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Band of Brothers

Band of Brothers Part 31

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour trente et unième interview express, Jean a des choses à vous dire…

Bonjour Jean, présente toi en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle Jean. Old Timer né en 1973, Corse et passionné, pas seulement de Sneakers… Mais également de voyages, de sport, de photo, de Vinyle, de Cinéma et de bonnes bouffes entre amis, arrosées de RHUM ! J’aime me définir comme un épicurien.

Tu as une paire de Jordan iv à la main, pourquoi ce choix ? Qu’apprécies-tu dans ce modèle ? As-tu une histoire particulière avec la paire ?

La Jordan 4 à mon sens, c’est l’apothéose! Le chef d’œuvre ultime, le must de chez Jordan ou de toutes autres kicks, indépassable (avec la 3). C’est la 1ere retro Bred de 99 c’est donc aussi (sans qu’on le sache sur le moment) la fin d’une époque en or pour le hip hop. C’est aussi sentimental. Ma mère par méconnaissance, ayant jetées toutes mes autres Sneakers, elle est, un des rares vestiges de mon passé sneakerist. 26 Ans j’étais un vrai sauvageon à l’époque et les nombreuses conneries que j’ai faites, m’ont forgé. C’est aussi une sorte de miroir, un reflet de l’ancien moi. Peut-être un garde-fou aussi ? lol. Si j’ai choisi de montrer la semelle c’est en référence à cette énorme banane qu’est la Jordan 3 retro 88 avec le Nike Air sur le talon et le Jumpman sous la semelle….. Ah ! Ah ! J’en rigole encore, cela démontre peut être la philosophie de Jordan Brand et ce qu’est devenu la marque…

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?

Je ne vais pas te mentir à l’époque je pratiquais le Judo donc pieds nus (lol) et je n’ai jamais été très habile avec un ballon que ce soit aux pieds ou à la main… Mon principal vecteur c’est plutôt les médias et l’arrivée du Hip Hop en France. Que ce soit l’émission de Sidney ou les clips ricains sur MTV (à l’époque, on se passait entre potes les enregistrements VHS comme des trésors !). J’avais cette envie de m’identifier. Tu ajoutes à ça, les redif des matches de Baskets NBA avec George Eddy sur Canal +, L’explosion des Graffs Porte de la Chapelle à Paris et l’ouverture pas loin de Tikaret (1er shop streetwear en France). Tu avais envie d’appartenir à cette nouvelle tribu de pionnier. Les kicks étaient un signe extérieur d’appartenance à cette nouvelle culture, au même titre qu’une Double Goose par exemple. Je peux te garantir que quand tu avais un pote qui revenait des States avec la dernière Jordan. La bave aux lèvres, tu n’avais qu’une envie toi aussi… Quand Do The Right Thing est arrivée, cela a encore plus légitimé tout ça !

Te souviens-tu de ta première paire?

Ah Ah ! Tu vas rigoler, c’était une running de la marque Dorcas, une marque qui a disparu depuis… Devant le prix des Nike ma Mère m’a poussé à me rabattre sur celle-ci. Ensuite bien avant les B-Ball mes 1eres paires ont été des running, que ce soit chez Nike ou Adidas. Bien après, j’ai eu les premières OG : Jordan 4 et 6, Fila, LA Gear, Ewing et même une force 180 achetée d’occase avec la bulle trouée…

Qu’est-ce que la culture sneaker selon toi ?

Au-delà du bout de plastique et de l’aspect matérialiste et futile, c’est une appartenance à une époque. C’est une parfaite communion entre le sport (Running, B.Ball, tennis, etc…) et la rue (Hip-Hop, Graff, Danse). Comme les indiens, nous avons nos plumes et peintures de guerre (lol). C’est aussi être en marge, alors bien sûr cet aspect est obsolète de nos jours, mais tu verras, avec le temps, quand la hype ce sera émoussée, cela reviendra…

Le Hip hop et basket-ball ont toujours été des univers très fusionnels en ce qui concerne la sneakers ? Comment expliques-tu la génèse de ce phénomène ( cette transversalité) ?

