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Sneakers in Culture

1998

SNEAKERS IN CULTURE qui met en lumière une paire OG et les quatre événements marquants de l’année de sa sortie…

« 1998 »correspond à la sortie de la Nike Air Max Plus Tuned vendue 900 francs à l’époque. Elle devient à cette époque le produit bling-bling des cités, elle sera étiqueté  » chaussure de racaille ». Elle a été surnommé « requin » en référence au premier coloris ( un dégradé bleu/ blanc). Il s’agit au départ d’une collaboration entre Nike et Foot Locker.

Mais saviez que cette même année le moteur de recherche Google voit le jour dans la Silicon Valley en Californie dont le leitmotiv est d’organiser l’information à l’échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile. Sa capitalisation boursière dépasse celle d’Apple et devient la première des États-Unis, avec un total de 550 milliards de dollars… Une somme qui donne forcément le tournis et qui correspond au PIB de la Suede au passage…

Toujours en 1998, c’est la première victoire victoire de l’équipe de France de football lors de la coupe du monde qui va déclencher une hystérie générale pendant plusieurs semaines, On parlera de ce moment la d’une France « Black, Blanc, Beur » unis derrière ces gladiateurs des temps modernes qui descendront les Champs Elysées le lendemain de la victoire devant 500000 personnes venues les acclamer. Par la suite Ils seront décorés de la légion d’honneur pour avoir hisser le drapeau tricolore au somment de l’échiquier du football mondial.

On finit l’année 1998 avec la sortie du Suprême NTM quatrième album du groupe NTM qui fait l’effet d’une bombe. 40 000 exemplaires se vendent le jour même, ce qui est un record pour un album de rap français. Le premier single du groupe, Laisse pas trainer ton fils, rencontre un gros succès en atteignant rapidement les 120 000 exemplaires vendus. L’album sera disque de platine au final avec plus de 500000 ventes.

En bref, une paire de kaïra, un moteur de recherche qui tisse sa toile, une victoire aux accents « black, blanc, Beur » et un album qui rentre dans la légende, en 1998 « Ce n’est pas la victoire qui rend l’homme beau, c’est le combat ». Madeleine Ferron

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