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Le Saviez Vous… Reebok Pump versus Nike Basketball

En 1987, Nike avait déjà suscité une petite révolution dans le monde de la chaussure de sport en introduisant sur la Air Max One un coussin d’air visible composé d’alvéoles remplies de gaz pressurisé placé à l’intérieur de la semelle intermédiaire.

Nike va décliner cette technologie sur de nombreux modèles phares et notamment sur les gammes basket-ball. Mais en 1989, Reebok va à son tour révolutionner le marché avec son système Pump, une membrane gonflable insérée dans la languette avec système de pression et dépression intégré.

Chaussée par le basketteur Dominique Wilkins, la Reebok Pump vient en réponse à la domination naissante de Nike sur le marché du basket-ball. Déclinée au tennis comme au basket-ball, elle permet à la marque de générer d’importants profits.

Elle fera même l’objet d’une publicité comparative. Dans le spot de pub de la marque Reebok, on voit Dominique Wilkins Reebok Pump Bringback aux pieds jeter à la poubelle une paire de Nike Command Force… La guerre des technologies visibles peut alors commencer….

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1989

SNEAKERS IN CULTURE qui met en lumière une paire OG et les quatre évènements marquants de l’année de sa sortie…

« 1989 »correspond à la sortie de la Air Jordan 4 qui verra le jour sous la maestria de Tinker Hatfield, mais saviez-vous que cette même année a lieu l’effondrement du mur de Berlin érigé en 1961, héritage de la guerre froide et symbole du partage du monde en deux blocs. Deux mondes s’affrontent également dans DO THE RIGHT THING du réalisateur Spike Lee lorsque l’afro américain Buggin’ Out se fait marcher sur le pied, et est prêt à en découdre avec un cycliste blanc qui arbore un maillot des Boston Celtics (équipe réputée « blanche ») et qui a involontairement salit ses Air Jordan IV. Cela illustre parfaitement l’état d’esprit régnant dans les quartiers populaires du Brooklyn de l’époque. On peut également prôner la paix comme le Dalai Lama recevant le prix nobel de la paix pour pour avoir œuvré à la résolution du conflit sino-tibétain par la non-violence. Toujours en 1989, la Lambada tout droit venue du Brésil embrase le danse floor du monde entier. C’est chaussé de ses Air Jordan 4 que Michael Jordan lors de l’ultime match du premier tour des playoffs, sur le parquet des Cleveland Cavaliers marque un panier décisif (The SHOT) qui donne la victoire aux Chicago Bulls.

CECI N’EST PAS UNE CHAUSSURE DE SPORT, CECI EST UNE CULTURE !

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1988

SNEAKERS IN CULTURE qui met en lumière une paire OG et les quatre évènements marquants de l’année de sa sortie…

« 1988 » correspond à la sortie de la Air Jordan 3 surpervisée par le designer produit Tinker Hatfield. Mais saviez-vous que cette même année est lancée en Guyane la fusée Ariane 4, une prouesse technologique qui rappelle les arabesques aériennes d’un certain Jordan. A quelques milliers de kilomètres de la, aux États Unis on l’aperçoit aux pieds de Ricky Bell sur la pochette du disque du groupe New Édition « Heart Breaker », et toujours en 1988 dans le film pour enfant Little Monster, l’acteur star Fred Savage ne quitte pas ses Jordan 3 Fire Red d’une semelle. Toutes ces comparaisons peuvent vous sembler hasardeuses, mais elles sont à la hauteur de l’impact que ce modèle a eu sur le marché de la sneakers comme dans la rue. Ses ventes ont atteint des records encore inégalées pour une paire de basket…

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Le design des sneakers a t-il un rapport avec l’automobile?

N’avez-vous jamais regardé votre plus belle sneaker en vous disant qu’elle ressemblait étrangement à un beau coupé sport ? Le look agressif de certaines paires n’est pas sans rappeler un puissant moteur V10

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Le saviez-vous… Adidas Ali-Shuffle

Le 07 decembre 1970, le légendaire boxeur américain Muhamed Ali affrontait le boxeur argentin Oscar Bonavena au Madison Square Garden à New York.

Pour cet événement, Ali a demandé à la marque allemande Adidas de lui confectionner 24 heures avant le combat une chaussure de boxe quelque peu spéciale.

Ali rêvait d’une chaussure inspirée par des tenues portés par des danseuses dont il admirait l’élégance.

