques, Nike continue de s’imposer et de changer les codes de ce sport très codifié, misant sur un John McEnroe qui défraie la chronique.

En effet, depuis le début des années 80 l’image de la marque Nike est connotée running. Elle commence à se pencher sur d’autres sports en gagnant des parts de marchés et en signant des sportifs atypiques, mais ultra performants, comme John McEnroe connu pour ses crises de colère et son vocabulaire fleuri à l’encontre des joueurs du public et des arbitres.

Son attitude profite à l’image de Nike qui comprend l’importance d’utiliser un marketing décalé qui ne s’adresse pas exclusivement aux sportifs. L’évolution de Nike dans le tennis s’est fait avec John McEnroe.

Il ouvre la voie pour Nike pour sélectionner ses prochains athlètes, comme André Agassi ; ou encore Charles Barkley et David Robinson dans le monde du basketball.

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LE SAVIEZ-VOUS… Wu Tang Clan forever

En 1997, lors de la sortie du deuxième album du Wu Tang, Nike a produit la Nike Dunk Wu Tang « family and friends », première collab pour des non sportifs. Même si à l’époque on n’utilisait pas encore le mot collab…

Les seuls produits family and friends étaient réservés aux joueurs qui avaient droit à des coloris spéciaux ou à un logo. La Dunk Wu tang Clan est le seul modèle qui a dérogé à la règle.

Un vrai mystère a entouré la sortie de cette paire. Elle fut l’une des premiers hyperstrikes de chez Nike destinés aux membres du Wu Tang et à des prescripteurs d’opinions.

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LE SAVIEZ_VOUS… Nike devient Jordanesque

Au milieu des années 80, c’est une marque et un sportif qui vont démontrer l’importance d’utiliser un marketing décalé, qui ne s’adresse pas exclusivement aux sportifs.

La collaboration entre Nike et Michael Jordan devient un coup de génie marketing, lorsque la NBA en 1985 va interdire et sanctionner Michael Jordan pour le port de la Jordan 1 qui ne correspond pas au codes couleurs imposées par la ligue américaine, la Jordan 1 va devenir un modèle mythique et de facto contribuer à créer un fort engouement dans la rue, sur les playgrounds, les kids de toute conditions sociales vont se ruer vers ces sneakers et en faire l’une des plus belles réussites de marketing sportif.

Pour exemple Nike qui avait tablé sur un chiffre d’affaire de 3 millions de dollars au cours des trois premières années, la marque réalisera un chiffre d’affaire de 153 millions en une année. Au début des années 90, une chaussure sur douze vendues aux États Unis est une paire de Jordan.

On peut sans mentir dire que la success-story de Nike, notamment par sa façon de concevoir le marketing avec des campagnes de communication décalées et commercialement agressives, n’aurait sans doute pas existé si elle n’avait pas croisé la route de Michael Jordan.

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LE SAVIEZ VOUS… Bulle d’air fatale

L’administration pénitentiaire de la ville de New York interdit aux prisonniers dans les prisons de New York de porter des NIKE Air, tout simplement parce que les rasoirs et les médicaments peuvent être cachés dans la semelle intermédiaire et plus précisément dans la bulle d’air apparente…

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Le Saviez vous

LE SAVIEZ VOUS… KOBE versus AUDI TT

Au départ, les designers footwear ne venaient pas forcément du design produit mais de l’industrie automobile, Ils ont adapté leurs connaissances acquises dans l’univers de la voiture à la sneaker.

Cette transversalité entre ces univers a permis l’apparition de modèles originaux, ou plus avant-gardiste à l’instar du modèle crée par Adidas en 2000 pour la star NBA Kobe Bryant qui a été inspiré par les courbes de l’Audi TT….. De quoi alimenter le parallèle entre l’automobile et la sneakers.

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 44

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante troisième interview express, Marie a des choses à vous dire…

Bonjour Marie, présente-toi en quelques mots.
Bonjour, je suis Marie, j’ai 31 ans et je vis à Paris. Curieuse de tout, experte de rien, je suis une adepte du « Do It Yourself », partant du principe qu’il ne faut pas se limiter à ce que l’on voit. Tout se transforme, tout peut être amélioré avec de bonnes idées. J’aime aussi beaucoup l’écriture, j’ai tenu un blog pendant plusieurs années et j’ai aussi eu la chance d’être publiée il y a quelques temps.Et surtout je suis tombé sous le charme des Jordan V, ainsi depuis 3 mois je me suis lancée dans le custom.