Quand tu fais du sport, tu dois être à l’aise ! Pareil quand tu danses ou que tu bombes un mur avec le risque d’avoir les flics au cul… De la même manière, tu te vois mixer en chaussures de ville ? Top crédibilité ! (lol). Plus sérieusement, quand les athlètes sportifs noirs américains ont explosé, cela a aussi été un signe d’émancipation… Regarde des images fortes comme celle des J.O à Mexico ! Normal qu’ensuite la rue et donc le Hip Hop ait voulu s’emparer de ce message !

Pourquoi un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ? Comment vois-tu le marché actuel de la sneaker ?

Aujourd’hui c’est le « Mass Marketing » et le clonage de cerveau qui priment… Tout le monde veut ressembler à son voisin, à son pote de classe ou au dernier rappeur à la mode. Pour les ados c’est également un signe extérieur de richesse, un moyen rapide d’être à la pointe de la hype et en phase avec l’époque… Nous avons fait un tour à 180°, ce n’est plus pour être « à part » qu’on porte certaines kicks, mais pour faire comme tout le monde. Le résultat ? Ce mélange entre opportunistes, consommateurs et passionnés. Mais attention, la roue ne cesse de tourner… En ce qui concerne le marché, après une époque de « vache maigre ». Jordan Brand profite maintenant de la poule aux œufs d’or, pour combien de temps ? Pour ma part ce qui me désole, c’est ce que cela engendre : Piètre qualité, prix abusifs, resellers, et pour les produits plus rares et pointus souvent de meilleure qualité, c’est devenu l’enfer pour y accéder…

Si la politique de Jordan Brand et de Nike ne change pas rapidement, elle va je pense à terme se tirer une balle dans le pied. Ce qui pourrait peur être assainir les choses… Je te dis ça, mais c’est plus un désir qu’une véritable prédiction…

Es-tu plus sélectif qu’avant ou achètes-tu sur des coups de tête ou des coups de coeur ? Te considères-tu comme un sneaker addict ? Ce terme est à la mode, qu’en penses tu ?

J’achète uniquement sur coup de cœur. Malheureusement j’aime encore beaucoup trop de choses et je suis trop impulsif. Avec le problème de stockage et ma vie de famille j’apprend (et c’est tout récent) à être plus sélectif. En parallèle je t’avouerais que même si ma passion reste intacte, ces dernier temps elle a tendance à s’émousser légèrement, une sorte de lassitude peut être due à tout ce qui se satellise autours de la Sneakers et qui commence sérieusement à s’apparenter à un grand cirque… Malheureusement, je dois le reconnaitre, je suis complètement Addict, j’ai besoin de ma dose quotidienne de nouveauté et rarement un mois passe sans achat… Mais je me soigne !

Le mot de la fin

Rester positif, ouvert et surtout pas de prise de tête pour un truc aussi futile qu’une paire de basket… Tacher d’être vrai et sincère envers les autres, mais surtout envers soi-même… Si tu t’écartes pas trop de ce crédo, cette passion peut, je pense être enrichissante…

Crédit photos: Babylon
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Band of Brothers Part 29

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette vingt neuvième interview express, François a des choses à vous dire…

Bonjour François, présente toi en quelques mots ?
François, parisien d’adoption, j’anime le blog www.keepflying.fr consacré à Michael Jordan dont je suis un fan inconditionnel. J’apprécie avant tout le joueur mais j’en suis venu assez naturellement à m’intéresser aux chaussures qu’il a inspirées. J’écris aussi des papiers pour quelques sites web avec comme fil conducteur la NBA du début des années 90. Le reste de mon temps je le partage entre ma famille, mes amis et les voyages qui sont l’une des plus belles écoles de la vie… même quand on a 30 ans révolus.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Par le sport, d’abord, mais c’est surtout ma passion toute particulière pour l’ancien numéro 23 des Bulls de Chicago qui m’a conduit à m’intéresser à ses kicks d’un peu plus près. Le hasard a ensuite bien fait les choses et j’ai eu la chance de faire de belles rencontres depuis 5 ans. Je ne suis pas un addict. Je suis plutôt quelqu’un qui éprouve un vrai intérêt pour quelque chose devenu indispensable à l’homme depuis qu’il a décidé de se tenir sur ses deux jambes.