Adidas conçu une botte blanche frappée du logo aux trois bandes parallèles et qui arboraient sur le haut de sa tige des glands rouges en guise d’esthétique.

Inutile de dire que ces bottes appelées Ali-Shuffle étaient le sujet de discussion de toute ville après le combat…. Fly like a bee.

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Le saviez-vous… La Spring Court G1 et les Beatles

Sur la pochette de l’album Abbey Road des Beatles datant 1969 un des Beatles, en l’occurrence John Lennon, portait une paire de Spring Court G1.

Une sneaker stylée et performante du fabriquant français Spring Court, qui par ailleurs fut l’inventeur de la première chaussure de sport pour le tennis en 1936 dans le quartier de Belleville à Paris.

Le modèle à tige basse, en toile de coton montée sur semelle en caoutchouc vulcanisé avait dû particulièrement plaire à John Lennon, car il le porta également le jour de son mariage avec Yoko Ono en 1969.

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Le saviez-vous… Michael Jordan « Swishing Hands »

Tout au long de sa carrière Michael Jordan nous a gratifié de gestes spectaculaires et inspirants. Pourtant l’action connue sous le nom de  » Swishing Hands « , qu’il réalisa Jordan VI black infrared aux pieds lors des finals NBA de 1991 contre les Lakers de Magic Johnson, allait devenir légendaire.

Au début de l’action on voit Michael Jordan se déployer en tête de raquette pour aller dunker. Mais au dernier moment il décide en pleine extension et après avoir vu la main d’un défenseur s’élever à son niveau, de changer de main d’un geste majestueux pour venir déposer délicatement le ballon en lay-up…

Une figure de style que tous les fans de Jordan ont essayé de reproduire sur les playgrounds du monde entier…

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Le saviez-vous… La Air Jordan VII, un Modèle Controversé

La Air Jordan VII reste l’un des modèles les plus controversés de l’histoire de la gamme. Pourtant superbement imaginée, la filiale de Nike a beaucoup hésité avant de la commercialiser.

Les choix de Tinker Hatflield ont été longtemps remis en cause jusqu’à ce que Brand Jordan ne se laisse convaincre par ce qui en fera son principal atout : sa semelle en néoprène et son poids inédit pour l’époque. Il est vrai que le rendu final avait de quoi surprendre.

L’absence de bulles d’air visibles et les pièces au design tribal situées au niveau des contreforts n’ont jamais réellement convaincu.

Si la Air Jordan VII a mis du temps à se faire adopter, elle a fini de convaincre les sceptiques lorsque Jordan en a présenté une déclinaison « olympic » pour les JO de Barcelone.

La décharge émotionnelle offerte par l’évènement a laissé suffisamment de traces positives pour que la très décriée AJ VII finisse par connaitre un certain succès.

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Le saviez-vous… Coupe du Monde 1978 – France / Hongrie

Le 10 juin 1978 lors de la coupe du monde en Argentine, un fait inédit et insolite va avoir lieu au coup d’envoi du match France- Hongrie. En effet au moment de l’échauffement d’avant match, la délégation française remarque que les Hongrois porte un maillot blanc, seulement le problème est de taille.

L’équipe de France joue également avec des maillots blancs. Débute alors un dialogue un dialogue de sourds, car l’intendant des Bleus a oublié de modifier les jeux de maillots comme l’indiquait une note qui précisait que l’équipe devra jouer en maillot bleu, short bleu et chaussettes rouges.

À l’heure du coup d’envoi, aucune équipe ne se présente, la tension monte mais impossible pour les tricolores de jouer torse nu. Leur seule chance est de trouver des maillots au plus vite.

Ils finiront par jouer avec des maillots empruntés à un club local, l’Atlético Kimberley. Des tuniques rayées blanc et vert, appartenant à une équipe de pêcheurs du coin…….

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Les Air Jordans en 23 anecdotes (partie 2/2)

Depuis leur lancement en 1984, les mythiques Air Jordan se sont construites une légende. Sneakers-culture.com revient sur chacune d’entre elles au travers d’anecdotes, de quoi tester votre culture générale sur cette légendaire paire de chaussure.

Après la première moitié de la saga que nous avions évoqué fin novembre, coup de projecteur cette fois sur les modèles 13 à 23.