Quel a été le facteur déclenchant de la passion pour la kicks?
Dans mon cas on ne pouvait pas initialement parler de passion pour la kicks même si finalement j’en porte tous les jours. Je m’intéresse aux Jordan en particulier depuis quelques années maintenant grâce à un proche, mais le déclencheur est plus récent. Il y a quelques temps je ne m’intéressais qu’à leur aspect « visuel ». Ce n’est pas forcément l’histoire de la paire que je porte qui m’intéresse, mais plutôt ce qu’elle sera après être passée entre mes mains car je ne la vois pas avec les yeux d’un fan, je vois son esthétisme (à mon sens) et ce qu’il est possible d’en faire.

Tu sembles brandir comme un trophée une paire de Jordan V customisée par tes soins. As-tu une histoire particulière avec cette paire? Eclaire-nous sur les différentes étapes qui jalonnent la création de ce modèle si particulier ?
De tous les customs que j’ai pu faire c’est largement celle que j’ai préféré penser/créer/porter. Je voulais une paire de cette inspiration depuis que Reebok avait sorti son modèle Freestyle que je n’aime pas plus que ça. Puis entre temps Converse a fait le sien aussi, l’idée s’est donc imposée à moi. La Jordan V étant mon modèle préféré, j’ai pris le temps de faire un croquis (comme quasiment à chaque fois, même si généralement à force de modifications et d’idées le résultat final diffère souvent de l’idée de base). Vient la phase de nettoyage de la paire à l’acétone puis je me suis procurée les fournitures, à savoir commander des patchs Wonder Woman pour transformer l’avant – et découvert quelle galère ça pouvait être pour les fixer – se procurer la peinture qui se rapprochait le plus du CW souhaité, j’ai dessiné les étoiles, posé la peinture et les paillettes. Une fois que j’ai une idée en tête je suis prête à arrêter de dormir pour qu’elle aboutisse, je pense que cela a dû prendre une vingtaine d’heures, et c’est sans doute pour ça que je les aime tant. Ma Jordan V Wonder Woman était prête à conquérir le monde…

 Ton travail de customisation de la Jordan V est soigné, as-tu exercé tes talents sur d’autres surface à part la sneaker ?
Étant créative j’ai toujours eu des crayons ou des pinceaux à la main. Avant de faire du custom, j’ai fait beaucoup de dessin, je travaille le papier sous différentes formes, je couds ou transforme des vêtements, je pratique aussi le nail art… Ces différents « travaux » sur de multiples supports m’ont permis il y a longtemps de comprendre que mes mains étaient mon meilleur outil de travail. J’ai commencé très tôt à développer mon côté créatif, et les années m’ont permis d’acquérir une certaine dextérité dans ce que j’entreprends. C’est d’ailleurs le nail art qui pour moi le plus de points communs avec la customisation, que ce soit pour la technique de pose de couleur, pour la réalisation de dégradé. Et surtout, quand on arrive à faire quelque chose de net sur 1cm², on y arrive aussi bien sur une paire de sneakers.

Te souviens-tu de ta première paire ?
Absolument….. pas. J’ai certainement eu différentes paires pour les cours de sport mais ça ne m’a pas marqué plus que ça. Par contre je me souviens qu’au collège je portais des Adidas Superstar… et que je customisais déjà les 3 bandes à l’aide mes vernis à ongles. Ca craquait, ça ne tenait pas, il fallait faire des retouches régulièrement. Mais personne n’avait les mêmes. Aujourd’hui c’est aussi ce que je recherche dans les paires que je porte puisqu’elles sont toutes customisées. Je me fiche qu’on pense que c’est un fake quand je vais quelque part, je sais qu’elles « marqueront » la mémoire, que ce soit par ce qu’on adore ou parce qu’on déteste.

Qu’est-ce qu’une sneaker pour toi? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style ?
Clairement un accessoire de mode, c’est un élément important de ma tenue au même titre que n’importe quel autre vêtement que je porte. La plupart du temps la paire se suffit à elle seule.
La mode est un éternel recommencement. Comme le jeu des rééditions de sneakers.

Que pense-tu de la mode des sneakers à semelles compensées ?
Pas grand-chose. Je ne trouve ça ni joli ni pratique en fait. Comme toutes les chaussures compensées ça alourdi la démarche. J’ai quand même essayé mais ça manque vraiment de souplesse. Rien de transcendant en ce qui me concerne, autant porter de vrais talons.

Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneakers pour femmes, les marques font elles assez d’effort pour séduire la gente féminine ?
Toutes marques confondues, l’offre est de façon générale assez importante mais je pense qu’il y un réel problème avec les gens qui choisissent le CW des Jordan GS, et de matières aussi. Souvent, combinés l’un à l’autre, c’est immettable, criard, souvent mal assorti. La Jordan IV pink flash me laisse un très mauvais souvenir, tant par sa matière plastique que par son CW (j’en ai d’ailleurs fait une IV black/gold). Les modèles qui sortent directement dans le même CW pour hommes et femmes sont au moins « mettables », même si pas vraiment originaux. Je ne pense pas qu’on demande grand-chose : du cuir et non du plastique, et des CW funs sans être vulgaire.