Tu sembles brandir comme un trophée la Huarache, as-tu une histoire particulière avec cette paire ?
Pas d’histoire particulière sinon de l’admiration pour son côté avant-gardiste, tout du moins lorsqu’elle a été commercialisée, en 1993. De mon point de vue, c’est un des concepts les plus abouties de ces 20 dernières années, à mettre au même niveau que des Air Jordan ou des Air Max. Dans l’une des dernières interviews qu’il a livrées pour le site designboom (http://www.designboom.com/design/tinker-hatfield-interview/) Tinker Hatfield affirmait que la Huarache faisait parti des trois projets les plus passionnants sur lesquels il a eu la chance de travailler. Elle partage d’ailleurs le podium avec la Air Max 1 (1987) et la Air Jordan XI (1995). Bel hommage mais honnêtement c’est mérité. Je considère que cette paire avait une belle longueur d’avance sur sa génération en termes de shape et de confort. Avec son chausson en néoprène qui épousait complètement la forme du pied, le Spandex qui recouvrait la partie supérieure de la chaussure et la sangle en caoutchouc en guise de talonnette, la Huarache offrait un triptyque maintien /confort/légèreté complètement insensé. Nike a fait mieux depuis avec la technologie Free. Elle en a même remis une petite couche avec le Free Flyknit. En réalité, les mecs de chez Nike se sont contentés de revisiter la Huarache pour sortir ces trucs de fou qui permette de se rapprocher de la sensation du pied nu. Sauf qu’ils ont trimé 20 ans. Hatfield l’a fait en 1993 et c’est fort.

Te souviens-tu de ta première paire?
Je vais vous décevoir mais je ne m’en souviens pas sauf qu’il s’agissait d’une paire montante, en mesh avec trois bandes bleu, blanc et rouge. Je suis infoutu d’en donner le nom ou même la marque. Un grand basique pourtant. Il y en avait partout dans le milieu des années 80. Petit appel à témoin. Si quelqu’un a des infos sur cette paire, qu’il vous écrive et vous transmettrez. Je n’en suis pas forcément très fier. Mais à l’époque ce n’est pas moi qui choisissait, si vous voyez ce que je veux dire. Par la suite, j’ai essentiellement porté des paires de tennis puisque c’est le sport que j’ai eu la chance de pratiquer étant jeune. J’en ai torpillé des centaines de paires. Leur durée de vie, en moyenne 3 mois ! Je remercie mes parents d’avoir renouvelé avec autant de frénésie cet outil de travail qui, pensais-je alors, ferait alors de moi le futur Stephen Edberg ! D’Edberg je n’ai eu que le poster mais ca ne pas empêché de porter des dizaines de paires : du Puma, du Wilson et du Adidas. Des choses faites d’une grosse semelle en caoutchouc et d’un upper en cuire ou en mesh. Rapidement, je suis passé aux Nike Air dont je suis devenu un adepte. Ce n’était pas qu’une question de marketing. En termes de performance aussi, la différence était notable. Plus tard, j’ai chaussé de la basket. Question de mode évidemment. J’ai essentiellement eu de la Converse, notamment la Magic Johnson, qui convenait visiblement au budget familial. Qu’en j’ai gagné mon indépendance, – la mère dirait plutôt OBTENU, je suis passé à des choses beaucoup plus sympas. En bon français, j’ai eu beaucoup de running: Air Max 1, Requin, Air Max 95… J’ai également été un gros consommateur de Air Force I, qu’une triple entorse m’a contraint à répudier. Depuis 5 ans, j’alterne running, Jordan rétro et paires de training. J’ai 8 à 10 paires à la fois. C’est suffisant. Rien ne sert de courir il faut partir à point… et avec la bonne paire !