 

AIR JORDAN XIII : l’une des chaussures favorites de MJ, elle a la particularité d’intégrer un hologramme vert sur la partie extérieure de la cheville. Selon l’angle d’inclinaison, l’hologramme montre un ballon de basket, le numéro 23 ou le logo « jumpman ». La AJ XIII est inspirée d’une panthère noire ou « Black Cat », également surnom donné à Jordan au début des années 80. La chaussure possède de petits coussinets qui rappellent ceux de la patte de l’animal. L’hologramme, quant à lui, est une allusion à l’œil du fauve qui reste visible dans l’obscurité. La AJXIII propose un équilibre entre performance et design comme jamais une paire de chaussure ne l’avait fait auparavant. On pourra seulement regretter l’opacification de l’hologramme avec le temps.

AIR JORDAN XIV : pour la AJ XIV, Tinker Hatfield s’est inspiré de la Ferrari 550M de Michael Jordan en poussant la comparaison jusqu’à intégré le logo Jumpman dans l’encart Ferrari. Selon de nombreux spécialistes, il aurait frôlé la perfection avec ce modèle offrant un confort exceptionnel et une harmonie suffisante pour rivaliser avec les célèbres AJ III, XI ou XIII. Chaque pied est recouvert de 7 Jumpman soit un total de 14 comme le numéro de la chaussure. L’extrémité des lacets est enfichée dans un capuchon métallique histoire d’apporter encore un peu plus de finition à un modèle déjà parfaitement cohérent. Michael Jordan ne les porta qu’à tois reprises lors de NBA Finals 1998. Les AJ XIV resteront à coup sûr dans l’histoire puisqu’elles sont associées au shoot à la dernière seconde de Jordan face à Bryon Russel.

AIR JORDAN XV : première Air Jordan conçue depuis le second départ à la retraite de MJ, elle marque une rupture avec les autres modèles de la gamme. Très agressive visuellement et en partie constituée de kevlar, elle rappelle le X-15 aircraft de la NASA. Le confort de la chaussure a fait l’objet de beaucoup de critiques. Elle aurait dû être la dernière création de Tinker Hatflied. Il reviendra finalement pour la AJ XX, sans doute déçu du scepticisme entourantla AJ XV. La légende dit que la pièce de mesh proéminente sur l’avant-pied serait un clin d’œil à l’habitude que Jordan avait de tirer la langue sur les actions importantes.

AIR JORDAN XVI : Tinker Hatflied parti, c’est à Wilson Smith qu’est confié la mission de dessiner le 16ème modèle de la gamme. Smith dessine donc la AJ XVI en adoptant le meilleur de ses grandes sœurs mais sans les parodier. On retrouve par un exemple la semelle transparente, mais sur toute la longueur de la semelle. A l’inverse, le cuir verni de la AJ XI est repris mais exclusivement sur le bout du pied. Pour afficher sa marque de fabrique, Smith recouvre la chaussure d’une large pièce de cuir amovible et maintenue par un bouton pression. Il était recommandé de retirer cette pièce lors de la pratique du basketball mais l’expérience à montré que les heureux propriétaires de la AJ XVI la laissait au placard le reste du temps également.

AIR JORDAN XVII : d’après ses créateurs, la AJ XVII tire son inspiration d’une Aston Martin ainsi que du flow jazzy si cher à Michael Jordan. Comme la AJ XVI, la AJ XVII possède une pièce en mesh et en cuir détachable. Elle est la plus chère des Jordan commercialisées jusqu’à présent puisque son prix de vente était fixé à 200$. Le modèle orignal était vendu dans une valise en métal accompagné d’un CD proposant l’hymne de la chaussure, un morceau de jazz bien entendu. La AJ XVII a eu un succès tout relatif par rapport aux modèles conçues jusqu’alors.

AIR JORDAN XVIII : fruit de l’imagination de Kate Kuebis, elle bénéficie de la technologie « Dual-layer Zoom Air Cushioning » et intègre quelques matériaux avant-gardistes en particulier les traditionnelles fibres de carbone. Si la AJ XVI était une déclinaison de la Ferrari 550M, le design de la AJ XVIII est à trouver dans la Lamborghini Murcielago. Recouverte d’un cuir exceptionnel, plus précisément du veau velours, cette Air Jordan est à consonante 100% italienne gage de qualité et de raffinement. Parce que le daim nécessite un entretien particulier, Brand Jordan accompagne la paire de chaussure d’une serviette brodée du logo Jumpman et d’une brosse de nettoyage (uniquement pour le coloris Black/Royal). Ce choix est d’autant plus justifié que depuis quelques années, la tendance est à l’accessoirisation. Depuis la AJ XVI, les designers de la marque recouvrent systématiquement la chaussure d’un empiècement. La AJ XVIII n’échappe pas à la règle. Il faudra attendre la AJ XXI pour que ce concept finisse par disparaitre de l’esprit des créateurs. MJ portera cette chaussure à une seule reprise, le 16 avril 2003, date à laquelle il arrêtera définitivement la compétition.