Le mot de la fin ???
Merci d’avoir pris le temps de faire ma connaissance… et peut être à bientôt pour un custom personnalisé (j’ai tant d’idées en tête…) !

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers Part 45

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante quatrième interview express, Sabrina a des choses à vous dire…

Bonjour Sabrina, présente toi en quelques mots.
Bonjour SneakersCulture, Sabrina

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Band of Brothers Part 46

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante sixième interview express, Soly a des choses à vous dire…

Bonjour Soly, présente toi en quelques mots ?
Sylvain aka Soly ( hé oui Soly n’est pas mon vrai prénom, désolé de vous décevoir), la trentaine, gérant-manager de FatCaps Tattoo à Caen, co-organisateur de la Convention de Tatouage T-DAY à Caen, passionné de tatouage, d’arts en tout genre, avec une grande préférence pour les arts graphiques traditionnels japonais, et pour couronner le tout grand passionné de Sneakers biensûr.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
J’ai pris une claque en 1992 aux JO de Barcelone. Je jouais au basket au Collège, mais là je me retrouve devant ma télé à voir des hommes qui volent dans les airs. Spectacle magnifique que nous avait offert lors de ces JO la « Dream Team ». Forcément je me suis dit que cela ne pouvait venir que de leurs chaussures, et l’un des joueurs m’avaient particulièrement marqué, Michael Jordan. En plus du Basket Américain, ensuite c’est la « Street Culture », la culture Hip Hop qui n’ont fait que confirmer mon attirance pour les baskets. Car oui à l’époque on peut dire qu’on utilisait principalement 2 termes pour différencier les chaussures de sport : les baskets et les tennis (Baskets à tige moyenne ou haute et les tennis à tige basse). Et puis clairement dans les années 80/90 il y avait ceux qui portaient les chaussures de ville vernies, ou les mocassins avec les petits glands, et ceux qui portaient des chaussures de sport. J’ai toujours fait partie de la seconde catégorie à partir du moment où j’avais plus de liberté concernant le choix de ce que je pouvais mettre à mes pieds. Une attirance qui ne s’explique pas, ou peut être juste par le confort bien plus appréciable que propose une basket par rapport à une chaussure de ville.

Tu sembles brandir comme un trophée la Nike Air Force 1 Livestrong x Mister Cartoon. As-tu une histoire particulière avec cette paire? Pourquoi ce choix ? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
Cette paire je l’ai choisi pour de très bonnes raisons. Tout d’abord ma très grande passion, mon amour, ma faiblesse pour ce modèle mythique qu’est la Air Force 1 (modèle créé en 1982, plus grosse vente de Nike sans jamais avoir eu besoin d’en faire aucune publicité, pour la petite précision). À partir du moment où j’ai connu ce modèle (aux environs de 1995/1996 si ma mémoire est bonne) je l’ai tout de suite apprécié, très grand confort, design assez simple, paire assez passe partout, que ce soit en version low ou mid. Donc j’ai toujours eu en ma possession quelques paires d’AF1, même si ma vision s’était décalée vers les modèles Air Jordan. Il y a quelques années, et je m’aperçois que les années passent bien vite d’ailleurs, j’ai fait la connaissance d’une personne que tout le monde connait dans le « milieu sneakers », Psy Chotik, et on a parlé Air Force 1 ensemble. J’avais eu l’occasion à de multiples reprises de voir sur les réseaux sociaux les photos de ses paires.

J’ai pris une deuxième claque, j’avais l’impression de littéralement redécouvrir un modèle que j’appréciais déjà. Des modèles issus de collaborations avec des marques ou des personnalités (designers, graffeurs, Djs, Mcs …) d’horizons totalement différents, l’utilisation de matériaux de fous etc etc. Pour en revenir à ce modèle précis, je suis un passionné de tatouage depuis que j’ai 15/16 ans, Mister Cartoon est un Artiste Tatoueur pour qui j’ai une énorme admiration, il est clairement celui qui a remis le travail du Lettrage « Latino » sur le devant de la scène ainsi que tout l’art du Tattoo Black & Grey Chicanos, qui avait connu son essor dans les prisons de Californie. Ce modèle est pour moi la définition même de ce que le modèle Air Force 1 de Nike peut être : le support de l’expression d’un Artiste. La possibilité infinie pour les artistes de s’exprimer que ce soit par les motifs apportés sur le modèle et par les possibilités de les « imprimer » (laser, coutures, imprimé, peinture etc), le choix des matériaux ( des cuirs divers et variés, du textile, du denim, du 3m, de l’elephant print etc etc). Tout est personnalisable à volonté sur ce modèle et chaque paire peut devenir une véritable « œuvre d’art » que l’on pourrait exposer dans un musée. Et Nike l’a très bien compris en relançant depuis quelques années son programme iD Premium sur les Air Force 1 et le must du must le programme Bespoke au 21 Mercer Street, NY. Être passionné d’AF1 c’est une quête de tous les jours, une wishlist interminable tant il y a de modèles que je désire avoir, certains très durs à trouver. Il faut savoir être patient, se fixer certains buts, toujours être à l’affût.