Es-tu un collectionneur, un passionné ou juste un consommateur?
Passionné, un peu. Consommateur beaucoup. J’achète, je porte et je jette car je considère que les chaussures sont faites pour être portées. « Rock don’t stock » comme ont dit. J’ai du mal à concevoir qu’on puisse « collectionner » les kicks surtout quand on voit l’effet du temps sur les matériaux qui sont dorénavant essentiellement des dérivés synthétiques. On peut les restaurer mais ca reste une affaire de spécialistes. J’ai par contre une certaine fascination pour les gars qui sont dans le game. Certains y consacrent de gros budgets et plusieurs heures par jour. C’est intriguant et fascinant à la fois d’autant que c’est un phénomène qu’on n’avait pas vu jusqu’à présent, du moins par son ampleur.

Selon toi, pourquoi existe t-il un tel engouement autour de la Sneaker aujourd’hui ?
Je me pose souvent la question. C’est un phénomène de société et comme tous les phénomènes de société certains vont sans aucun doute en faire des sujets de recherche. Il parait même que ça a déjà commencé. Des étudiants en ont même fait leur sujet de thèse. Je leur laisse le soin de nous apporter les réponses.

Le rétro est à l’honneur chez les marques depuis plus de 10 ans. Qu’en penses-tu ? Les marques n’en abuse-t-elles pas au risque de ternir leur image ?
L’avenir, la plupart des marques de chaussures le voit dans le vintage. Et elles s’en portent fort bien. Mais le renouveau ou la notoriété de certaines marques ne se résume pas a un banal coup de nostalgie. Si la grande majorité des marques opte pour des rétros, c’est bien entendu avant tout pour faire vibrer la corde sensible de certains fans, souvent nostalgiques, mais c’est aussi de façon évidente un moyen d’envisager l’avenir. Le « Old School is Cool » comme on a coutume de dire, mais pas seulement. Flatter les souvenirs fondateurs permet aussi de financer la R&D. Toutes les technologies que les marques ont imaginées ces dix dernières années l’ont été grâce au rétro. Mettre au point de nouvelles techniques coûte aux marques plusieurs milliers de dollars. Les rétros déjà amorties à mainte et mainte reprises, sont devenus une source inépuisable de financement. Quand bien même la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, il ne faut pas les blâmer. Sans elles, nous n’aurions peut être pas connus les concepts supers novateurs que les fabricants ont fini par lancer. Prenons l’exemple de la technologie Flyknit. Sa mise au point a couté une fortune à Nike et ca n’aurait peut être pas été possible sans les dizaines de millions de dollars engrangés grâce au vente de rétros Air Jordan. Ce qui est vrai pour Nike ne l’est pas nécessairement pour les autres. Pour Reebok par exemple, le charme de l’ancien n’est là que pour redonner un peu de lustre à une marque qui soit disant en passant sentait un peu la naphtaline. Il ne faut pas en attendre beaucoup plus. Pour d’autres, le rétro est juste un moyen de mettre du beurre dans les épinards. Finalement, que les marques revisitent les grands classiques ne me surprend qu’à moitié. Elles le font simplement avec plus ou moins d’habileté.

Jordan Brand ne fait quasiment plus que de la rétro. Cela peut tout de même finir par devenir dérangeant ?
JB et les rétros c’est presque un pléonasme. A la différence de pas mal de ses concurrents, JB en a fait le cœur de son business. Si ça semble une évidence pour pas mal d’entre nous, ça ne l’était pas tant que ça il y a quelques années. La marque a en effet beaucoup souffert du second départ à la retraire de MJ. Il y a encore 6 ou 7 ans, JB n’avait pas encore trouvé son crédo. Elle s’est recentrée sur le rétro. C’est sans doute un concours de circonstance car il y a eu une grosse demande au moment où la marque cherchait à se relancer. Il y avait un filon, ils l’ont développé et ça leur a réussi. Sauf que dorénavant, la marque en a fait son leitmotiv. JB c’est dorénavant 70% de rétro et 10% de Melo, Chris Paul ou Griffin. Est-ce que ça durera éternellement ? Sans doute pas. La marque va rapidement devoir se réinventer. En attendant, je comprends que cela puisse déranger mais le choix est assez large pour espérer trouver son bonheur ailleurs.