AIR JORDAN XIX : Jordan éloigné des terrains, elle marque un tournant puisqu’elle est le premier modèle totalement conçu pour les fans. La filiale de Nike avait déjà recherché son inspiration chez un animal. Il s’agissait de la panthère noire pour la AJ III. Elle réédite l’expérience pour la AJ XIX en s’inspirant d’un serpent d’Afrique, le Mamba noir plus communément appelé « Black Mamba ». Avec la AJ XIX, Brand Jordan a tenté de reprendre les traits principaux de l’animal : agilité, agressivité, dangerosité. Elle lui empreinte également sa robe gris métallique. En réalité, le design de la AJ XIX est travaillé pour en faire une chaussure souple et hyper confortable. Elle est surtout la plus légère de toute les Jordan conçues jusque là. Parmi les matériaux et technologies intégrés, on retrouve le « Tech Flex », le « full-length Zoom Air », les fibres de carbone. De quoi perturber les néophytes.

AIR JORDAN XX : sa caractéristique la plus notable est la présence d’une pièce velcro recouvrant le dessus de la chaussure. L’empiècement est lasérisé et expose les grands moments de la carrière de MJ. Sa semelle est très largement inspirée de la Nike Huarache. La chaussure possède un strap, pas forcément indispensable, mais qui rassure les septiques échaudés par la taille basse de la chaussure. Elle intègre également la nouvelle technologie IPS (Independant Podular Suspension) dont le graphisme sur la semelle reprend les 20 dernières paires de Jordan. La AJ XX est inspirée des courses moto, rapport à la récente collaboration de Jordan avec une écurie, et parce que la passion du deux roues lui a été fomellement proscite durant sa carrière. On aurait pu s’attendre à un succès plus important de la part de la AJ XX, d’autant qu’elle fut à nouveau concoctée par le designer vedette de la marque, Tinker Hatflied.

AIR JORDAN XX1: pour la énième fois, les designers Brand Jordan reprennent les lignes d’un véhicule automobile. Cette fois, c’est le coupé Bentley Continental GT qui est choisi. Le revêtement est du veau velours de quoi offrir un modèle raffiné dont on imagine que les designers ont souhaité que l’on puisse le porter aussi bien pour la pratique sportive que de façon plus habillée. Une fois encore, Brand Jordan nous inonde de technologies comme pour rappeler que la chaussure offre ce qu’il y a de mieux : IPS, Zoom Air, Encapuslated Air, Carbon. Le numéro 23 réapparait, au niveau de la cheville et en relief. Un message est également visible lorsque la chaussure est placée sous ultra violet. La AJ XXI est montante, très montante même et donc totalement à l’opposé de la AJ XX qui proposait une coupe basse bien que renforcée par un strap. Si les comparaisons avec la Bentley sont évidentes, celles avec une chaussure de sport le sont beaucoup moins.

AIR JORDAN XX2 : ses lignes sont celles de l’avion F22-Raptor, un avion de chasse furtif développé par les Etats-Unis à la fin des années 80. En remplaçant les tiges de carbone par du titanium, Brand Jordan est une nouvelle fois à la pointe de l’innovation. La filiale de Nike nous offre surtout une chaussure extrêmement légère dont la coupe est sensiblement plus académique que ce qui avait pu être proposé les quatre années précédentes.

AIR JORDAN XX3 : least but not last, elle est commercialisée à partir de 2008 et signe la fin d’une dynastie puisque dorénavant la marque n’attribuera plus de numéro à la chaussure mais seulement son année d’édition. Brand Jordan abandonne le titanium, sans doute trop cher, et réintègre les éléments de carbone qui ont fait le succès de la marque pendant plus d’une décennie. La chaussure est entièrement brodée. La signature de Jordan est imprimée sur le bout du pied et son empreinte digitale et reproduite sur la semelle. Zoom Air et IPS rappellent notamment que si un soin tout particulier est apporté aux finitions, la performance reste un leitmotiv chez Jordan. La AJ XXI3 est la toute première Air Jordan a minimiser son impact environnemental en réduisant l’utilisation de produit chimique et en préférant l’utilisation de produits recyclés.

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