Te souviens-tu de ta première paire?
La première paire qui m’a marqué, en fait, c’est dû à une certaine forme de déception. Je voulais absolument une paire de Reebok Pump Blacktop Battleground. La paire était trop chère pour ma mère, et nos mères ont toujours de très bons arguments (ton pied va grandir, tu ne les mettras même pas 1 an etc etc). Donc j’avais demandé pour Noël cette fameuse paire de Pump. Et quand j’ai ouvert le paquet qui me semblait avoir une forme de boite de chaussures, j’ai découvert une boite avec le logo Nike. Quelque peu déçu, je venais de recevoir une paire de Nike Air Icarus dans son colorway Infrared. Ce devait être en 91 ou 92. Et une autre paire m’a énormément marqué, sûrement la paire que j’ai le plus porté dans ma jeunesse, une Nike Air Raid 2 « One World One Team » by Spike Lee. J’ai retrouvé une paire il y a de ça 5 ans, elle a tenu à peine 20min à mes pieds, mais 20 minutes de pur bonheur et de pure nostalgie.

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Si je prends du recul sur moi-même et que je m’analyse un court instant, je pense pouvoir dire que je suis un passionné avant toute chose. Un passionné qui porte chacune de ses paires, qui apprécie chacune des paires qu’il achète, se tient au courant de tout ce qui se passe dans le monde des sneakers, même si je fais de plus en plus de tri tant le flux d’infos et de releases est dense ces quelques dernières années. Quand je reçois un colis, j’aime découvrir la paire l’inspecter, la regarder sous toutes les coutures, pour certaines paires passer vraiment du temps à regarder le moindre détail. Et vraiment une chose dont je suis extrêmement fan, c’est la réelle odeur d’un vrai cuir en ouvrant la box. Et ces derniers temps il n’y a qu’avec des AF1 que j’ai ressenti ce bonheur. J’ai du mal à me considérer comme un collectionneur. La définition que je me fais du collectionneur c’est la volonté d’avoir tout ce qui est sorti sur un ou plusieurs modèles bien précis, avoir tous les colorways OG des Jordan du modèle 1 à 14 ou je sais pas toutes les Nike Air Max 1 par exemple. Et puis le collectionneur je l’envisage comme quelqu’un qui mettrait une majorité de ses paires sous vitrines ou autres modes d’exposition. Ma devise concernant les sneakers est simple « Rock Don’t Stock ». Ce qui ne m’empêche vraiment pas de pouvoir considérer certaines paires comme de véritables objets d’art. Et c’est le même principe pour les tatouages que je porte. Je les considère chacun comme une pièce d’art que je porte sur moi plutôt que de les avoir accrochés aux murs de mon appartement.

Le Hip hop et basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne les sneakers ? Comment expliques-tu la genèse de ce phénomène ( cette transversalité) ?
Il n’y a rien de plus naturel que ces 2 univers soient liés et se rejoignent autour de la sneakers. Le Hip-Hop et le Basket-ball sont tous les 2 nés dans la rue. Et le style vestimentaire de la rue a toujours eu pour point commun les sneakers. Run DMC avec son morceau « My Adidas » et la collaboration qui s’en est suivie avec Adidas était un point de départ à l’époque de quelque chose de nouveau. En terme de sponsoring et de communication, les marques ne se sont plus seulement cantonnées à rester dans le milieu du sport, elles ont élargies leur champ d’action en faisant de certains artistes du milieu Hip Hop leurs représentants. Dans tous les clips de rap, je me rappelle que je faisais très attention à ce que les rappeurs avaient à leurs pieds. Nombre de ces clips ont au moins une séquence sur un playground. Et dans l’autre sens, on a aussi connu un bon nombre de joueurs NBA s’essayer au rap. Certains s’en sont sortis mieux que d’autres (lol). Le Hip Hop est devenu un vecteur communicatif très important pour les marques, ce qui explique certainement les collaborations multiples avec des artistes Hip Hop.