Le mot de la fin ?
« Endless », comme toutes les passions celle pour les sneakers est sans fin. J’en cherche encore le but ultime.

Retrouvez François sur son site: www.keepflying.fr

Crédit photos: Babylon
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Band of Brothers Part 24

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette vingt-quatrième interview express, Julie a des choses à vous dire…

Bonjour Julie, présente toi en quelques mots ?
Bonjour Sneakers Culture, je m’appelle Julie, j’ai 21 ans et je suis étudiante en 4 ème année de préparation au métier de Chef de Produit en Mode et Habillement à Mod’ Spé Paris. J’aime rire et les discussions animées avec mes amis. J’aime la Mode et aller à des expositions. Mais ce que j’aime par dessus tout, c’est voyager et échanger avec de nouvelles personnes quels que soient leurs horizons.

Par quel biais es-tu venu à la sneaker (le sport, la curiosité du moment…) ?
Je me suis intéressée à la sneaker très tardivement suite à tout l’engouement qu’il y a eu autour et aux phénomènes de mode. Et puis je suis toute jeune et fille unique alors je n’ai pas vraiment été influencée par le courant Hip-Hop à ses débuts. Mes parents m’achetaient des chaussures pour faire du sport et je n’étais pas vraiment difficile. Je n’étais pas du tout initiée en matière de sneakers alors j’acceptais sans broncher. Le plus loin que je me souvienne, c’est d’une paire de Reebok blanche, noire et bleue à scratch (je ne me souviens pas du nom du modèle, je ne suis pas du genre à retenir les noms de mes paires de chaussures, jusqu’à maintenant d’ailleurs) *j’ai cherché sur internet c’est le modèle TripleChase que j’utilisais pour les séances de sport à l’école primaire. Elles étaient hyper confortables et pratiques. Ensuite, j’en ai vu défiler des paires des sneakers grâce au sport parce que j’étais très sportive. J’ai pratiqué le volley-ball pendant 12 ans et je me souviens avoir eu des Asics neuves à chaque nouvelle saison. J’inventais une excuse bidon mais efficace pour en avoir des nouvelles. Je recherchais plutôt la performance de la chaussure, l’amortie, la flexibilité et que sais-je encore. Je ressentais un certain plaisir d’avoir une nouvelle paire et c’était comme un challenge pour réussir la saison. Mais je ne vous apprend rien lorsque je vous dis que le choix en matière de chaussures de sport pour le volley-ball était très limite comparé au basket. A l’époque je n’avais pas pensé à aller faire un tour dans le rayon et c’est dernièrement qu’un ami volleyeur m’a dit qu’il n’achetait que des chaussures de basket pour jouer au volley-ball parce que les paires sont plus colorées et la qualité est la même voire meilleure.

Maintenant, du haut de mes 21 ans, je m’intéresse à la sneaker par rapport aux différents courants de mode, aux différentes collaborations qui se font entre marques ou avec des artistes. Je ne suis pas de site web en particulier mais je regarde surtout les post Instagram de ColetteStore ou HighSnobiety pour rester à la « pointe » de l’actualité. Je me dois de l’être.

Te souviens-tu de ta première paire?
Disons que ma première paire de sneaker « sérieuse », si je puis dire, était un modèle d’Adidas Original Superstar noire à rayures blanches. Je les ai eu quand j’étais en 3 ème pendant mon année de sport-étude. Il y avait un uniforme au collège et je voulais un modèle sobre et passe-partout. C’était parfait. Il me semble que je les ai toujours d’ailleurs mais elles prennent la poussière.