Et si on parlait de recel… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le considères- tu comme néfaste ?

C’est un vaste sujet. Le Ressell a plusieurs formes selon moi. Il y a la personne qui a acheté une paire il y a bien longtemps, qui a porté cette paire une fois ou plus , ou pas du tout porté, et qui plusieurs années plus tard se décide à la revendre. Dans ce cas oui clairement ce type de revente permet de faire l’acquisition d’une paire que l’on avait pas pu acheter à l’époque de la release, parce que pas les moyens ou parce que la release était uniquement faite hors Europe. Depuis quelques années, et pas tant d’années que ça, on voit très régulièrement des modèles qui finissent sold out en moins de 10 minutes que ce soit en boutique ou via les stores online, parce qu’il y a un nombre très important de personnes qui achètent dans l’unique but de revendre directement après chaque release. Ce business s’est développé presque d’une façon affolante, attirant même des personnes qui à la base ne sont pas du tout intéressées par les sneakers. Ce qui peut se comprendre, même si c’est un cas très rare, quand une paire achetée 220€ peut se revendre plus de 1500€.

Ce que je peux trouver dommage, c’est que ce « système » empêche certains de pouvoir acheter au retail une paire qu’ils voulaient vraiment porter, les obligeant soit à faire une croix dessus, soit à sortir minimum 50€ de plus pour les avoir et ce quasiment quelques heures seulement après la release. Mais au delà de ça, ce que je peux trouver néfaste c’est que certaines enseignes puissent être « complices » de tout cela. On en a eu quelques exemples dans le passé sur certaines releases. Et puis il ne faut pas croire que les dirigeants des marques n’ont pas un œil sur tout ça, ils voient bien à quels prix les paires peuvent partir dans le « marché parallèle », cela ne peut que les inciter à continuer encore et encore à augmenter le retail des paires futures.

Qu’est-ce que la culture sneaker selon toi ?
J’aurai tendance même à dire LES cultures sneakers. Plus on cotoîe de personnes dans ce grand monde des sneakers addict et plus on prend conscience que chacun a son propre parcours, un background différent, des goûts qui ne sont pas les mêmes que l’autre qui est juste à côté et pourtant avec qui on partage une passion commune. J’aime justement cette diversité dans la communauté. Certains vont vouer une passion uniquement pour les modèles signature de Kobe Bryant, d’autres ne voient que par les running etc etc. Le dénominateur commun qui nous unit tous, c’est bien cette chaussure de sport sous toutes les formes qu’elle peut avoir. Cette chaussure de sport que l’on aime avoir aux pieds en toute condition. Et savoir ce que l’on a aux pieds, pourquoi on a tel ou tel modèle aux pieds, pas juste avoir telle paire parce qu’il paraît que c’est la paire qu’il faut avoir. La culture Sneaker c’est la connaissance, la recherche, l’envie d’en savoir plus. Être capable de rechercher pendant plusieurs mois, plusieurs années une paire bien précise parce qu’on sait ce qu’elle représente pour nous et qu’il y a une envie qui nous démange : l’avoir entre ses mains et ensuite l’avoir aux pieds.
Ce qui m’intéresse vraiment le plus c’est l’échange et le partage qui émanent de toutes ces facettes de la culture Sneaker.

Le mot de la fin ???
« Rock Don’t Stock », achetez vos paires, portez vos paires, aimez vos paires, aimez-vous les uns les autres parce qu’après tout « c’est que des chaussures ». Merci à l’équipe de Sneakers Culture de permettre à des passionnés de s’exprimer sur le sujet, merci à tous ceux qui font quelque chose dans ce milieu et pour cette culture (les events, ceux qui customisent ou rénovent, les différents groupes ou les pages sur les réseaux sociaux), merci à tous ceux avec qui je partage de bons échanges dans la communauté et merci à La Poste quand la livraison se fait en temps et en heure. Et enfin bon courage et respect à tous ceux qui campent des nuits entières pour acquérir une paire.

Crédit photos: Babylon

S.A

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 48

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette quarante huitième interview express, Elogary a des choses à vous dire…

Bonjour Elogary, présente-toi en quelques mots
Bonjour, je m’apelle Gary 29 ans, (oui pour ceux qui ne l’aurait pas encore compris, Elo est le debut du prénom de ma compagne et Gary le mien. Dans la vie, je suis mécanicien avion chez Air France, passionné de voyage, de sport, de ciné et bien sur de sneakers…
Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…)
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu des baskets aux pieds, sans doute grâce à mon père, féru de sport… Il m’a transmis, cet amour pour le sport en général, mais aussi cette fascination pour tous les sportifs d’exceptions, les grands de ce monde! Les Carl Lewis, Jordan, Maradona, Agassi, De la Hoya, et plus récemment Bolt, James, Federer, Messi et tant d’autres . Après en grandissant je me suis plongé dans le monde du hip-hop US, cote Est, cote Ouest, pas de préférence tant que ça sonne bien dans mes oreilles, le reste je m’en fous…
La sneaker pour moi, c’est donc un mélange de tout ça! Des athlètes, et rappeurs que tu « admires » qui portent des paires de fou, donc OBLIGATOIREMENT, tu plonges, dedans! Puis vient, un de mes premiers grand voyage: New York… et la « WAHOUUU » la claque! J’aime les kicks depuis jeune, mais jusqu’à la j’avais encore rien vu… C’est d’ailleurs assez marrant, car j’y ai amené ma compagne et ça lui a fait le même « choc », cette ville est vraiment particulière! Depuis, madame est aussi « piquée » que moi (rires)

Tu sembles brandir comme un trophée une Jordan V Raging Bulls. As-tu une histoire particulière avec cette paire ? Pourquoi ce choix? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ?
J’ai quelques paires que j’aime beaucoup et le choix a été dur mais c’est celui du coeur dirons-nous. Déja c’est une V un de mes modèles préférés chez Jordan Brand. Mais c’est surtout car la Raging Bulls est la première paire que j’ai acheté avec ma compagne quand on s’est installé ensemble. Elle aime beaucoup cette paire, c’est donc un petit clin d’oeil pour elle… Elle qui vient de m’offrir pour la Saint-Valentin, le plus beau des cadeaux…mon petit garçon… Je lui dois bien ça! Cette paire est donc un peu le symbole de notre histoire, de nos débuts à aujourd’hui, la paire est toujours la, intacte, comme notre amour!
Faudra peut-etre que je m’inquiète, quand la paire commencera à partir en miettes, dans quelques années ! (rires)

Te souviens-tu de ta première paire?
Ma première paire non, mais je me souviens que beaucoup de paires que m’achetaient mes parents étaient en connexion, avec le tennis. Mais celle qui m’a le plus marqué dans ma jeunesse, est la Adidas Streetball 95 (White/Black/Grey/Orange), j’en étais fou amoureux, je l’ai saigné sur le bitume… Comme beaucoup de paires à l’époque malheureusement. Par la suite, j’ai eu une période running, avec beaucoup de Air Max One et surtout de la Air Max Plus, cette tant décriée « requin » j’en ai eu vraiment beaucoup, mes parents été généreux parce qu’a 1000 francs c’était une sacrée somme! Avec ça j’ai porté aussi pas mal, de Stan Smith et Superstar et aussi les collections Adicolor dont je suis fan. C’était le début du « matching » pour moi. Quand sortait la paire, il y avait également le tee, la veste, je suis devenu un accroc complet!

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Un peu des 2 très certainement, car j’aime la kicks depuis, longtemps maintenant. J’essaie de m’informer sur les marques et les modèles qui me plaisent. Ca c’est pour le cote passionné. Mais j’ai gardé beaucoup de paires, et ça c’est plus pour le coté collectionneur… L’un va t-il vraiment sans l’autre dans notre milieu??? C’est pas comme être passionné d’automobile par exemple, notre passion ne nous coute pas aussi chère qu’une voiture, donc c’est plus facile de collectionner, les paires de baskets… (rires)

Qu’as tu fais de plus fou pour avoir une paire ?
Camper 3 jours! C’est complètement dingue, de rester, 3 jours, 3 nuits dehors, pour une paire de basket, mais quand tu veux, tu peux, c’est le dicton non ? Et puis c’était un camp avec principalement des potes, donc les camps comme ça c’est les meilleurs! On se tape des grosses barres de rires, en sortant des dossiers sur les uns et les autres, en parlant kicks et en fumant la chicha. Mais niveau camp, un des meilleurs pour moi a été celui qu’on est parti faire à Londres, chez Supreme, un des plus durs aussi, car le temps a vraiment été pourri, mais qu’est ce qu’on a rit! (sourires)