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Trouves-tu l’offre suffisante en matière de sneaker pour femmes, les marques font-elles assez d’effort pour séduire la gente féminine ?
Je ne dirais pas « suffisante » puisque l’être humain n’est jamais satisfait mais je trouve que les marques font de plus en plus d’efforts pour répondre à une demande qui est déjà bien présente et impatiente. Même les marques de luxe s’y mettent pour citer ne serait-ce que Zanotti. Après, je n’ai pas vraiment de soucis car je chausse du 40 et je n’hésite pas à aller dans le rayon des hommes.

Pourquoi as-tu choisi de porter cette paire de Nike ?
J’ai choisi cette paire de Nike parce qu’elle me rappelle ma journée passée à New-York lors d’un voyage linguistique. Lorsque je suis rentrée dans le Nike Store, j’ai tout de suite flashé dessus. J’ai aimé les couleurs orange et rose, cette touche argent, mais aussi la transparence. Il me les fallait. A ce moment la je n’ai pas pensé le budget, je les ai essayé et le tour était joué.
J’ai du les mettre au grand maximum trois fois dans ma vie. J’ai jamais vraiment trouvé un vêtement à la hauteur de leur beauté, je ne sais pas si je me fais comprendre

Je compte encore les garder longtemps parce que je suis persuadée qu’on a encore un petit bout de chemin à faire ensemble.

Es-tu une novice ou une passionnée de sneakers ?
Je ne me considère pas passionnée mais initiée. Initiée dans le sens ou je me renseigne sur les tendances et les dernières sorties, je suis attentive aux sneakers portées par les gens dans la rue et sur les réseaux sociaux. Par contre, j’ai un réel problème de mémoire quand il s’agit de retenir le nom d’un modèle ou de sortir tout son pédigrée au premier coup d’oeil.

Arrives-tu à comprendre l’engouement autour de la sneaker de nos jours et notamment la mode des baskets à semelles compensées ?
J’arrive parfaitement à comprendre cet engouement pour la sneaker. Je suis moi même abasourdie lorsque je vois tous ces modèles débordants d’originalité et de créativité, ça donne vraiment envie de tous les avoir. Je salue tout de même le travail de marketing qu’il y a eu autour.

En ce qui concerne les baskets à semelles compensées, je n’en ai jamais essayées. Je ne suis pas encore tombé sur le modèle coup de coeur. Je ne tomberais peut-être jamais dessus qui sait ? Mais j’arrive à comprendre ce phénomène de mode. Comme toutes les modes, il va s’essouffler et reviendra en force quelques années plus tard, C’est cyclique.

Qu’est ce que une sneaker pour toi ? Un objet utilitaire, du design populaire ou un accessoire de mode qui te confère un style ?
C’est vraiment une question subjective et on pourrait débattre sur ça pendant des heures. Une sneaker pour moi c’est quelque chose que je m’approprie avant tout. Je m’imagine la porter dans telle ou telle situation, je la choisis parce que je l’aime et non pas parce que c’est à la mode. Il faut que je me sente à l’aise dedans et que le design me plaise. C’est un ensemble de critères auxquels elle doit répondre. Je pense à mes dernières Vans X Kenzo qui sont juste parfaites, ultra-confortables, au design propre. Elles servent à mettre un touche d’originalité à des tenues plutôt sobres grâce à l’imprimé façon tigre.

Le mot de la fin ?
C’est l’Homme qui fait la sneaker, et non la sneaker qui fait l’Homme. Restez vous-même dans la limite de vos moyens.

Longue vie à Band of Brothers!

Crédit photos: Babylon

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Band of Brothers Part 20

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour ce vingtième interview express, Vianney a des choses à vous dire…

Bonjour, Vianney présente toi en quelques mots ?
Bonjour, Vianney né en 86 dans le Hainaut en Belgique

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Band of Brothers Part 19

Dans la rubrique Band of Brothers nous donnons la parole à des amateurs de sneakers, pour cette dix-neuvième interview express, Walter Wallace a des choses à vous dire…

Bonjour walter, présente toi en quelques mots ?
Bonjour je m’appelle walter

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Le saviez-vous… JO Mexico X Puma

En 1968 aux JO de Mexico, les deux athlètes Afro américains Tommie Smith et John Carlos se tiennent sur le podium du 200m tête baissée, le point levé ganté de noir, en chaussettes, leur de Puma posée sur le podium à côté d’eux. Ce geste filmé par les caméras du monde entier, contre le racisme et l’exclusion dont font l’objet les noirs au États unis, leur vaudra d’être bannis à vie des Jo. Mais ils sont rentrés dans l’histoire et avec eux leur Puma Suede, la paire deviendra mythique et sera adoptée quelques années plus tard par les b-boys, skateurs, graffeurs et portée dans la rue.