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?
Beaucoup de gens disent c’est à cause des stars etc… Oui c’est vrai. Mais les stars de mon époque portaient aussi des sneakers, sauf qu’on les voyaient moins. Maintenant c’est plus, grâce à l’accès à internet, aux chaines de TV qui se multiplient, aux différents réseaux sociaux… Les marques ont capté le truc, tu prends telle ou telle personne ultra médiatisée, tu lui mets ta paire aux pieds et boooommm! Tout le monde sur, F.B, Insta, Twitter ou autres s’affolent et tu es sur que dans la semaine qui suit, tu as les retombées qui vont avec ! C’est un peu une overdose en ce moment, il y a trop de paires, ils sortent tout et n’importe quoi, n’importe ou et n’importe quand, avec souvent une qualité qui frôle le manque de respect! J’aime bien ce que fait Adidas en ce moment, la ZX Flux est vraiment pas mal, elle comporte des colorways efficaces, mais quand je lis qu’ils vont en sortir à peu près une quarantaine de couleurs différentes, en moins de 2 ans… C’est de l’abus! et toutes les marques font la même… On peut plus suivre!
Donc attention car tout le monde connait l’histoire de la poule aux oeufs d’or… Si tu l’a tue, y’a plus d’oeufs hein! (rires)

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Obligatoirement, ça rejoint un peu ce que je dis sur la question d’avant, à force de vouloir nous faire: acheter, acheter et toujours acheter et bien on sature! Donc oui je suis beaucoup plus sélectif, même si j’estime ne jamais avoir « acheter pour acheter », mais je suis encore plus regardant qu’avant, c’est vrai ! Maintenant, je suis plus à la recherche de certains modèles, que j’ai laissé passer certaines années, fautes de moyens ou autres… Des paires avec de vraies histoires, mais une petite G.R de temps en temps ça fait pas de mal non plus…(rires). Pour le reste, oui je pense etre un addict. De temps en temps je me dis ‘mince, ça fait un bail j’ai pas cliqué une petite paire »… Un vrai junky n’ayant pas sa dose, c’est pas pour autant que j’achète la première venue, hein! (rires). Mais j’aime bien, cette maladie quand même.
Je pense surtout que c’est parce que les sneakers sont à la mode. Demain, si la mode se tourne sur les chaussons, peut être qu’on inventera le terme de Chaussons Addict ! (rires)
Après, je me dis que l’on est tous, plus ou moins addict de quelque chose, mais tant que ça reste de la basket, ça va… En accord quand même avec le banquier! (rires)

Le mot de la fin ?
Portes ce que tu aimes et pas ce qu’aiment les autres!
Avec, un habituel « Rock don’t stock ». Car ta paire, dans la boite, personne la voit…

Crédit photos: Babylon
S.A

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Band of Brothers

Band of Brothers Part 51

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour ce cinquante et unième interview express, Alex a des choses à vous dire…

Bonjour Alex, présente toi en quelques mots ?
Salut Sneakers Culture, moi c’est Alex, 35 ans, amoureux de sneakers depuis tout petit… J’ai créé Sneaks Exchange début 2011 alors que je cherchais des plateformes d’échange/achat/vente de Sneakers Française sans trop trouver ce que je voulais… je ne m’attendais pas à une réponse aussi positive et nombreuse de la part des amoureux de la kicks… si bien qu’aujourd’hui nous sommes pratiquement 15 000 fans sur la page… Incroyable !!!

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Aussi loin que je me rappelle j’ai toujours aimé les baskets !!! Je ne m’imaginais pas porter autre chose, je me disais que j’aimerais avoir un travail ou je pourrais porter mes baskets tous les jours… et j’ai finalement eu ce privilège Le sport a favorisé cela aussi, dés l’âge de 7/8 ans j’ai joué au tennis puis au basket vers 13 ans et ma passion pour les sneakers n’a fait que grandir années après années… je me demande souvent si je porterais des baskets toute ma vie ou si un jour je m’en lasserais et plus j’avance dans la vie et plus je me dis que je vivrais mon dernier jour avec une paire de basket aux pieds !

Tu sembles brandir comme un trophée la Kobe VI Barcelona Mango, As-tu une histoire particulière avec cette paire? Pourquoi ce choix ? qu’ apprécies-tu dans ce modèle ?
Cette Kobe VI Mango fut un vrai kiffe !! Quand j’étais petit ma couleur préférée était l’orange ! C’est toujours une couleur que j’aime beaucoup d’ailleurs, lorsque je l’ai vu pour la première fois j’ai vraiment flashé dessus, la paire devait sortir en édition ultra limitée seulement dans quelques shops, une exclu Europe !!! j’étais déjà pessimiste quant à mettre la main dessus mais j’ai tout de même chercher et peu de temps après la sortie je suis tombé sur un vendeur sur un marketplace qui vendait la sienne… j’étais comme un fou, je l’ai touché plus chère que le retail mais beaucoup moins que les prix qu’on peux voir aujourd’hui !!! j’étais comme un gosse ! c’est une de mes paires préférées, probablement dans mon top 5 !

Te souviens-tu de ta première paire?
Oui je m’en souviens car c’est une histoire que m’a souvent racontée ma mère… Mes parents m’avait acheté une paire de Noël à scratchs, une paire toute blanche, je l’adorais tellement que j’avais dormi avec la première nuit ! j’étais vraiment fou de ces baskets que mes parents m’en ont acheté plusieurs paires, elles ont marquées mon enfance ! j’avoue ne pas trop me rappeler de ma première paire de marque ! je sais que jouant au tennis depuis l’age de 7/8 ans, j’ai eu dans les années 90, les Tech Challenge d’Agassi, les Pump Court Victory de Chang, les Duralite low… avant mes premiers amours en Nike Basketball/Jordan vers 1993…

Es-tu un collectionneur ou un passionné ?
Je me vois plus comme un passionné, la sneakers est une passion que j’ai depuis tout petit mais on peux dire que j’ai pu commencer à m’acheter mes propres sneakers il y a une vingtaine d’années. La sneakers ça représente beaucoup pour moi, si je pouvais je n’aurais aucun mal à acheter une vingtaine de paires par mois… il y a tellement de choix aujourd’hui…

Pourquoi existe t-il un tel engouement pour la basket de nos jours ?
La loi de l’offre et de la demande, le marketing efficace des grandes marques comme Nike/Jordan notamment fait qu’aujourd’hui la basket est incontournable pour un jeune comme un moins jeune… tous le monde porte des baskets de nos jours, que ce soit en semaine pour ceux qui peuvent ou le week end pour les autres… Je ne pense pas que ce soit forcément un phénomène de mode, c’est simplement rentré dans les moeurs, c’est devenu naturel !

Et si on parlait de resell… Penses-tu qu’il permet quelquefois de mettre la main sur des paires impossibles à avoir chez les distributeurs ou en boutiques ? ou le consideres- tu comme néfaste ?
Le resell, le sujet qui fâche beaucoup de monde… c’est un sujet bien épineux ! J’ai moi même combattu cette pratique dans sa partie abusive lorsque j’ai créé Sneaks Exchange en instaurant la règle des 6 mois qui consistait à mettre une limite de prix de revente de 50€ au dessus du retail maximum pour une paire sortie il y a moins de 6 mois !!! Ainsi cela empêchait pas mal de pratique abusive… mais pas le resell a proprement parlé… Tant qu’il n’y a pas d’abus particulier je ne suis pas contre, cela permet effectivement parfois de mettre la main sur des paires que l’on aurait pas forcément pu avoir lors de leurs sorties. Et puis à l’heure d’aujourd’hui l’offre est tellement pléthorique… plusieurs paires qui sortent chaque semaine… il y a encore une dizaine d’années on avait 5/6 sorties dans l’année, aujourd’hui c’est ce que l’on a par semaine… On ne peux plus suivre, il faut faire des choix !

Selon ton experience, pourquoi existe t-il un clivage aussi marqué entre la nouvelle et l’ancienne génération de sneaker addict ou sneakerhead ?
La différence s’est faite naturellement, pour ceux qui comme moi sont né entre la fin des années 70 et le début des années 80 nous sommes venu naturellement à la sneakers à travers la pratique du sport ou l’émergence du rap et de la culture hip hop… Aujourd’hui les jeunes arrivent dans un contexte économique formaté pour consommer ! ils n’ont pas les connaissances que nous avons pu acquérir au fil des années à travers l’émergence de tous les modèles mythiques qui à l’heure d’aujourd’hui sont encore ceux qui marchent le mieux… Regardez les rétro Jordan, une Jordan XI coloris OG se vend mieux en l’espace d’un mois qu’une collection complète de Lebron tout coloris confondus durant une année !!! C’est complètement FOU !!! la plupart des jeunes d’aujourd’hui n’ont jamais vu joué Jordan alors que nous avons été bercé par ses exploits retentissants !!! Cela ne veux pas dire que les jeunes n’ont pas de légitimité, on est tous passionnés, on a juste pas la même expérience… nous sommes plus réfléchis, de vrais amoureux de la basket…

Te considéres-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses-tu ?
Sneaker Addict, Sneakerhead, Sneaker Lover, chacun se définit comme il veut, moi je suis un passionné, un amoureux de la kicks, on jongle tous sur les mots qui nous correspondent le plus mais au final on a tous une paire de kicks aux pieds, montre moi ce que tu portes et je te dirais qui tu es !!!

Le mot de la fin ?
Mon mot de la fin c’est PLAISIR, la sneaker doit être et rester un plaisir, et rien d’autre… Alors faites vous plaisir les amis ! Merci et longue vie à Sneakers Culture.

Suivez Alex sur sa Page: Sneaks Exchange sur Instagram: Alex_Aeight

Crédit photos: Babylon
S.A

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