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Le saviez-vous… Rum Dmc X Adidas

En 1986, le groupe de rap américain Run DMC sort un morceau intitulé « My Adidas », qui vante les Adidas Superstar, transformant malgré elle la marque aux trois bandes en symbole de la street culture. Lors des concerts de Run DMC, le public se déchausse pour brandir ses paires d’Adidas. La sneaker devient l’étendard de toute une génération en rupture avec son époque. Une grande partie de la jeunesse adoptera définitivement les codes du rap, du hip hop et du streetwear à ce moment là.

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LE SAVIEZ-VOUS… Noah X le coq Sportif

Depuis 1978 le tennisman français Yannick Noah est sous contrat avec la marque le Coq Sportif, il en ai l’ambassadeur et Il incarne à merveille les valeurs de la marque d’équipements sportifs française. Mais Saviez vous que c’est Yannick Noah en personne qui a dessiné la silhouette de la Noah Comp qu’il portait aux pieds lors de sa victoire au tournoi de Rolland Garros en 1983…

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LE SAVIEZ-VOUS… La Air Jordan 7 comme un air d’afro pop

Pour la conception de la Jordan VII, Tinker Hatfield va tirer son inspiration de l’art tribal ouest africain. En effet, c’est en découvrant dans une boutique un poster afro pop, ou l’on voyait un homme jouer de la guitare. Il se remémora une conversation avec Michael Jordan qui voulait que ses baskets soient tendances tout en restant très sophistiquées au niveau des matériaux.

Tinker tenta d’acheter le poster mais le propriétaire refusa. Il décida alors de sortir le grand jeu en disant qu’il travaillait pour Michael Jordan à la conception de sa prochaine paire et que ce poster était pour lui une grande source d’inspiration. C’est alors que le proprio lui proposa de lui vendre pour la modique somme de 15 dollars…

Pour la conception de la Jordan VII, Tinker Hatfield va tirer son inspiration de l’art tribal ouest africain. En effet, c’est en découvrant dans une boutique un poster afro pop, ou l’on voyait un homme jouer de la guitare. Il se remémora une conversation avec Michael Jordan qui voulait que ses baskets soient tendances tout en restant très sophistiquées au niveau des matériaux. Tinker tenta d’acheter le poster mais le propriétaire refusa. Il décida alors de sortir le grand jeu en disant qu’il travaillait pour Michael Jordan à la conception de sa prochaine paire et que ce poster était pour lui une grande source d’inspiration.

C’est alors que le proprio lui proposa de lui vendre pour la modique somme de 15 dollars…

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LE SAVIEZ-VOUS… Tupac versus Fila

C’est peut-être un des plus grands moments de gloire de la marque Fila avec un modèle de basketball. En 1996, l’album All Eyez on me de Tupac arrive dans les bacs. On aperçoit sur le livret de l’album une photographie de Tupac Shakur qui arbore une paire de Fila Grant Hill 2. Ce qu’on ne savait pas à l’époque, c’est que la marque n’avait rien fait pour joindre l’artiste. Elle peut tout simplement remercier son joueur labélisé NBA Grant Hill qui était sous contrat avec la marque italienne d’avoir permis ce placement de produit inédit.

« Avec Tupac, nous avions un ami commun, et lorsqu’il est sorti, pour montrer mon admiration, je lui ai envoyé des chaussures, sans être sûr qu’il se passerait quelque chose », a expliqué Grant Hill « Et puis il les avait sur la pochette de son album, j’ai trouvé ça cool. C’était vraiment un bon moment. »…..

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